Revue de presse ADCET N°259 du 08 Avril 2024

Mobilité

Le Monde en Chiffres - la mobilité des Français

ipsos.com/fr - Par Guillaume Saint Directeur Automobile et Mobilités

Publié le 28 mars 2024

Nous évoluons dans un monde complexe. Pour mieux en comprendre les signaux faibles, B Smart et Ipsos s'associent pour vous donner les chiffres à retenir et des éléments d’explications. Cette semaine, Guillaume Saint, directeur Automobile et Mobilités d'Ipsos en France, décrypte les trajets quotidiens des Français et leur rapport à la mobilité.

Les données de notre étude menée en partenariat avec Transdev et Région de France, révèlent les détails des habitudes et les frustrations des Français concernant leur mobilité. Guillaume Saint, notre expert Automobile et Mobilités, revient sur les points sensibles qui dessinent le mécontentement des Français.

Un regard sur la mobilité d'aujourd'hui

Malgré des périodes de confinement et une inflation élevée, les déplacements des Français n'ont que légèrement diminué par rapport à 2019. En parallèle, le budget consacré à ces déplacements reste conséquent.

Le rapport risque-performance dans l'épargne

En moyenne, les Français passent 31 minutes pour se rendre au travail ou à l'école, 18 minutes pour aller faire leurs courses, 16 minutes pour rejoindre les lieux de loisirs et 11 minutes pour atteindre les commerces de proximité.

Ce temps n'a que légèrement diminué depuis 2019, mais il est de plus en plus source de mécontentement. 32 % des Français s’en plaignent et ce ressentiment est de plus en plus marqué à mesure que le temps de trajet s’allonge. En effet, si ceux qui mettent 20min à se rendre sur leur lieu de travail sont 20% à se déclarer insatisfaits, ce chiffre atteint 63% pour les Français dont le trajet dure plus d'une heure.

Le coût des déplacements : une charge lourde

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[Tribune] Mobilités : « Amplifions la dynamique ! » par Stéphane Coppey

gommer.net - Par La Rédaction

Publié le 31 mars 2024

Impulsé par l’État, le Groupement d’intérêt public (GIP) Aix-Marseille-Provence Mobilités, installé le 10 février 2022, s’est réuni le 14 mars dernier pour un premier état d’avancement des projets et quelques annonces sur des projets en devenir. Les Services express régionaux métropolitains (SERM) ont été évoqués, sans calendrier toutefois quant à leur labellisation par l’État, laquelle conditionne les financements liés.

Cette labellisation des SERM est légitimement subordonnée à un accord entre Région et Métropole. C’est ce qu’ont bien compris la Région Grand Est et l’Eurométropole de Strasbourg qui ont su développer et financer, à moindres frais, le doublement du nombre de trains régionaux à l’intérieur de l’Eurométropole (et même au-delà), à tarification intégrée. Et malgré les aléas initiaux, le succès est au rendez-vous !

L’ouverture dès 2025 d’une première ligne de RER Aubagne-Marseille-Aix permettrait de fiabiliser et compléter l’offre de trains existante, de prolonger les services tard le soir, en correspondance avec le métro, le tramway et la vingtaine de lignes de bus “principales” annoncées à cette échéance par la Métropole.

En matière de tramway, il faut se réjouir de l’annonce de nouvelles lignes, pourvu que les projets ne s’étalent pas trop dans le temps et qu’ils soient concertés avec les communes concernées et les représentants des usagers, des citoyens, des entreprises. Deux lignes, complémentaires, mériteraient de retenir l’attention de la Métropole :

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KEOLIS remporte un nouveau contrat à Nîmes

keolis.com - Communiqué

Publié le 26 mars 2024

Nîmes Métropole a attribué à Keolis le contrat d'exploitation du réseau de transport public Tango. Ce contrat débutera le 1er juillet 2024 pour une durée de 6 ans et demi et générera un chiffre d'affaires cumulé de 314 millions d'euros.
Keolis accompagnera Nîmes Métropole dans son engagement en faveur du transport public et de la transition énergétique. Le nouveau contrat prévoit notamment le lancement d’une ligne de BHNS (tram’bus), d’un nouveau service de Transport A la Demande, l'adaptation des dépôts aux nouvelles énergies et l'installation de panneaux photovoltaïques.

Le conseil communautaire de Nîmes Métropole a approuvé le choix de Keolis en tant que nouveau délégataire pour l’exploitation des services de transports urbains. Le réseau Tango, qui dessert 39 communes, poursuivra son développement avec le lancement d'une nouvelle ligne de tram’bus T5 en 2025, ainsi que l'extension de l’actuelle ligne T4 en 2027. Pour renforcer l’attractivité du réseau, Keolis s’engage à améliorer la vitesse commerciale des lignes de BHNS et à étendre le maillage territorial, en déployant un service de Transport A la Demande (TAD) dynamique pour le CHU, les principales zones d'activités économiques et les gares TGV, y compris la nuit. À partir de janvier 2025, la réservation de ce service sera possible jusqu'à une heure avant le départ.

Dans le prolongement de l'engagement de la Métropole en faveur d’une mobilité durable, la transition énergétique des véhicules s’amplifiera. Avec le soutien de Keolis, l’objectif est d’atteindre, d’ici 2030, un parc comprenant 86 % de véhicules exploités en motorisations alternatives, avec un mix de bus électriques et fonctionnant au bioGNV, ainsi que l’avitaillement de tous les véhicules diesel en biocarburant. La transition du parc permettra une baisse de 30 % des émissions de CO2 d’ici 2030.

