Mobilité

La Région Normandie et les collectivités normandes demandent la labellisation par l'Etat du projet de SERM

metropole.metropole-rouen-normandie.fr

Hervé Morin, Président de la Région Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Bernard Leroy, Président de la Communauté d'Agglomération Seine-Eure, et Christophe Bouillon, Président de la Communauté de communes de Caux-Austreberthe, sollicitent l'Etat pour qu'il procède à la labellisation du projet de SERM (Service Express Régional Metropolitain) à Rouen, dorénavant défini par la loi du 27 décembre 2023.

Par un courrier adressé à Patrice Vergriete, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition Ecologique, les Présidents ont également exposé l'avancement du travail collectif sur ce projet de valorisation des transports sur le périmètre du bassin de mobilité « Cœur Vallée de Seine ».

Les collectivités de la région Rouennaise ont d'ores et déjà intégré les enjeux du développement d'un système de transport performant qui réunit l'ensemble des modes de transport, dans une logique de report modal et de vision service au voyageur.

La Région et les collectivités normandes ont ainsi collaboré dès 2011 à la mise en place d'un système de billettique interopérable et ont créé en 2015 le syndicat mixte Atoumod, en charge du support multimodal régional et du développement de l'intégration tarifaire en Normandie.

Dès 2016, un groupe de travail précurseur, composé de l'Etat, de la Région, de la Métropole Rouen Normandie, de SNCF Réseau s'est engagé dans une réflexion sur l'usage du train comme mode urbain, en lien avec l'actualisation du PDU de l'agglomération et la nécessité de préfigurer le service ferroviaire dans la perspective de l'arrivée de la LNPN.

Le périmètre d'étude est formé de 23 gares formant le cœur de l'étoile ferroviaire, sur les trois aires urbaines de Rouen, Louviers et Yvetot qui comptabilisent près de 730 000 habitants et 300 000 emplois. L'Enquête Ménages Déplacements de 2017 y dénombre chaque jour 2,43 millions de déplacements tous modes et tous motifs. A ce jour, ce sont plus de 150 000 véhicules qui entrent ou sortent quotidiennement de la métropole de Rouen, générant des flux de 40 000 à 70 000 véhicules sur les principaux axes d'entrée de la ville-centre. Au final, plus de 80 % des kilomètres parcourus en voiture vers la ville-centre sont liés à des déplacements supérieurs à 6 km, donc sur des distances où seul le train peut concurrencer l'automobile.

Lire la suite : https://www.metropole-rouen-normandie.fr/presse/2024/la-region-normandie-et-les-collectivites-normandes-demandent-la-labellisation-par-letat

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CONSULTATION PUBLIQUE - Avenant au contrat de plan État - Région des Pays de la Loire 2021-2027 relatif au volet « Infrastructures de transport et mobilités »

prefectures-regions.fr - Communiqué

Publié le 29 avril 2024

La signature du protocole d’accord sur le futur volet « Infrastructures de transport et mobilités » du Contrat de Plan Etat-Région 2021-2027, le 16 novembre 2023, a acté un montant inédit d’un milliard d’euros d’investissements pour les mobilités en Pays de la Loire sur la période 2023-2027.

Outre la poursuite des grands projets prévus au contrat d’avenir et visant à renforcer l’accessibilité de la région, les investissements prévus font une large place à l’accélération de la décarbonation des modes de transports et aux déplacements du quotidien de tous les ligériens, en tenant compte des spécificités et de la diversité de nos territoires.

 Ce protocole doit se concrétiser sous la forme d’un avenant au contrat de plan État – Région qui formalisera cette ambition.

 En application de la directive européenne 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’incidence de certains plans et programmes sur- l’environnement, traduite en droit français dans le code de l’environnement (articles L122-8 et R122-22), le préfet de région et la présidente du Conseil régional des Pays de la Loire organisent une consultation du public sur le projet d’avenant au contrat de plan Etat - Région 2021-2027 relatif au volet « « Infrastructures de transport et mobilités »

Cette consultation se déroule du 30 avril 2024 au 30 mai 2024

Lire la suite : https://www.prefectures-regions.gouv.fr/pays-de-la-loire/DOCUMENTS-PUBLICATIONS/Consultation-du-public/CONSULTATION-PUBLIQUE-CPER-Pays-de-la-Loire-2021-2027-Infrastructures-de-transport-et-mobilites

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Opération mobilité électrique : nous vous accompagnons pour recharger vos batteries sur autoroute.

vimci-autoroutes.com - Communiqué

Publié le 29 avril 2024

Vous prévoyez de voyager pour les ponts de mai ? Du 3 au 12 mai, des équipiers dédiés à la mobilité électrique vous accueillent sur plusieurs aires du réseau VINCI Autoroutes. Leur rôle ? Vous aider à vous recharger lors de votre pause.

Des voituriers à votre disposition pour vous aider à vous recharger lors de votre pause

 Si vous prévoyez de prendre l’autoroute avec un véhicule électrique, vous vous êtes sans doute posé quelques questions pratiques : sur quelles aires m’arrêter ? En combien de temps mon véhicule sera rechargé ? Avec quel mode de paiement puis-je régler ? Est-ce que je vais trouver un point de recharge disponible sur toutes les aires ?.... 
Que vous soyez habitué ou novice en matière de mobilité électrique, nous sommes là pour vous accompagner. A l'occasion du fort trafic attendu lors de grands week-ends de mai, nous vous proposons un service gratuit d'aide à la recharge pour votre véhicule électrique.
Sur plusieurs aires du réseau VINCI Autoroutes (47 aires en tout dont 31 aires Totalenergies, 13 aires Ionity et 2 aires Engie Vianeo), ces voituriers sont à votre disposition tout au long de la journée. Leur mission consistera entre autres à :

Lire la suite : https://www.vinci-autoroutes.com/fr/actualites/services-et-aires/operation-mobilite-electrique/ 

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Il existe un passe Navigo avantageux qui ne coûte pas 86 € tous les mois

Méconnu mais pratique

numerama.com - Par Nelly Lesage

Publié le 3 mai 2024

Le forfait Navigo Liberté+ est moins connu que les passes mensuels et annuels. C’est pourtant une option intéressante si vous voyagez dans Paris en métro et RER. Voici ce qu’il faut savoir sur ce titre de transport d’Île-de-France Mobilités.

À côté des classiques passes Navigo Mois et Annuel, le passe Liberté+ est un forfait moins connu des Franciliens. Pourtant, le passe Navigo Liberté+ va enfin permettre de voyager dans toute l’Île-de-France, a-t-on appris le 2 mai 2024. Pour l’instant, la possibilité n’est ouverte qu’à une poignée de testeurs, utilisant ce passe sur leur smartphone Android.

Vous voyagez à Paris et hésitez à opter pour un passe Navigo Liberté+ ? Voici tout ce qu’il faut savoir avant de vous décider.

Quels sont les différents passes Navigo ?

Il existe différents types de passes Navigo. Le choix du support de vos titres de transport dépend de votre fréquence de voyage à Paris et en Île-de-France.

Si vous voyagez régulièrement, il est recommandé d’opter pour :

• Le passe Navigo Annuel,

• Le passe Imagine R, destiné aux élèves ou étudiants.

Si vous ne voyagez qu’occasionnellement, il vaut mieux se tourner vers :

• Le passe Navigo Easy,

• Le passe Navigo Découverte,

• Le ticket en carton.

Ces supports permettent de charger différents titres de transports.

C’est quoi, un contrat Navigo Liberté+ ?

Lire la suite : https://www.numerama.com/vroom/1736982-comment-fonctionne-le-passe-navigo-liberte-pour-se-deplacer-dans-paris.html

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Programme anti-embouteillages : la vie sans bouchons

lillemetropole.fr - Communiqué

Publié le 02 mai 2024

Après une expérience réussie sur l’A1 et l’A23, la MEL poursuit le programme anti-embouteillages « Changer ça rapporte » ? sur l'A25 et la RN41. Êtes-vous concerné ? Comment vous inscrire ?

Au compteur

Pour ceux qui n’ont pas encore l’info, reprenons. À la rentrée dernière, la Métropole a décidé de lancer un programme anti-embouteillages. Une première en France ! Le principe ? Proposer aux automobilistes qui empruntent régulièrement l’A1 et l’A23 d’éviter les bouchons aux heures de pointe et les récompenser en leur permettant de gagner jusqu’à 80 € par mois. Résultat ? Ensemble, les participants au programme « Changer ça rapporte » ont permis de réduire les bouchons sur ces tronçons. Plus de 2 000 trajets ont été évités (60 % sur l’A1 et 40 % sur l’A23) : bravo aux 2 500 automobilistes engagés ! Chaque participant a, en moyenne, évité quatre trajets par semaine. Comment ? En optant pour le télétravail (43 %), le décalage des horaires de travail (34 %), les transports en commun (10 %), le covoiturage (9 %) ou les modes doux (4 %). Sur le volet qualité de l’air, le programme est également gagnant : 1 067 tonnes de CO2 ont été « évitées » depuis septembre dernier.

Vous empruntez l’A25 et/ou la RN41 ? Inscrivez-vous !

Quels sont les critères pour s’inscrire ? Fréquenter au quotidien l’A25 et/ou la RN41, entre 7 h et 9 h et entre 16 h 30 et 18 h 30, pour aller travailler dans la métropole, et être seul dans sa voiture. Le but ? Vous évitez les bouchons et testez un changement d’habitudes qui peut vous rapporter jusqu’à 80 € par mois*. Et vous vous engagez pour le territoire : les trajets évités devraient permettre de réduire le trafic sur ces axes et contribuer à une amélioration de la qualité de l’air.

Mode d’emploi

Lire la suite : https://www.lillemetropole.fr/actualites/programme-anti-embouteillages-la-vie-sans-bouchons

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Paris : Le prolongement de la ligne de métro 14 ouvrira fin juin

20minutes.fr - Par 20 minutes avec AFP

Publié le 28 avril 2024

TRANSPORTS • La présidente de la région Ile-de-France et des transports franciliens, Valérie Pécresse, a assuré ce dimanche que le prolongement de la ligne 14 serait effectif avant l’été.

Le prolongement de la ligne de métro automatique 14 au nord et au sud de Paris sera effectif « fin juin », soit un mois environ avant les Jeux olympiques, a confirmé au Parisien la présidente de la région Ile-de-France et des transports franciliens Valérie Pécresse.

Après le tramway T3b jusqu’à la porte Dauphine, qui vient d’être inauguré, « en mai aura lieu l’ouverture de l’extension du RER E de Saint-Lazare à Nanterre. Puis, début juin, le prolongement de la ligne 11 du métro vers Rosny-Bois-Perrier et fin juin, la ligne 14 de Saint-Denis-Pleyel à Orly-Aéroport », a détaillé Valérie Pécresse dans un entretien au Parisien publié en ligne dimanche.

Une artère indispensable aux JO

La ligne sera une artère indispensable aux Jeux olympiques (JO), puisque à Saint-Denis se trouvent plusieurs sites olympiques dont le village des athlètes et le Stade de France. Depuis des années, tout le calendrier du chantier a été calé pour que tout soit prêt avant les Jeux.

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/paris/4088706-20240428-paris-prolongement-ligne-14-ouvrira-fin-juin-assure-valerie-pecresse

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Mobilité dans les territoires ruraux : un constat préoccupant et des propositions

maire-info.com - Par Franck Lemarc © Secours catholique

Le Secours catholique vient de publier un rapport sur la mobilité en milieu rural, qui insiste sur « l'urgence de changer de modèle dans ces territoires » : le manque de transports collectifs dans les territoires ruraux est une cause « d'enclavement » et de précarisation de la population. 

Au moment de la présentation de la loi d’orientation sur les mobilités (LOM), celle qui était alors ministre des Transports, Élisabeth Borne, avait inventé l’expression de « zones blanches de la mobilité »  – qu’elle avait promis d’éradiquer en créant des autorités organisatrices de la mobilité dans les zones rurales. Elle avait, alors, dénoncé « l’assignation à résidence »  de certains habitants des villages, privés de solution de transport collectif et enchainés à la voiture individuelle. 

Cinq après la LOM, où en est-on ? C’est la question que s’est posé le Secours catholique, qui a mené une large enquête en association, notamment, avec la Fédération des usagers de la bicyclette, la Croix-Rouge, Emmaüs, le Réseau action climat et France nature environnement. 

Désertifications

Avec au final la publication d’un rapport intitulé Territoires ruraux en panne de mobilité, qui s’ouvre sur un verbatim d’une habitante d’un village rural en situation de précarité : « Si personne ne vient me chercher en voiture, je ne peux rien faire. » « Être sans voiture dans ces territoires, c’est synonyme de renoncement, de précarisation, voire d’isolement social complet, car c’est toute la vie quotidienne qui est affectée : l’accès aux soins, à l’emploi, aux loisirs, à l’alimentation, etc. », écrit Véronique Devise, présidente du Secours catholique. Mais au-delà du constat, les auteurs du rapport veulent proposer des solutions, convaincus que « les territoires ruraux sont sources d’innovation et peuvent être des fers de lance de la transition écologique juste et accessible… pourvu qu’on leur en donne les moyens ».

Lire la suite : https://www.maire-info.com/ruralit%C3%A9/mobilit%C3%A9-dans-les-territoires-ruraux-un-constat-pr%C3%A9occupant-et-des-propositions-article-28581

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Mois de la Mobilité : trente jours pour mieux se déplacer

grenoblealpesmetropole.fr - Par Communiqué

Publié le 2 mai 2024

Le mois de mai est placé sous le signe de la mobilité dans l'agglomération grenobloise, avec en point d'orgue la Faites du vélo, événement organisé par le Smmag depuis neuf ans.