Pour accompagner les ambitions de la collectivité, Keolis a aussi prévu un plan ambitieux de rénovation des bâtiments, qui contribuera à réduire de 60 % leurs consommations électriques à horizon 2029. Le délégataire appuiera la Métropole dans l’adaptation des dépôts aux nouvelles énergies et la mise en place de plus de 4 700 m d’ombrières photovoltaïques sur le parking des bus et des véhicules légers.

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Paris lance son Plan local de mobilité

Mise à jour le 04 avril 2024

Lors du Conseil de Paris de février 2024, le projet de Plan local de mobilité (PLM) de Paris a été arrêté.

En application de la Loi d’orientation des mobilités du 26 décembre 2019, la Ville de Paris élabore son Plan local de mobilité (PLM), qui constitue la déclinaison parisienne du Plan de déplacements urbains d’Île-de-France (PDUIF) en vigueur et du Plan de mobilité d’Île-de-France en cours d'élaboration.

Le PLM présenté dans cette page est un projet susceptible d’évoluer d’ici à son approbation finale : il doit en effet être soumis aux prochaines étapes d’élaboration d’un PLM prévu par le code des transports et le code de l’environnement, et notamment à une enquête publique à laquelle vous serez invités à participer.

Pourquoi un Plan local de mobilité ?

Au-delà des obligations réglementaires, le projet de PLM parisien a pour ambition de formuler les grandes orientations de la politique parisienne des mobilités.

Il est l’occasion de présenter une vision globale de mobilité parisienne, rassemblant l’ensemble des plans et stratégies préparées pour les différentes composantes de la mobilité :

Lire la suite : https://www.paris.fr/pages/paris-lance-son-plan-local-de-mobilite-26709

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Mobilité : l'électrique et les mobilités douces toujours plus populaires en France et en Europe

ipsos.com - Estelle Chandèze Directrice adjointe, Corporate Reputation - Jeremy Borrossi Chef de groupe - Corporate Reputation

Publié le 04 avril 2024

Europ Assistance dévoile les résultats internationaux de la deuxième édition du Baromètre de la Mobilité réalisé par Ipsos dans 8 pays d'Europe et revient sur l’évolution des habitudes de mobilité des Européens.

Alors que la voiture reste le premier mode de transport en Europe, les vélos électriques deviennent de plus en plus présents dans la vie quotidienne

En 2023, la voiture est toujours le premier mode de déplacement en Europe : elle reste largement en tête dans les usages (87% des Européens possèdent une voiture personnelle, et 84% l'utilisent quotidiennement). Pour cause, les Européens restent attachés à leur voiture : 70% des automobilistes ne seraient pas prêts à cesser de posséder une voiture à l'avenir, un chiffre stable par rapport à l'année dernière. Parmi eux, 34% sont très réticents à cette idée ("certainement pas").

En revanche, les modes de transport impliquant la voiture en général (qu'il s'agisse de la voiture personnelle, des taxis / VTC, ou de l'autopartage) semblent voir leur usage diminuer : 26% des Européens utilisant une voiture personnelle estiment s’en servir moins fréquemment qu'il y a 5 ans, un chiffre qui s'élève à 32% en France.

En parallèle, le vélo, qu'il soit classique ou électrique, reste utilisé par près de 4 Européens sur 10.
Alors que la possession de vélos classiques diminue (57% des Européens possèdent un vélo classique dans leur foyer, -5 points par rapport à l'année dernière), la présence des vélos électriques progresse : désormais 1 foyer européen sur 5 possède un vélo électrique (19%, +2 points). Cette tendance pourrait s’expliquer par une meilleure accessibilité et un prix plus abordable des vélos électriques, ainsi que par leurs caractéristiques améliorées, notamment le pédalage assisté.
On observe également une intensification de l'utilisation des vélos électriques : 42% des utilisateurs déclarent l'utiliser plus souvent qu'il y a 5 ans, et 32% disent qu'ils ont l'intention de l'utiliser davantage à l'avenir.

De manière plus générale, la tendance est à une utilisation plus intensive de la mobilité douce et des transports publics à l'avenir : les Européens déclarent qu'ils utiliseront la marche (32%), les vélos standards (25%) et les transports publics plus fréquemment à l'avenir (25%), tous ces modes de transport ayant un "delta" positif (plus souvent - moins souvent) dans les intentions d'utilisation future.

Lire la suite : https://www.ipsos.com/fr-fr/mobilite-lelectrique-et-les-mobilites-douces-toujours-plus-populaires-en-france-et-en-europe

Moyens de paiement

Paiement par carte bancaire sur le réseau Tisséo : 300 000 validations en deux mois

lejournaltouloousain.fr - Par Gala Jacquin

Publié le 5 avril 2024

Après près de deux mois de mise en service du paiement par carte bancaire sur l’ensemble du réseau Tisséo, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, fait un premier bilan. Il comptabilise plus de 300 000 validations de titres de transport en moins de deux mois.

Depuis le lundi 12 février dernier, les usagers des transports en commun de Toulouse peuvent profiter d’un nouveau moyen de paiement sur le réseau Tisséo : la validation de leur titre de transport à l’aide de leur carte bancaire. Et après près de deux mois de mise en service, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, fait un premier bilan, qu’il juge comme un « véritable succès ». Au total, plus de 300 000 validations ont été enregistrées sur le réseau Tisséo.