Trente jours pour parler déplacements du quotidien : dans la métropole grenobloise, le mois de mai sera consacré à la mobilité. Une série d'événements est proposée pour valoriser toutes les mobilités douces (transports en commun, vélo, covoiturage, véhicules électriques...) et expliquer tous les accompagnements mis en place par Grenoble Alpes Métropole afin de faciliter la transition du territoire.

Le Smmag est bien évidemment un acteur majeur de ce mois de mai, avec sa désormais traditionnelle Faites du Vélo, du 13 au 26 mai. Outre le Concours des écoles à vélo, qui a mobilisé 142 écoles et 18 000 élèves l'an dernier, des animations grand public festives sont prévues : Grande kermesse du vélo à Grenoble, CinéCyclo à Jarrie, concert cyclo avec Gustus et Mélo à Saint-Paul-de-Varces, visites guidées en bicyclette, découverte du vélo à assistance électrique au cours de balades guidées...

Voir le programme de la Faites du Vélo

Parallèlement à cet événement, Grenoble Alpes Métropole propose, en partenariat avec les communes et structures du territoire, une visite originale d'un parking public, conférences sur l'autopartage avec Citiz, Fête du vélo à Pont-de-Claix, Repair Café à Vif, atelier sur la recharge des véhicules électriques...

Voir le programme du Mois de la Mobilité

Lire la suite : https://www.grenoblealpesmetropole.fr/actualite/247/45-mois-de-la-mobilite-trente-jours-pour-mieux-se-deplacer.htm

Services publics

Le programme « Transparence » : chiffres clés sur la qualité et l'éfficacité des services publics

nord.gouv.fr - Communiqué

Publié le 29 avril 2024

Dans le cadre du programme Action publique 2022 visant à transformer en profondeur l’action publique de l’Etat, le gouvernement s’est fixé, parmi plusieurs objectifs prioritaires, celui d’améliorer la qualité des services publics, en développant une relation de confiance entre les usagers et des administrations engagées à délivrer une information plus transparente sur la qualité de leurs services.

Ce sont toutes les administrations en relation avec les usagers qui publieront des indicateurs de résultats reflétant la satisfaction des usagers. Au sein du ministère de l’intérieur, ce sont 4 068 unités de la gendarmerie nationale en contact direct avec le public, 558 commissariats333 préfectures et sous-préfectures qui vont ainsi donner à voir les résultats de leurs indicateurs, par le biais d’un affichage dans les halls d’accueil du public mais également grâce à une large diffusion sur internet.

À l'issue du premier trimestre 2024, les chiffres partagés par le programme  « Transparence » sont les suivants :

• 4% de satisfaction globale des usagers pour la délivrance des titres.

• 2 jours de délai moyen pour la délivrance des cartes d'identité et passeports.

• 8 jours de délai moyen pour la délivrance des permis de conduire.

• 8% d'appels décrochés en préfecture.

• jours de délai moyen pour la délivrance des certificats d'immatriculation des véhicules (cartes grises).

• 2.7/5 : c'est le score d'effort ressenti par les usagers pour les télé-procédures permis de conduire et certificats d'immatriculation des véhicules (cartes grises).

Pour en savoir plus sur le Programme « Transparence sur la qualité et l’efficacité des services publics », consultez le portail de la modernisation de l'action publique : www.modernisation.gouv.fr/transparence

Vous pouvez également retrouver les précédents résultats du programme « Transparence » en cliquant ici : https://www.nord.gouv.fr/Publications/Programme-Transparence-sur-la-qualite-et-l-efficacite-des-services-publics

Lire la suite : https://www.nord.gouv.fr/Actualites/Actualites/Le-programme-Transparence-chiffres-cles-sur-la-qualite-et-l-efficatite-des-services-publics

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Pour une préservation de nos services publics

senat.fr

Question écrite n°11450 - 16e législature

Les informations clés

Question de M. COURTIAL Édouard (Oise - UC) publiée le 02/05/2024

M. Édouard Courtial attire l'attention de M. le ministre de la transformation et de la fonction publiques sur les risques inhérents à la dématérialisation de nos services publics.

La dématérialisation des services publics portée par la promesse d'une gestion plus efficace et d'un accès facilité pour les usagers est un enjeu majeur. Elle concerne des secteurs variés, de l'administration fiscale à l'inscription en ligne dans les établissements scolaires, en passant par la santé avec la prise de rendez-vous médicaux ou encore la téléconsultation. Cette évolution, qui s'inscrit dans le cadre plus large de la transformation numérique de la société, offre sans aucun doute des avantages significatifs en termes de rapidité et de simplification des démarches administratives. Elle semble répondre à une demande de modernité et d'efficience dans un monde où le numérique prend une place centrale. Cependant, la bascule vers le tout numérique dans l'administration publique soulève des questions importantes concernant l'accès aux services essentiels pour une partie de la population.

En effet, en dépit des avancées technologiques, la fracture numérique reste une réalité pour de nombreux citoyens. Elle se manifeste non seulement par un accès limité ou inexistant à internet dans certaines zones géographiques, mais aussi par des différences de compétences numériques au sein de la population. Les personnes âgées, certaines catégories socio-professionnelles ou encore les habitants de zones rurales sont particulièrement exposés à ce risque de marginalisation numérique. Cette fracture peut conduire à des situations où l'accès aux droits et services, devenus principalement numériques, est compromis pour ceux qui en sont éloignés, renforçant ainsi les inégalités au sein de notre société.

Ainsi, face à ce constat, il lui demande quelles mesures sont prises pour accompagner les populations les plus éloignées de l'univers numérique dans cette transition ?

Publiée dans le JO Sénat du 02/05/2024 - page 1943

Lire la suite : https://www.senat.fr/questions/base/2024/qSEQ240511450.html

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IA dans les services publics : quels effets pour les agents de l’administration ?

la-croix.com - Par Mélinée Le Priol

  • Publié le le 04 mai 2024

Enquête. Depuis l’automne, des expérimentations d’intelligence artificielle sont en cours dans les services publics. L’objectif, encore répété fin avril par Gabriel Attal, est de « faciliter la vie des Français ». Des doutes subsistent toutefois sur les effets concrets de cette technologie sur le quotidien des agents.

Pour simplifier les démarches des Français, chantier récurrent s’il en est, l’administration mise sur un allié très en vue ces temps-ci : l’intelligence artificielle (IA). C’est ce qu’a annoncé en grande pompe, fin avril, le premier ministre Gabriel Attal lors du 8e Comité interministériel de la transformation publique (CITP). Assister les agents du fisc, automatiser le dépôt de plaintes, pré-instruire les futurs projets de parcs éoliens… Les attentes de l’exécutif envers l’IA ne manquent pas de panache et convergent avec le discours public sur la nécessité de faire de la France une « championne » dans ce secteur de pointe.

Deux expérimentations en cours dans la fonction publique préfigurent ce nouveau cap (lire les repères en bas de l’article). Leur objectif : permettre aux agents de répondre plus efficacement aux citoyens qui les interrogent. Sur la plateforme Services publics +, « le Tripadvisor de l’administration », 1 700 agents volontaires ont été équipés depuis septembre d’un outil qui « prémâche » en quelque sorte leurs réponses écrites aux avis laissés par les internautes. Résultat, leur temps moyen de réponse est passé de dix-neuf jours à trois seulement, se félicite-t-on en haut lieu.

« Réhumaniser » par la technologie

Lire la suite : https://www.la-croix.com/france/ia-dans-les-services-publics-quels-effets-pour-les-agents-de-l-administration-20240504 

Intelligence artificielle

L’avenir selon Bill Gates : l’intelligence artificielle saura tout de votre vie

rtbf.be - Par Chloe Rosier

Publié le 29 avril 2024

Bill Gates nous partage sa vision du futur des technologies et notamment ce que les ordinateurs pourraient devenir bientôt sous l’influence de l’Intelligence Artificielle (IA).

Sur le blog de Bill Gates, le milliardaire explique que d’ici cinq ans, "vous n’aurez pas besoin d’utiliser différentes applications pour différentes tâches". L’IA devrait vous permettre d’avoir un assistant personnel toujours disponible pour remplir des tâches qui, aujourd’hui, ont besoin d’un être humain pour être réalisées :

• envoyer un e-mail,

• partager un selfie,

• analyser des données,

• planifier une fête,

• acheter des billets de cinéma...

"Vous indiquerez simplement à votre appareil, dans le langage courant, ce que vous voulez faire. Et en fonction de la quantité d’informations que vous choisissez de partager avec lui, le logiciel sera en mesure de répondre personnellement car il aura une riche compréhension de votre vie."

Cet "agent", comme Bill Gates l’appelle, ne prendra pas forcément la forme d’un ordinateur puisque tout appareil connecté pourra remplir cette fonction. Si l’on en croit le créateur de Microsoft, ces agents pourraient révolutionner notre monde : puisque ces agents nous connaissent (en nous suivant dans tout ce que nous faisons tous les jours, n’importe où), ils sauront ce que nous voulons avant même que nous le voulions.

Et à en croire Bill Gates, c’est une bonne chose… Quand on sait que le milliardaire investit énormément dans les différentes IA, on comprend qu'il s'enthousiasme.

Il rajoute également un point essentiel : "Ils auront une influence particulièrement importante dans quatre domaines : les soins de santé, l’éducation, la productivité, ainsi que les divertissements et les achats".

Les soins de santé

Lire la suite : https://www.rtbf.be/article/l-avenir-selon-bill-gates-l-intelligence-artificielle-saura-tout-de-votre-vie-11366758

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Intelligence artificielle : des chercheurs troyens ouvrent la voie à une détection anticipée de la maladie de Parkinson

leparisien.fr - En région,Aube Par Jonathan Sottas

Publié le 2 mai 2024

Deux chercheurs de l’Université de technologie de Troyes avancent sérieusement sur une méthode utilisant l’Intelligence artificielle. Elle permettrait d’identifier des patients qui risquent de développer la maladie quelques années plus tard.

Racha Soubra et Aly Chkeir, enseignants-chercheurs en biomédical à l'Université de Technologie de Troyes, sont sur le point d’accomplir une grande avancée dans la détection précoce de la maladie de Parkinson. LP/Jonathan Sottas

A l’Université de Technologie de Troyes (UTT), les pathologies liées au grand âge et, plus globalement, le « bien vieillir » sont au cœur de tout un pan de la recherche. C’est le cas au Living Lab, une sorte d’appartement témoin où des applications sont élaborées en lien avec les seniors. C’est dans ce cadre que se sont rencontrés Racha Soubra et Aly Chkeir, enseignants-chercheurs en biomédical. Tous deux se sont très vite intéressés à Parkinson, une maladie chronique et progressive liée au vieillissement, en constante progression du fait de l’augmentation du nombre de seniors.

« Actuellement, 200 000 Français sont atteints de cette maladie, et 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, un chiffre destiné à doubler d’ici à 2030 », lance Racha Soubra. Pour eux, l’enjeu est donc de détecter la progression d’une maladie qui progresse au fil du temps. « Au 1er stade, il y a quelques signes de tremblements...Puis on va jusqu’au 5e stade avec des symptômes sévères qui rendent la personne totalement dépendante », explique Ali Chkeir. « Les neurologues ont la capacité de détecter à quel stade cette personne se trouve. Notre objectif est de prédire son déclenchement en trouvant un biomarqueur qu’on n’arrive pas à voir à l’œil nu, y compris lorsqu’on est médecin. »

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/aube-10/intelligence-artificielle-des-chercheurs-troyens-ouvrent-la-voie-a-une-detection-anticipee-de-la-maladie-de-parkinson-02-05-2024-7O645NDTOJC3HOPAOI7JVZAKYY.php

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Avec Database 23ai, Oracle taille sa base de données pour l'IA

lemondeinformatique.fr Par Jacques Cheminat

Publié le 03 Mai 2024

Oracle met à jour son système de gestion de bases de données relationnelles avec un focus IA. Rebaptisée Database 23ai, il ajoute plusieurs fonctionnalités pour aider les développeurs à créer des applications IA.

Légende : Au sein de Database 23 AI, Oracle met le cap sur l'IA avec notamment la recherche vectorielle et d'autres fonctionnalités. (Crédit Photo: Oracle)

Petit à petit, les offres d’Oracle se mettent en ordre de marche pour conquérir le marché de l’intelligence artificielle. Récemment, la firme avait orienté Autonomous Database dans ce sens avec des fonctions d’IA générative. Aujourd’hui, c’est au tour de Database 23 de se positionner sur l’IA en se voyant accoler le terme "ai" à la place de la lettre c. Elle comprend plusieurs fonctionnalités à destination des développeurs pour les aider dans la réalisation d’applications basées sur l’IA.

La recherche vectorielle au cœur du réacteur

En premier lieu, ce SGBDR hérite des évolutions dévoilées en septembre dernier comme la recherche vectorielle. Avec elle, Oracle relie les données structurées contenues dans les bases de données relationnelles aux données non structurées (image, texte,…) sous forme de vecteurs. Ceux-ci stockent le contenu sémantique des documents, images ou autres dans la base de données relationnelles. Oracle a ajouté un type d’indexation vectorielle spécifique pour accélérer la recherche. A noter que Vector Search prend également en charge Retrieval Augmented Generation (RAG), une technique d'IA générative qui combine de grands modèles de langage (LLM) et des données métiers privés pour fournir des réponses à des questions en langage naturel.