Le paiement par carte bancaire sur le réseau Tisséo

Si de nombreux usagers du réseau Tisséo ont un abonnement, ce nouveau moyen de paiement permet d’éviter de prendre un ticket ou d’avoir de la monnaie sur soi. Jean-Michel Lattes, président de Tisséo collectivités et Tisséo ingénierie, a souligné les avantages de cette innovation, la qualifiant de « simple, rapide, pratique, éco-responsable et sécurisée ». Il ajoute : « Le but de ce nouveau titre de transport est de libérer le client des contraintes d’achat pour une plus grande souplesse d’utilisation du réseau et un gain de temps dans la préparation de son voyage. »

Lire la suite : https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/carte-bancaire-reseau-tisseo-300-000-validations-2-mois-256863/

Viva Technology 2024

Vivatechnology 2024 : l’État français présent massivement en 2024

numérique.gouv.fr - Communiqué

Publié le 04 avril 2024

14 directions engagées dans la transformation numérique de l’État sur un stand unique pour faire connaître leurs grands chantiers, présenter leurs offres et recruter des professionnels de la tech. Plus de 4 000 offres à pourvoir.

Pour simplifier le quotidien de tous les Français et accélérer l’efficacité de l’action publique, l’État s’appuie sur la puissance du numérique et les compétences techniques des professionnels de la tech. Intelligence artificielle, dématérialisation, data, cloud, accessibilité, design, identité numérique, mode produit, infrastructure, attractivité, fidélisation et formation… telles sont les expertises que l’État recrute pour réussir sa stratégie numérique et assurer sa souveraineté.

Investies dans cet objectif, 14 entités engagées dans la transformation numérique de l’État seront présentes au salon VivaTechnology pour la deuxième fois afin de présenter, aux professionnels de la tech et au grand public, au sein d’un stand unique, leurs projets numériques les plus innovants, qui sont autant d’opportunités d’emplois.

Du 22 au 25 mai 2024, seront présents, aux côtés de la direction interministérielle du numérique, sur le stand n°J59 les directions numériques du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, de la Justice, de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, des ministères Sociaux, du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi que le service d’information du Gouvernement, la direction interministérielle de la transformation publique avec le dispositif de soutien à l’innovation « France Expérimentation » et la direction générale de l’administration de la fonction publique à travers sa marque « Choisir le service public » en partenariat avec les directions numériques de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et des Sports, de l’Europe et des Affaires étrangères, l’institut national de l’information géographique et forestière et l’autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.

Lire la suite : https://www.numerique.gouv.fr/espace-presse/vivatechnology-2024-letat-francais-present-massivement-en-2024/

Intelligence artificielle

IA générative : le gouvernement lance un appel à projet de plusieurs dizaines de millions d'euros

latribune.fr - avec AFP

Publié le 04 Avril 2024

Le ministère de l'Economie va lancer ce jeudi un appel à projet de plusieurs dizaines de millions d'euros pour développer des applications basées sur l'intelligence artificielle. Une annonce qui fait suite au rapport rendu mi-mars par le Comité de l'IA générative estimant que la France devrait investir 5 milliards d'euros par an sur 5 ans si elle veut rester dans la course face aux Etats-Unis et à la Chine.

La France cherche ses champions de l'IA. Un appel à projet de plusieurs dizaines de millions d'euros pour développer des applications basées sur l'intelligence artificielle générative va être lancé. Le but : trouver les futurs Mistral AI, championne française et européenne de l'IA, au sein de l'écosystème numérique français.

« Nous ciblerons les applications de l'IA générative qui présentent les meilleures opportunités de marché », a affirmé à l'AFP Marina Ferrari, secrétaire d'Etat en charge du Numérique, qui s'apprête à dévoiler cet appel à projet ce jeudi à Paris lors d'un discours à l'IA Day, un événement organisé par l'association de start-up France Digitale. « Nous soutiendrons également les projets collaboratifs, prioritairement dans les domaines du droit, de la santé, du chiffre et de la programmation informatique », a-t-elle détaillé.

« Un effort réaliste »

Pour l'exécutif, l'objectif est de s'assurer que les outils développés dans ce cadre puissent être répliqués chez d'autres utilisateurs d'un même secteur d'application, voire dans d'autres secteurs, pour optimiser l'investissement d'argent public. Dans le détail, Bercy indique que les projets devront présenter une assiette de travaux comprise entre 1 et 5 millions d'euros. Cette opération vise à faire émerger des technologies souveraines spécialisées, dans la lignée d'entreprises comme Jimini (documents juridiques), Bioptimus (biologie) ou Nabla (assistant médical).

Lire la suite : https://www.latribune.fr/economie/france/ia-generative-le-gouvernement-lance-un-appel-a-projet-de-plusieurs-dizaines-de-millions-d-euros-994571.html

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Les enjeux économiques de l'intelligence artificielle

tresor.economie.gouv.fr - Rédigé par Besson, Dozias, Faivre, Gallezot, Gouy-Waz, Vidalenc

Publié le 02 avril 2024

  • L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui pourrait générer d’importants gains de productivité, encore peu observables au niveau macroéconomique du fait d’une adoption limitée par les entreprises. Ses effets sur l’emploi sont plus incertains, alors qu’elle pourrait toucher davantage les professions les plus qualifiées, contrairement aux précédentes révolutions technologiques. Les politiques de formation et de concurrence auront un rôle essentiel pour que l’IA bénéficie à tous.

L'intelligence artificielle (IA) désigne l'ensemble des techniques permettant à des machines de simuler l'intelligence humaine. Son développement est une révolution technologique qui, à l'instar des révolutions technologiques précédentes, pourrait générer d'importants bouleversements économiques. Si les travaux de quantification des effets de l'IA sont encore exploratoires, ils permettent d'en appréhender les contours.

Au niveau macroéconomique, il est trop tôt pour distinguer empiriquement un effet sur la croissance, mais de premières études microéconomiques suggèrent des effets positifs significatifs de certaines applications spécifiques de l'IA sur la productivité individuelle des travailleurs. À poste donné, ces gains touchent en particulier les travailleurs les moins productifs, entraînant un rattrapage vis-à-vis des plus productifs. En revanche, les effets de l'IA mesurés sur la productivité des entreprises sont pour le moment modestes. Ceci peut s'expliquer par une adoption encore limitée et inégale au sein des entreprises, plus forte pour les grandes entreprises et celles du numérique.

Les effets théoriques de l'IA sur l'emploi sont incertains. À court terme, ils dépendront de la vitesse de déploiement de l'IA, de l'évolution de certains métiers vers des tâches qui lui sont complémentaires et de la réallocation de la main d'œuvre vers les métiers en croissance. Par ailleurs, les premières estimations empiriques s'accordent sur le fait que les tâches et métiers touchés par l'IA ne seraient pas les mêmes que ceux qui étaient concernés par les précédentes révolutions technologiques. L'IA concernerait davantage les professions qualifiées, du fait de sa capacité à prendre en charge des tâches abstraites et non-routinières, alors que les vagues précédentes de mécanisation et d'informatisation avaient respectivement concerné les emplois non qualifiés et les professions intermédiaires.

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Cybersécurité

Cybersécurité : entre anticipation et adaptation face aux nouveaux défis

journaldunet.com - Chronique de Frédéric Patouly

Publié le 03 avril 2024

À l'heure où les menaces numériques deviennent de plus en plus sophistiquées, la cybersécurité est contrainte d'évoluer rapidement pour rester efficace.

La frontière entre anticipation des risques et adaptation aux nouvelles formes d'attaques s'amenuise, poussant les professionnels de la sécurité à repenser leurs approches.

De la nécessité d'une prévention proactive face à des vulnérabilités toujours plus insidieuses, à l'urgence de répondre aux défis posés par l'intelligence artificielle générative et les stratégies de ransomware ciblées de nouvelles tendances redéfinissent le paysage de la sécurité logicielle. Comment s'armer d'une stratégie à la fois anticipative et adaptative pour naviguer avec assurance dans le cyberespace de demain ?

La primauté de la prévention : un nouveau modèle de sécurité

La tendance la plus significative est le passage d'une correction réactive des vulnérabilités à une prévention proactive. Cette évolution vers la prévention est essentielle dans un monde où les menaces évoluent à une vitesse sans précédent. L'adoption de pratiques telles que l'infrastructure as code permet de sécuriser les environnements dès leur conception, réduisant le risque de vulnérabilités. L'importance de mécanismes de détection avancés pour les images de conteneurs est également soulignée, prévenant l'utilisation d'applications vulnérables. Cette transition vers la prévention marque un changement fondamental, nécessitant des investissements continus en formation et en outils de sécurité.

L'Intelligence Artificielle Générative : une menace silencieuse

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1529365-cybersecurite-entre-anticipation-et-adaptation-face-aux-nouveaux-defis/

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L’ANSSI lance un appel à projet de cybersécurité dans le cadre de France 2030

cyber.gouv.fr - Communiqué

Publié le 04 Avril 2024

L’ANSSI prend part à la stratégie nationale d’accélération pour la cybersécurité pilotée par le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), dans le cadre du plan France 2030. Elle soutient notamment des projets de renforcement de la sécurité numérique portés par des collectivités territoriales et des opérateurs publics de services numériques (OPSN).

Les projets éligibles sont de quatre types différents :

  • Des projets innovants ;
  • Des projets d’initiative locale ;
  • Des projets de déploiement « avancé » ;
  • Des projets de déploiement « fondation ».

Projet innovant

Un projet innovant a pour objectif de créer une nouvelle solution ou service de cybersécurité actuellement indisponible sur le marché ou de faire évoluer une offre disponible sur le marché afin d’y intégrer de nouvelles fonctionnalités. Le candidat peut être toute collectivité territoriale ou OPSN portant ce type de projet.

Projet d’initiative locale

Un projet d’initiative locale vise à aider financièrement un lauréat à déployer des produits et/ou services de cybersécurité au sein d’un territoire. Le candidat doit être une collectivité territoriale ou un OSPN.

Les projets éligibles sont d’une part des projets de sécurisation des systèmes d’information internes du candidat (notamment dans le cadre d’une remédiation ou suite à une évaluation de sécurité numérique réalisée par un prestataire spécialisé) ; d’autre part, des projets visant à mettre à disposition des entités du territoire, des produits ou services de sécurité numérique.

Projet de déploiement « avancé »

Un projet de déploiement « avancé » vise à aider un lauréat mature en cybersécurité à déployer des solutions de sécurité avancées. Les projets éligibles sont (liste non exhaustive).

Lire la suite : https://cyber.gouv.fr/actualites/lanssi-lance-un-appel-projet-de-cybersecurite-dans-le-cadre-de-france-2030

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Des Cybercriminels machiavéliques ! L’IA offensive face à l’IA défensive

linkedin.com - Par Yannick Chatelain

Publié le 1 avril 2024 

Par Dr Sylvie Branco, Professor Senior Technology Innovation Management à Grenoble Ecole de Management  (GEM)/ Ecosystem Partnerships Leader (IRT Nanoelec Institute, UGA/MIAI (Institute of AI) & Dr. Chatelain Yannick Chatelain Associate Professor IT / DIGITAL à Grenoble Ecole de Management (GEM) & GEMinsights Content Manager.

IA offensive contre IA défensive : pourquoi ce sujet est-il à la une des préoccupations, non seulement des experts, des chercheurs mais aussi des entreprises et des citoyens ? Pourquoi l’IA générative (au service de l’IA offensive) semble-t-elle décupler la puissance des cybercriminels de manière incontrôlable tant leurs attaques sont sophistiquées et évolutives ? Quelles sont les spécificités de cette criminalité numérique ? Qui est concerné, dans quelle mesure et comment s’en prémunir ? Finalement, le contexte actuel, indéniablement propice à la cybercriminalité, ne nous impose-t-il pas de changer drastiquement les modalités de défense en œuvre ?