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-avec-database-23ai-oracle-taille-sa-base-de-donnees-pour-l-ia-93658.html 

5G

Nokia veut prendre sa revanche dans le domaine de la « 5G ouverte »

latribune.fr - Par Pierre Manière

Publié le 3 mai 2024

L’équipementier télécoms finlandais a annoncé avoir réussi un essai de sa technologie « Open Ran » en Italie avec Vodafone. Ces avancées doivent permettre à l’opérateur de remplacer certains équipements de réseau mobile par du logiciel, en faisant appel à de nouveaux fournisseurs, avec à la clé d’importantes économies. Nokia veut démontrer qu'il reste en pointe dans ce domaine après la perte d'un gros contrat aux Etats-Unis.

C'est une petite révolution dans le monde des télécoms. La technologie dite « Open Ran » est aujourd'hui en plein développement. Elle vise à remplacer certains équipements des réseaux mobiles 5G par du logiciel. L'idée est de permettre à de nouveaux acteurs de pénétrer ce marché, en mettant en concurrence leurs solutions. Ce qui doit in fine permettre aux opérateurs télécoms de réaliser d'importantes économies.

Tous les équipementiers télécoms développent leurs solutions Open Ran. Le groupe finlandais Nokia ne fait pas exception. Cette semaine, il a annoncé avoir réussi un essai « Open Ran » sur le réseau 5G de son partenaire Vodafone en Italie. Pour ce faire, Nokia a utilisé ses antennes, couplées à des serveurs Dell, et une plateforme cloud de Red Hat. « L'essai met en évidence la maturité de l'approche Open Ran de Nokia, qui est conçue pour donner aux opérateurs mobiles et aux entreprises plus de flexibilité dans la construction des réseaux », se félicite l'équipementier dans un communiqué.

Nokia veut démontrer son savoir-faire

Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/nokia-veut-prendre-sa-revanche-dans-le-domaine-de-la-5g-ouverte-996787.html 

CNIL

IA et données personnelles : la Cnil fixe les règles

info-socialrh.fr - par Gilmar Sequeira Martins

Publié le 2 mai 2024

Les systèmes d’IA seront bien soumis au RGPD. Pour éviter toute esquive ou difficulté de mise en application des règles, la Cnil vient de publier des recommandations. Elles doivent permettre aux concepteurs de systèmes d’IA d’assurer la protection des données personnelles des personnes.

Devant les nombreuses questions juridiques et opérationnelles soulevées par l’utilisation, mais aussi l’élaboration de systèmes d’IA, la Cnil a publié une série de recommandations. Objectif : concilier le développement de systèmes d’IA avec les enjeux de protection de la vie privée qui sont au cœur du RGPD. Après avoir publié en mai 2023 son « plan IA », la Cnil s’est lancée dans un travail de « clarification du cadre juridique afin de sécuriser les acteurs ».

L’une des premières conclusions de cette démarche est de reconnaître aux yeux de la Cnil que le développement de ces systèmes est « conciliable avec les enjeux de protection de la vie privée » et que c’est « à cette condition que les citoyens feront confiance à ces technologies ». Reste à savoir comment faire. C’est l’objet des recommandations.

Les points délicats à gérer

Celles-ci doivent permettre aux acteurs concernés, y compris les services RH donc, d’assurer leur mise en conformité avec la législation sur la protection des données personnelles. Les recommandations permettent d’aborder les points les plus délicats à gérer, en l’occurrence les points clés du RGPD :

Lire la suite : https://www.info-socialrh.fr/fonction-rh/digitale/ia-et-donnees-personnelles-la-cnil-fixe-les-regles-903412.php

RGPD

A partir de quand une personne est-elle « identifiable » au sens du RGPD ?

droit-technologie.org - Par Etienne Wery

Publié le 03 mai 2024

Un communiqué de presse qui n’identifie pas la personne visée, mais contient des informations qui rendent l’identification possible sans « effort démesuré en termes de temps, de coût et de main-d’œuvre », de sorte que le risque d’identification n’est pas « insignifiant », est une donnée à caractère personnel.

Les faits

La requérante, de nationalité grecque, est chercheuse universitaire spécialisée dans les applications de la nanotechnologie, le stockage d’énergie et la biomédecine.

En 2007, elle a soumis une proposition de recherche intitulée « Étude de la transition du micro au nano : fondements, simulations et applications théoriques et expérimentales » (« le projet ») au Conseil européen de la recherche.

Le 30 septembre 2008, la Commission européenne et l’Université Aristote de Thessalonique ont signé la convention de subvention n° 211166 concernant le projet. L’université Aristote a été désignée comme institution d’accueil pour le projet. Le 15 juillet 2009, un amendement à cette convention est entré en vigueur, remplaçant la Commission par l’Agence exécutive du Conseil européen de la recherche (ERCEA) en tant que cocontractante de cette université.

Après la réalisation du projet, l’ERCEA a constaté des dépenses non éligibles lors d’un audit financier et a demandé le remboursement de ces montants à l’Université Aristote.

Parallèlement, l’OLAF a ouvert une enquête sur d’éventuelles irrégularités ou fraudes dans l’exécution du projet. Dans son rapport final, l’OLAF a recommandé à l’ERCEA de récupérer les sommes jugées indûment versées et a également recommandé aux autorités judiciaires nationales d’engager des poursuites pour fraude et usage de faux contre la chercheuse et certains membres du personnel universitaire.

Lire la suite : https://www.droit-technologie.org/actualites/a-partir-de-quand-une-personne-est-elle-identifiable-au-sens-du-rgpd/ 

Internet des Objets

A Grenoble, la compagnie de chauffage démontre le rôle de l'IoT dans un réseau de chaleur

journaldunet.com - Par Célia Garcia-Montero

Publié le 29 avril 2024

La compagnie de chauffage de l'agglomération déploie à grande échelle des capteurs IoT pour détecter les fuites d'eau dans son réseau de chaleur. Une application encore peu répandue dans l'IoT qui fait pourtant ses preuves.

Le réseau de chaleur est perçu comme un outil clé de la transition énergétique des villes. Le bon fonctionnement de ces systèmes de chauffage centralisé sous-terrain à l'échelle d'un quartier ou d'une ville représente ainsi une application toute trouvée pour l'IoT. C'est notamment ce que démontre le projet de la compagnie de chauffage intercommunale de l'agglomération grenobloise (CCIAG), qui opère le deuxième réseau de chaleur de France. Cette dernière va déployer plus de 500 capteurs le long de ses 178,3 km de canalisations réparties sous la voie publique de sept communes de l'agglomération pour y détecter des fuites d'eau. Près de 1 400 sous-stations seront aussi monitorées. "La tuyauterie est ancienne et le nombre de fuites augmente. Nous avons 3 000 points de visite pour les détecter, en faire le tour prend trois à quatre semaines", reconnaît Sébastien Blanchoz, responsable Pôle Exploitation et Distribution au sein de la CCIAG.

Cette recherche de fuite n'est pas une préoccupation récente pour la compagnie de chauffage, qui raccorde à son réseau plus de 100 000 équivalents-logements, soit un tiers de la population de la métropole. De premiers tests ont été menés en 2012. "Nous avons expérimenté de nombreux prototypes mais ils n'étaient pas au point. L'un des capteurs proposés par exemple était scellé et ne nous permettait pas de changer les piles", détaille Sébastien Blanchoz. Les expérimentations n'ont donc jamais abouti. Une nouvelle fuite sur le réseau en 2023 faisant perdre 200 mètres cube d'eau par jour a conduit la CCIAG à lancer un nouvel appel d'offres et à prendre à bras le corps cette problématique.

25 capteurs testés en POC

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/iot/1530117-a-grenoble-la-compagnie-de-chauffage-demontre-le-role-de-l-iot-dans-un-reseau-de-chaleur/ 

Cybersécurité

Google sécurise Chrome contre une dangereuse faille permettant des attaques furtives

zataz.com - Par Damien Bancal

Publié le 30 avril 2024

Vous avez dû certainement le voir, Google a mis à jour Chrome. Le géant américain a récemment déployé un correctif crucial pour son navigateur. Cette mise à jour colmate une faille majeure qui aurait pu permettre à des attaquants de prendre le contrôle des systèmes des utilisateurs.

Identifiée sous le label CVE-2024-4058, cette vulnérabilité ouvrait la porte à des attaques de type « drive-by download« , une technique sournoise permettant aux pirates de télécharger et d’installer des logiciels malveillants à l’insu des utilisateurs. La faille résidait dans le moteur de couche graphique ANGLE de Chrome, essentiel pour l’exécution de contenu WebGL et OpenGL.

La découverte de cette brèche est attribuée à l’équipe de chercheurs de Qrious Secure, qui a soumis leur découverte dans le cadre du programme de primes pour bugs de Google. Reconnaissant la gravité de la menace potentielle, Google a attribué une récompense de 16 000 dollars à ces chercheurs pour leur contribution à la sécurité en ligne.

Il est important de noter que, bien que la brèche ait été colmatée, il est impossible de déterminer si elle a été activement exploitée avant la disponibilité du correctif. Cependant, cette réaction proactive de Google souligne l’importance de maintenir ses logiciels à jour et de rester vigilant face aux menaces en ligne.

Lire la suite : https://www.zataz.com/google-securise-chrome-contre-une-dangereuse-faille-permettant-des-attaques-furtives/

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Le rapport État de la cybersécurité en 2024 de Splunk met en avant l’impact grandissant de l’IA générative dans le paysage de la cybersécurité

globalsecuritymag.fr - Par Enterprise Strategy Group, Splunk Inc

Publié le 01mai 2024

En collaboration avec Enterprise Strategy Group, Splunk Inc. annonce la publication de son étude mondiale intitulée « État de la cybersécurité en 2024 : la course à l’exploitation de l’IA ». Au total, 1 650 responsables de la sécurité ont participé à cette étude et beaucoup d’entre eux affirment que la cybersécurité est de plus en plus facile à gérer par rapport aux années précédentes. Toutefois, les défenseurs se trouvent désormais entraînés dans une course contre leurs adversaires afin de tirer avantage de l’IA générative.

Selon les conclusions du rapport, les entreprises ont largement adopté les outils d’IA générative au sein de leurs équipes. Comparées à celles dont le développement d’un programme de cybersécurité est encore en cours, celles qui ont d’ores et déjà adopté des approches sophistiquées disposent de budgets conséquents, de vastes ressources et d’un degré d’autorité important et sont bien positionnées pour intégrer les outils et technologies d’IA générative de pointe à leur pile technologique. Néanmoins, en dépit de ce taux d’adoption élevé, beaucoup d’entreprises ne disposent pas de politique d’IA générative claire ou ne saisissent pas pleinement les vastes implications de cette technologie. En outre, les responsables de la sécurité sont divisés lorsqu’il s’agit de prédire qui va remporter la course à l’exploitation de l’IA générative : les défenseurs ou les cyberattaquants.

• 93 % des responsables de la sécurité déclarent que l’IA générative est utilisée dans leurs entreprises respectives et 91 % d’entre eux indiquent qu’ils exploitent cette technologie spécifiquement pour leurs opérations de cybersécurité.
• Malgré un fort taux d’adoption, 34 % des entreprises ne disposent pas d’une politique complète en matière d’IA générative et 65 % des participants admettent leurs difficultés à appréhender pleinement les implications de cette technologie.

Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/le-rapport-etat-de-la-cybersecurite-en-2024-de-splunk-met-en-avant-l-impact.html

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La cybercriminalité, nouveau sport olympique de Paris 2024 ?

forbes.fr - Une contribution de Laurent Sarrat, cofondateur et CEO de Sis ID et Jonathan Spedale, enquêteur réseaux Analyste fraude chez Cyber Moustache

Publié le 1 mai 2024

Les JO n’enchantent pas que les sportifs. Pirates et fraudeurs sont également ravis à l’idée de bénéficier de cet événement mondial pour exercer leurs cyberattaques. Fraudes au paiement, ransomwares, DDoS, phishing, cyberespionnage russe, à chaque groupe sa technique pour soutirer de l’argent, des informations ou des données. Pour autant faut-il craindre un tsunami de cyberattaques pendant les JO ?

Pendant les JO 2024, 10 500 athlètes et 48 disciplines seront sous les yeux de la planète entière. Plus discrète, la cybercriminalité profitera elle aussi de ce magnifique terrain de jeux pour décupler ses actions. Car quoi de plus alléchant pour des cybercriminels que d’agir dans un contexte aussi volumineux en public (quelque 15 millions de visiteurs sont attendus), en athlètes et délégations sportives, en entreprises privées et publiques et bien sûr… en transactions financières ? Quoi de plus prometteur pour des pirates et fraudeurs que l’opportunité de toucher autant de cibles potentielles dans un temps limité ? Du ransomware à la fraude au paiement en passant par le déni de service ou le cyberespionnage, tous les moyens seront utilisés pour escroquer de l’argent, de l’information ou des données. La France est-elle alors particulièrement exposée ?

Une digitalisation précoce mais une cybersécurité négligée

Plusieurs facteurs le laissent à penser. Avec un niveau de digitalisation important, mais un niveau de cybersécurité plutôt insuffisant de ses entreprises privées et établissements publics, la France prête particulièrement le flanc aux cyberattaques. Combien de mairies, hôpitaux et organisations ont fait les frais de cyberattaques ces dernières années ? Dernière en date : France Travail, avec le siphonnage des données personnelles de ses quelque 43 millions d’inscrits (données d’identité, numéros de sécurité sociale, adresses mail et téléphones). Une base de données commercialisée aujourd’hui sur le dark web à 3 500 euros, et dont les informations risquent fort d’être utilisées à des fins d’ingénierie sociale ou de phishing pendant les JO. 