Depuis des dizaines d’années, le numérique s’immisce dans toutes les sphères de nos vies et de nos objets. Cela a démarré avec la démocratisation de l’informatique via l’ordinateur d’abord centralisé puis personnel, puis relié à Internet et sa puissance de communication. Ensuite, de nombreux objets et systèmes sont devenus numériques, interactifs et connectés comme les voitures pour maintenant, avec l’avènement de l’IA notamment, permettre le développement de systèmes intelligents qui placent la data au centre de tout développement, économique, social et environnemental. Ainsi, si les cartes de crédit et le paiement en ligne sont une cible privilégiée des cybercriminels, le champ des potentiels n’a de cesse de s’élargir.

Lire la suite : https://www.linkedin.com/in/sylvie-blanco-8472a01/

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L'IA s'impose dans les entreprises pour l'automatisation IT et la sécurité

lemondeinformatique.fr - Michael Cooney / IDGNS (adapté par Jean Elyan) 

Publié le 03 Avril 2024

Selon une étude d'IBM, les grandes entreprises utilisent surtout l'IA pour l'automatisa-tion des processus IT, la sécurité et la détection des menaces.

La plus grande disponibilité des outils de développement, la volonté de réduire les coûts et l'automatisation favorisent l'adoption de l'IA par les entreprises. Mais certains défis liés aux compétences des employés, à la complexité des données et aux préoccupations éthiques restent des obstacles à l'adoption plus large de la technologie. Telles sont quelques-unes des principales conclusions de l’étude publiée par IBM, qui a interrogé 8 500 professionnels de l’IT dans le monde entier pour évaluer le déploiement de l'IA dans les entreprises de plus de 1 000 employés. Celle-ci révèle qu'environ 42 % des entreprises utilisent déjà activement l'IA et que 59 % d'entre elles prévoient d'accroître leur utilisation et leurs investissements dans la technologie. Toujours selon cette étude, les entreprises de 1 000 employés ou moins sont moins susceptibles d'adopter l'IA à usage général et l'IA générative que les grandes entreprises. « Des outils d'IA plus accessibles, la volonté d'automatiser les processus clés et la présence toujours plus importante de fonctions d'IA intégrées dans les applications commerciales prêtes à l'emploi sont les principaux facteurs de l'expansion de l'IA au niveau de l'entreprise », a déclaré Rob Thomas, vice-président senior d'IBM Software, dans un communiqué. « Les entreprises utilisent l'IA quand la technologie peut rapidement avoir un impact profond, par exemple pour l'automatisation des processus IT, le travail numérique et le service à la clientèle », a-t-il ajouté.

L'IA contribue à des fonctions organisationnelles très diverses, l'automatisation des processus IT et le marketing étant les applications les plus populaires. À l'avant-garde de l'utilisation de l'IA dans leur entreprise, les professionnels de l’IT soulignent l'importance de pouvoir construire et exécuter des projets d'IA quel que soit le lieu où résident leurs données. Selon l'étude, la confiance dans ces capacités est élevée, car la plupart des professionnels de l’IT sont convaincus que leur entreprise dispose des bons outils pour trouver des données dans l'ensemble de l'entreprise. Au cours des deux dernières années, un grand nombre d’entreprises qui explorent ou déploient déjà l'IA, ont accéléré leur déploiement, la « recherche et le développement » et « l'amélioration des compétences du personnel » apparaissant comme des priorités d'investissement, a déclaré IBM.

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-ia-s-impose-dans-les-entreprises-pour-l-automatisation-it-et-la-securite-92786.html 

Désinformation

Face au risque de désinformation, Meta identifiera les contenus générés par l'IA dès mai

information.tv5monde.com - Par Kilian Fichou © 2024 AFP

Publié le 05 Avril 2024

Le géant américain Meta va identifier sur ses réseaux sociaux les sons, images et vidéos générés par l'intelligence artificielle (IA) à partir du mois de mai, une décision prise sur fond de lutte contre la désinformation AFP/Archives SEBASTIEN BOZON

Le géant américain Meta va identifier sur ses réseaux sociaux les sons, images et vidéos générés par l'intelligence artificielle (IA) à partir du mois de mai, une décision prise sur fond de lutte contre la désinformation dans une année riche en scrutins électoraux.

"Nous prévoyons de commencer à étiqueter les contenus générés par l'IA en mai 2024", a expliqué vendredi dans une note de blog Monika Bickert, vice-présidente en charge des politiques de contenus de la maison mère de Facebook, Instagram et Threads, précisant que la mention "Made with AI" allait être apposée "sur un plus grand nombre de contenus vidéo, audio et images" que précédemment.

Ces contenus seront marqués par la plateforme si elle détecte "des indicateurs d'image IA conformes aux normes de l'industrie" ou si "des personnes indiquent qu'elles mettent en ligne des contenus générés par l'IA", a-t-elle souligné.

Outre la détection de marqueurs visibles, Meta compte aussi déceler toute trace de "watermarking", une forme de "tatouage" numérique qui consiste à insérer une marque invisible à l'intérieur d'une image lorsqu'un outil utilisant l'IA la génère.

"Un filtre, c'est mieux que rien mais il y aura forcément des trous dans la raquette", relève auprès de l'AFP Nicolas Gaudemet, directeur IA du cabinet Onepoint.

Lire la suite : https://information.tv5monde.com/economie/face-au-risque-de-desinformation-meta-identifiera-les-contenus-generes-par-lia-des-mai

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Google déploie ses outils de fact-checking en France : comment y accéder ?

blogdumoderateur.com - Par Etienne Caillebotte

Publié le 04 avril 2024

La firme de Mountain View a développé une série d’outils permettant de détecter des informations ou des images trompeuses sur son moteur de recherche.

Google s’attaque aux fake news et à la désinformation

Google s’arme pour lutter contre la désinformation et la prolifération d’informations trompeuses sur son moteur de recherche. En marge de la Journée internationale du fact-checking, le géant de la Silicon Valley a déployé une série de fonctionnalités permettant de « décoder rapidement les informations » apparaissant dans les résultats et de « comprendre le contexte des informations que l’on peut apercevoir en ligne », nous apprend un blog post publié ce mardi 2 avril.

Le but de la manœuvre : aider les utilisateurs à juger, en quelques secondes, de la crédibilité d’un site, d’une information, ou d’une image apparaissant dans ses résultats de recherche. Ces outils de fact-checking, qui sont aujourd’hui accessibles dans plus de 40 langues, dont le français, existaient déjà depuis l’année dernière, mais n’avaient été déployés qu’à l’échelle des pays anglophones.

Quels sont les outils de fact-checking proposés par Google ?

Dans son blog post, Google a annoncé le déploiement global de trois outils, nommés « À propos de ce résultat, « À propos de cette image » et « Fact Check Explorer ». On vous explique leur principe.

À propos de ce résultat

Lancée en version bêta en février 2021, la fonctionnalité « À propos de ce résultat »  vous permet « d’obtenir davantage de contexte sur un site web avant de cliquer », précise le blog post. En cliquant sur le menu à trois points (voir exemple ci-dessous) sur un résultat de recherche, un encart apparaît à droite de votre écran. Celui-ci « affichera des informations sur le site web, dont sa description sur Wikipédia, lorsque disponible, ainsi que des avis d’autres utilisateurs », précise le blog post. Il deviendra alors plus facile de juger de la fiabilité d’un site, ainsi que de la véracité des informations qu’il diffuse, en apprenant notamment s’il a été épinglé, par le passé, pour de la propagation d’informations fausses, trompeuses, ou non vérifiées.

Lire la suite : https://www.blogdumoderateur.com/google-outils-fact-checking-france/ 

Quantique

Le futur superordinateur de Microsoft et d'OpenAI coûtera 100 milliards de dollars et fonctionnera à l'énergie nucléaire

lesnumeriques.com - Par Mayence Glineur

Publié le 04 avril 2024

Plus rien n'arrête Microsoft et OpenAI. Non contentes d'avoir contribué à faire entrer l'intelligence artificielle dans une nouvelle ère, les deux entreprises se lancent dans un nouveau projet aux proportions pharaoniques.

Derrière des outils tels que ChatGPT, Gemini (anciennement Bard) et Midjourney se cachent des centres de données très performants. Ces infrastructures assurent autant l'entraînement des IA génératives que leur fonctionnement quotidien. Dans la course à la puissance, les leaders de l'industrie doivent donc investir des sommes colossales dans ce type d'infrastructures, coûteuses à construire et à exploiter. Et si les sommes en jeu semblaient jusque-là impressionnantes, le nouveau devis de Microsoft et d'OpenAI l'est plus que jamais.

100 milliards de dollars : c'est le coût de développement du prochain super-ordinateur du duo américain. Le projet est baptisé Stargate, en référence à la série de science-fiction du même nom lancé dans les années 90. Mais ici, il n'est pas question de voyager vers d'autres étoiles, mais bien de projeter les deux géants américains dans un avenir plus ou moins proche. Selon les informations recueillies par The Information, il sera chargé de faire fonctionner leurs futurs projets d'intelligence artificielle pendant plusieurs années, et devrait être lancé en 2028.

Mais, qui dit superordinateur et centre de données, dit aussi consommation d'énergie. Et, sur ce point, Stargate fait carrément dans la démesure, puisqu'il devrait consommer jusqu'à 5 gigawatts d'électricité à plein régime. Soit l'équivalent... d'un douzième de la capacité nucléaire française, note Le Point.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/intelligence-artificielle/le-futur-superordinateur-de-microsoft-et-d-openai-coutera-100-milliards-de-dollars-et-fonctionnera-a-l-energie-nucleaire-n220407.html

Blockchain

La Banque de France et la BRI explorent la blockchain pour les paiements transfrontaliers. Nom de code : Agora

finyear.com - Par Anne-Laure Allain

Publié le 04 avril 2024

Sept banques centrales - dont la Banque de France pour l'Eurosystème - avec l'appui de la BRI (la banque centrale des banques centrales) viennent d'officialiser le lancement du projet Agora.
Avec l'appui de structures privées qui seront bientôt sélectionnées et coordonnées par l'Institut de la Finance Internationale, elles exploreront de concert, comment la tokenisation de monnaie de banque centrale et de monnaie de banque commerciale, pourront à termes, améliorer le système monétaire, et notamment les paiements transfrontaliers.
Parmi les objectifs principaux : gagner en rapidité et en coûts sur les paiements internationaux tout en garantissant leur sécurité et en limitant le risque de malversations.

Vous vous souvenez de ce débat ou de ce mini "buzz" (si le mot existe encore) qui consistait à expliquer pourquoi les salaires de ce mois de mars 2024 risquaient d'être versés sur les comptes bancaires des salariés début avril, et ce, en raison de la fermeture de certaines structures, dont Target 2 gérée par la BCE (système de paiement qui gère les virements entre les structures bancaires européennes).

Et pourquoi cette fermeture ? Parce que le vendredi précédant le lundi de Pâques est férié dans certains pays de l'Union.