A lire sur : https://www.forbes.fr/technologie/la-cybercriminalite-nouveau-sport-olympique-de-paris-2024/

Assurances

Assurances des collectivités : le gouvernement envisage la création d'un fonds portant sur « les risques sociaux »

maire-info.com - Par Lucile Bonnin

Publié le 3 mai 2024

Le gouvernement a lancé en octobre une mission sur « l'assurabilité des collectivités territoriales », chargée de trouver « des solutions pérennes et de long terme ». Un rapport sera remis au gouvernement dans les prochaines semaines. Quelques recommandations ont déjà été évoquées.

À l’occasion d’un déplacement hier à Vesoul, la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, est revenu sur le sujet de l’assurance des collectivités avec Alain Chrétien, maire de Vesoul.

Pour mémoire, en octobre dernier certaines communes étaient encore durement marquées par les émeutes de juin 2023 et se sont retrouvées sans assurance du jour au lendemain. D’après un rapport sénatorial, depuis le 1er janvier 2023, 20 % des collectivités ont subi une résiliation de contrat à l’initiative de l’assureur.

Face à ces problèmes d’assurance des collectivités, une mission a été lancée par le gouvernement, sur proposition de l’AMF, pour trouver des solutions. Cette dernière a été confiée au maire de Vesoul, Alain Chrétien, co-président de la commission Développement économique, commerce et tourisme de l’AMF ; et à Jean-Yves Dagès, ancien président de la fédération nationale Groupama et membre du Cese.

Sept mois plus tard, après avoir réalisé une quarantaine d'auditions et sondé 400 collectivités, la mission confirme l’existence d’une dégradation entre « les collectivités locales et le monde de l'assurance »  et évoque de premières pistes pour apaiser ces relations. 

État des lieux 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/assurances/assurances-collectivites-gouvernement-envisage-la-creation-dun-fonds-portant-sur-les-risques-sociaux--article-28586


CyberCrime

Cybercrime : ces milliers d'"esclaves" contraints d'arnaquer en ligne les citoyens du monde

challenges.fr - Par Paul Loubière

Publié le 01 mai 2024

Les cybercriminels les plus organisés disposent de véritables camps de détention dans lesquels des prisonniers sont obligés de travailler pour eux. Le Cambodge et la Birmanie ont longtemps été les principaux pays concernés. Mais le fléau s’étend hors de l’Asie vers l’Amérique latine et l’Afrique. Le phénomène est en nette hausse d’après Interpol et le rapport 2024 des chercheurs de Tehtris.

Dans la série Bureau des Légendes (Canal+), un agent français de la DGSE se fait passer pour un hacker et se retrouve prisonnier dans un camp où il doit se livrer à un piratage en règle de comptes informatiques. Fiction ? Pas vraiment. Ces camps existent bel et bien. Dans leur dernier rapport de Threat Intelligence, les chercheurs de Tehtris, une entreprise française de cybersécurité, alertent sur les réseaux de cybercriminels chinois mettant en place des camps où des individus sont contraints de commettre des escroqueries en ligne, notamment par hameçonnage.

Loin d’être marginal, ce phénomène connaît une rapide extension. Interpol alerte sur ce trafic à grande échelle d’êtres humains dans lequel les victimes sont abusées au travers d’annonces en ligne proposant un faux travail. Elles se retrouvent ensuite forcées de commettre des cybercrimes à la chaîne. Les dernières enquêtes d’Interpol estiment que le phénomène s’étend géographiquement dans le monde. A l’origine, les centres de piratage étaient concentrés au Cambodge, avec des excroissances au Laos et en Birmanie. Aujourd’hui, des fermes de piratage ont été identifiées dans quatre pays d’Asie et le mode opératoire a été reproduit en Afrique de l’Ouest.

Lire la suite : https://www.challenges.fr/cybersecurite/cybercrime-ces-milliers-d-esclaves-contraints-d-arnaquer-en-ligne-les-citoyens-du-monde_891522 

Atos

Atos : les créanciers et les banques ont fait une offre commune de refinancement

L’Etat s’était manifesté, le week-end du 27-28 avril en envoyant une lettre d’intention au groupe, afin de lui signifier son intérêt pour ses activités souveraines, une initiative qu’Atos avait dit accueillir avec « satisfaction ».

lemonde.fr - Par Le Monde avec AFP

Publié le 4 mai 2024

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/04/atos-les-creanciers-et-les-banques-ont-fait-une-offre-commune-de-refinancement_6231556_3234.html?random=236360419

Les créanciers et les banques du géant informatique français en difficulté Atos ont fait parvenir une offre commune de refinancement au groupe, lesté par une dette importante et en manque d’argent frais pour maintenir son activité, a annoncé, samedi 4 mai, à l’Agence France-Presse (AFP), une source proche du dossier.

L’entreprise, qui doit être l’un des piliers technologiques des Jeux de Paris cet été, avait annoncé lundi avoir besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et vouloir réduire de 3,2 milliards d’euros sa dette brute, qui avoisine les 5 milliards.

Atos avait fixé comme date limite vendredi 3 mai à ses créanciers pour lui soumettre des propositions de refinancement. « Les banques et les obligataires [créanciers] ont bien déposé une offre commune », a annoncé à l’AFP une source proche des détenteurs de dette obligataire d’Atos, ajoutant qu’ils « supportaient le groupe et apportaient les liquidités nécessaires à ce dernier ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Atos : l’Etat propose d’acheter les activités les plus sensibles, des supercalculateurs aux technologies militaires

Une lettre d’intention envoyée par l’Etat

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/05/04/atos-les-creanciers-et-les-banques-ont-fait-une-offre-commune-de-refinancement_6231556_3234.html?random=236360419

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Atos : quelles sont les activités "souveraines" du groupe informatique que l'État veut à tout prix conserver ?

francetvinfo.fr - Par Lauria Delanoë

Publié le 29 Avril 2024 

En grande difficulté financière, le groupe d'informatique voit l'État voler à son secours pour éviter de voir l'ancien fleuron français "passer dans les mains d'acteurs étrangers".

Y a-t-il des mousquetaires français pour sauver Atos ? Le groupe d'informatique français en difficulté a revu sensiblement en hausse ses besoins de financement, dans un nouveau plan d'affaires dévoilé lundi 29 avril, après un début d'année décevant au niveau de son activité. En pleine tourmente financière, l'ex-fleuron de la French Tech - qui doit être cet été un des piliers technologiques des Jeux olympiques de Paris - a précisé avoir désormais besoin de 1,1 milliard d'euros de liquidités pour financer son activité en 2024-2025 (contre 600 millions d'euros estimés précédemment).