De nombreuses voix dans l'écosystème blockchain avaient souligné qu'en utilisant la technologie, cette situation n'aurait pas eu lieu.

Il semblerait qu'une nouvelle fois, la Banque de France soit plus en pointe sur le sujet qu'on ne se l'imagine...

Ce jeudi 4 avril, elle a dévoilé avec 6 autres banques centrales - la Banque du Japon, la Banque de Corée, la Banque du Mexique, la Banque nationale suisse, la Banque d'Angleterre et la Réserve fédérale de New York - elle allait participer en représentation de l'Eurosystème, à un projet explorant la blockchain. Nom de code : Agora.

Lire la suite : https://www.finyear.com/La-Banque-de-France-et-la-BRI-explorent-la-blockchain-pour-les-paiements-transfrontaliers-Nom-de-code-Agora_a50697.html 

5G

Des réseaux 5G privés pour remplacer une 5G publique faiblarde ? Panasonic lance des tests en Europe

clubic.com - Par Alexandre Boero, Chargé de l'actualité de Clubic

Publié le 05 avril 2024 

Panasonic a annoncé, vendredi, mettre à disposition de ses clients européens des réseaux 5G privés. L'idée est ici de répondre aux besoins de connectivité, dans le cas où les réseaux traditionnels ne conviennent plus.

Pour les utilisateurs, et ici plus particulièrement les entreprises, les besoins d'une connectivité rapide et sécurisée ont augmenté ces dernières années. L'arrivée de la 5G est, pour beaucoup, considérée comme un réel progrès, mais elle présente ses limites, comme toute technologie. Panasonic a ainsi dévoilé, ce vendredi 5 avril 2024, une initiative visant à rendre les réseaux 5G privés faciles à installer et à exploiter en Europe. C'est sur son campus, à Munich, que la société a ouvert son premier environnement de test.

Panasonic vante les mérites des réseaux 5G privés

C'est en partenariat avec des fournisseurs de services 5G-as-a-service (en tant que service) que Panasonic propose de tester des réseaux 5G privés entièrement personnalisés, en vantant une latence « ultra-faible ».

Ces réseaux offrent donc des temps de réponse plus rapides, des vitesses de téléchargement (montantes et descendantes) toujours plus performantes et une fiabilité de connexion accrue.

Panasonic propose ici de simplifier l'installation, la configuration et la maintenance des réseaux 5G privés. Ce mécanisme est présenté au Centre d'expérience client du campus Panasonic de Munich. La société japonaise a installé sur place deux cellules, qui permettent à ses clients et partenaires d'éprouver les capacités des réseaux 5G privés.

Lire la suite : https://www.clubic.com/actualite-523359-des-reseaux-5g-prives-pour-remplacer-une-5g-publique-faiblarde-panasonic-lance-des-tests-en-europe.html

CNIL

Données personnelles et IA : l’apport des normes ISO/IEC 27701 et 42001

cnil.fr - Communiqué

Publié le 02 avril 2024

La norme internationale ISO/IEC 27701 décrit la gouvernance et les mesures de sécurité à mettre en place pour les traitements de données personnelles. La norme ISO/IEC 42001 est, quant à elle, destinée aux organismes qui fournissent ou utilisent des systèmes d’IA. 

Des normes pour la protection des données personnelles

Qu'est-ce que la norme 27701 ?

Depuis de nombreuses années, la sécurité informatique bénéficie de deux normes internationales reconnues :

  • • l’ISO/IEC 27001, qui certifie un « système de management de la sécurité de l’information » ;
  • • l’ISO/IEC 27002, qui détaille les bonnes pratiques pour la mise en œuvre des mesures de sécurité nécessaires.

Afin de standardiser et de renforcer la protection des données personnelles, la norme ISO/IEC 27701, publiée en août 2019, complète ces deux normes en définissant :

  • un « système de management de la protection de la vie privée » étendu pour inclure les particularités des traitements de données personnelles :
    • détermination du rôle de l’organisme à certifier (responsable de traitementsous-traitant) ;
    • gestion unifiée des risques informatiques pour l’organisme et des risques pour la vie privée des personnes, désignation d’un responsable pour la protection de la vie privée (dans le cadre de l’ISO/IEC 27701, il s’agit du délégué à la protection des données) ;
    • sensibilisation des personnels, classification des données, protection des supports amovibles, gestion des accès et chiffrement des données, sauvegarde des données, journalisation des événements ;
    • conditions de transferts de données, protection de la vie privée dès la conception et par défaut (privacy by design and by default), gestion des incidents ;
    • conformité aux exigences légales et réglementaires, etc.

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/liso-27701-une-norme-internationale-pour-la-protection-des-donnees-personnelles

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RGPD : 5 ans et des violations de données qui grimpent

zdnet.fr - Par Christophe Auffray

Publié le 04 avril 2024

Depuis son application, 17.483 notifications de violations de données ont été notifiées à la Cnil et suivent une tendance à la hausse depuis 2018. Le secteur privé représente environ deux tiers des déclarations à la CNIL. 

L’heure reste au bilan pour la Cnil concernant le RGPD. L’Autorité de protection des données personnelles témoignait plus tôt cette année du record de sanctions infligées en 2023. Au total : 168 mises en demeure, 33 rappels à la loi et 42 amendes (pour près de 90 millions d’euros).

Début mars, le régulateur se penchait sur la mesure de l’impact du règlement, soulignant notamment un biais de la régulation : sa tendance à favoriser les grands acteurs du numérique. Motif : ils disposent de plus de moyens à consacrer à la conformité.

Notifications ne riment pas avec nombre réel d’incidents

Mais le RGPD couvre aussi les violations de données personnelles et leur notification à la Cnil. La Commission a publié un bilan de ces incidents déclarés. Résultat : entre mai 2018 et mai 2023, 17.483 violations de données lui ont été notifiées.

“Ce volume ne reflète pas le nombre réel d’incidents puisqu’un même évènement, tel qu’un piratage, peut donner lieu à de multiples notifications”, prévient le régulateur. Une cyberattaque d’un prestataire peut ainsi conduire celui-ci à en informer la Cnil.

Les clients de l’entreprise procéderont parallèlement à leurs propres déclarations. Pour autant, l’autorité note que le nombre de violations de données notifiées a augmenté avec les années. Mais là aussi, il est complexe d’en tirer des conclusions.

Difficile “de faire la part entre la meilleure prise en compte du RGPD par les acteurs et une éventuelle amplification des menaces sur les données personnelles”, commente la Commission. Des observations sont néanmoins possibles.

Les administrations pèsent 18% des déclarations

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/rgpd-5-ans-et-des-violations-de-donnees-qui-grimpent-390268.htm

Atos - Eviden

IGM Financial choisit Eviden pour la fourniture de services de cloud computing

eviden.com - Communiqué

Publié le 3 avril 2024

Eviden, la ligne d’activités d’Atos leader dans le digital, le cloud, le big data et la sécurité, annonce aujourd’hui avoir été sélectionnée par IGM Financial Inc. (IGM) (TSX : IGM), une société de gestion de patrimoine et d’actifs de premier plan au Canada, dans le cadre d’un contrat d’une durée d’un an pour la migration de ses actifs de centre de données existants vers une solution moderne, agile et sécurisée basée sur les plateformes Microsoft Azure et Google Cloud.

Grâce à sa suite d’outils Cloudamize Studio, à Cloud Migration Center et à ses capacités de pointe en matière de modernisation, Eviden accompagnera la transformation numérique en cours d’IGM et soutiendra la migration de l’entreprise vers le cloud.

L’évaluation des risques étant essentielle au processus du client, l’expertise d’Eviden dans la mise en œuvre d’une architecture agile et évolutive permettra à IGM d’atténuer les risques et de garantir une meilleure visibilité pour le reporting et la remédiation. La fourniture combinée de solutions offrira à IGM un modèle cloud natif qui permettra d’obtenir un retour sur investissement et de générer des résultats commerciaux grâce à un contrôle, une vitesse et une évolutivité améliorés.

« L’accent mis sur les partenariats d’Eviden entre clients et hyperscalers s’inscrit dans une stratégie visant à regrouper compétences et connaissances spécialisées pour garantir un processus de transformation réussi et efficace », a déclaré Ed Nemes, Directeur d’Eviden au Canada, Groupe Atos. « Cette collaboration renforce notre position sur le marché canadien des services financiers et constitue une étape majeure dans les efforts déployés par IGM pour moderniser ses plateformes technologiques, mais aussi assurer des opérations technologiques durables et innovantes dans un paysage commercial en rapide évolution. »

« Nous sommes ravis de collaborer avec Eviden. Sa solide expertise nous permettra d’accélérer et de moderniser notre infrastructure technologique », a déclaré Sam Burns, Directeur des systèmes d’information d’IGM Financial. « Il s’agit d’un tournant majeur dans notre transformation numérique qui nous permettra de mieux répondre aux besoins financiers des Canadiens. »

Lire la suite : https://eviden.com/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/igm-financial-choisit-eviden-pour-la-fourniture-de-services-de-cloud-computing/ 

Thales

Thales réorganise ses projets d'IA pour systèmes critiques

Emmanuelle Delsol, publié le 03 Avril 2024

L'industriel Thales spécialisé dans la défense, l'aéronautique et la spatial, rationalise ses développements de solutions d'IA pour systèmes critiques au sein d'une nouvelle organisation de 600 experts en IA, sciences physiques et métier.

Comme nombre de très grands industriels, Thalès n'a pas attendu ChatGPT pour exploiter l'intelligence artificielle. « Nous y travaillons depuis les années 90, rappelle Patrice Caine, Pdg de l'industriel de l'électronique pour la défense, l'aéronautique et le spatial civils et militaires, à l'occasion d'une conférence de presse. À l'époque, il s'agissait cependant uniquement de projets de recherche. » Les capacités de calcul et volumes de données disponibles ne permettant alors pas de passer à l'échelle. « Par ailleurs, notre IA n'est pas celle qui se voit, mais une IA de systèmes critiques, poursuit-il. Et dans ce domaine, nous avons des ambitions fortes. »Patrice Caine, Pdg 

Les IA pour systèmes critiques que développe Thalès servent ainsi à traiter les données produites ou captées par ses équipements ou à aider les opérateurs à prendre des décisions. Des développements algorithmiques, mais aussi matériels, qui exigent une connaissance des technologies, mais aussi des métiers et des produits qui doivent être petits et légers, et peu consommateurs en énergie.

L'IA améliore, par exemple, la précision lors de l'identification d'objets. Thalès a ainsi mis au point une analyse des signaux radar en opération militaire, qui sait distinguer en quelques secondes un véhicule militaire d'un oiseau ou d'un nuage de sable soulevé par le vent. Une IA développée à partir de l'expertise des opérateurs radar. Une autre solution analyse les signaux radars pour la surveillance maritime afin de classifier par taille les navires repérés en quelques secondes. En matière d'aide à la décision, l'industriel a aussi développé une aide au contrôle aérien, qui s'appuie sur du machine learning, pour des aéroports confrontés à une forte densité de vols. Objectif : optimiser l'exploitation de l'aéroport avec un flux d'avions continu qui réduit également l'empreinte carbone des appareils.

Analyse des données des capteurs et aide à la décision

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