Face à ces difficultés, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé, dès dimanche, avoir envoyé au géant informatique français en difficulté Atos une lettre d'intention en vue d'acquérir toutes les activités "souveraines" du groupe, afin d'éviter que des activités stratégiques pour la France ne "passent dans les mains d'acteurs étrangers", a-t-il déclaré sur LCI.

En clair, l'Etat tient avant tout à éviter toute fuite de ces activités stratégiques de la société française, car elles touchent à la défense, au nucléaire et la cybersécurité. Atos possède notamment des supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire et des contrats avec l'armée française. La Défense française a également des contrats avec Atos pour ses systèmes informatiques et systèmes de communications.

Enfin, la lettre d’intention de Bruno Le Maire, accueillie avec "satisfaction" par le groupe qui assure qu'un tel engagement "protégerait les impératifs stratégiques de souveraineté de l'Etat", cible des serveurs utilisés pour l’intelligence artificielle, de l'informatique quantique et d’autres produits de cybersécurité. Ces activités "doivent rester sous le contrôle exclusif de la France", martèle le ministre de l’Économie, sur LCI. D'où ce projet d’acquisition par l'État, à l’heure où Atos est dans la tourmente.

À la tête du groupe pendant une dizaine d'années, jusqu'en 2019, le Commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a insisté sur France Inter sur le fait que l'entreprise disposait d'actifs "stratégiques pour l'Europe" : "Je ne voulais pas que certains de ces actifs partent dans des mains qui n'étaient pas européennes, c'est pour ça aussi que je les avais acquis. Donc je crois que c'est très important que ça reste en Europe", a-t-il expliqué.

Un consortium d'actionnaires français

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/economie/atos-quelles-sont-les-activites-souveraines-du-groupe-informatique-que-l-etat-veut-a-tout-prix-conserver_6515186.html

 

Metavers

Pourquoi l’agence Charentes Tourisme s’est-elle lancée dans le métavers ?

Cette semaine, l’agence de développement touristique Charentes Tourisme annonçait investir le métavers en créant 3 espaces virtuels, celui des Charentes, d’Angoulême et de Châtelaillon-Plage. Pourquoi avoir décidé de parier sur cette technologie ? Quelle est l’ambition touristique derrière cette expérimentation ? Entretien avec Gallic Guyot, Directeur exécutif de Charentes Tourisme.

Quel a été le point de départ de ce projet de métavers ?

Gallic Guyot, Directeur exécutif de Charentes Tourisme

Tout a commencé quand nous avons présenté notre nouvelle stratégie et avons engagé des démarches pour devenir association à mission. Nous souhaitons accompagner les territoires et les filières à faire face aux défis et aux mutations touristiques. Ces défis sont environnementaux, mais pas seulement. Un autre enjeu est de transformer nos outil, nos supports, pour mieux nous adresser aux jeunes générations. Ce projet est le fruit d’un échange avec François-Xavier Goemare, Co-fondateur de Wytland, dont j’ai aimé le discours et l’approche. Son idée est que le métavers est un outil avant tout relationnel et pas que technologique. Ma priorité était de créer un collectif en incluant des personnes issues de la Génération Z. C’est pour cela que nous avons noué un partenariat avec l’école de commerce Excelia. Nous avons aussi travaillé avec l’Office de Tourisme d’Angoulême, la Cité de la BD, l’Office de Tourisme de Châtelaillon-Plage et le Comité Régional du Tourisme de Nouvelle-Aquitaine.

Quelle est votre ambition avec ces 3 métavers ?

Quelle est votre ambition avec ces 3 métavers ?

Nous voulions créer un espace adapté aux nouvelles générations. Cette expérimentation va nous permettre d’évaluer notre capacité à mobiliser des jeunes dans ces espaces afin de déclencher leur venue sur le territoire. C’est pourquoi nous avons travaillé en étroite collaboration avec les étudiants d’Excelia, afin de connaître leurs attentes et les thématiques qui les touchent. Parmi elles, les mobilités douces et le patrimoine sont particulièrement ressortis. Ces métavers ont vocation à devenir des espaces de socialisation, nous voulons créer une communauté. Peut-être que nous allons droit dans le mur, mais l’heure n’est pas encore au bilan. Quand je vois des écoles investir massivement dans cette technologie et en faire un enjeu pédagogique, je me dis que nous sommes sur la bonne voie.

Combien a coûté l’élaboration de ces espaces virtuels ?

Lire la suite : https://www.tom.travel/2024/05/03/pourquoi-lagence-charentes-tourisme-sest-elle-lancee-dans-le-metavers/


Mobilité

Le ministre des Transports relance le titre unique de transport

maire-info.com - Par Franck Lemarc

Publié le 26 avril 2024

À quand le titre unique de transport permettant, avec un seul titre, d'accéder à tous les modes de transport urbains et interurbains ? Le projet porté par l'ancien ministre des Transports, Clément Beaune, semblait avoir du plomb dans l'aile, mais il vient d'être relancé.

Par Franck Lemarc

Il existe aujourd’hui plus de 200 systèmes de billettique différents en France : chaque autorité organisatrice a le sien, et un voyageur possesseur, par exemple, d’un  Pass Navigo permettant de prendre les transports en commun en Île-de-France ne peut pas circuler avec sur les réseaux des autres métropoles. C’est pourquoi le Gart (Groupement des autorités responsables du transport) défend depuis longtemps l’idée d’un titre « interopérable »  permettant « de circuler sur tous les réseaux de transport et de mobilités partagées grâce à une démarche d’achat unique et avec un seul support physique ou dématérialisé ». Une idée que l’AMF défend, elle aussi, depuis longtemps.

Ce type de dispositif existe déjà dans plusieurs pays comme les Pays-Bas ou la Suisse, où le SwissPass permet d’utiliser la totalité des modes de transport (sauf l’avion), y compris les téléphériques et l’autopartage. 

Il ne s’agit pas, rappelons-le, de créer un tarif unique sur l’ensemble des autorités organisatrices, mais bien un titre unique, un « support universel »  (sur smartphone ou sous forme de carte) permettant d’accéder à l’ensemble des réseaux de mobilité.

Comité de pilotage

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/le-ministre-des-transports-relance-le-titre-unique-de-transport-article-28565

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2 milliards pour la mobilité dans les Hauts-de-France : ce qu'il faut savoir du nouveau contrat de plan État-Région

Xavier Bertrand, président de la Région, et Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, ont signé à Compiègne le nouveau contrat de plan État/Région consacré aux transports. Une enveloppe de 2 milliards d'euros pour soutenir la transition écologique des Hauts-de-France.

2 milliards d'euros de budget pour les transports durables dans les Hauts-de-France dont 700 millions financés par l'État. C'est le montant du volet mobilité du contrat de plan État/Région en vigueur jusqu'en 2027. Une enveloppe qui doit aider la Région à remplir ses objectifs de décarbonation et à intensifier son engagement pour une réindustrialisation verte.

"Le précédent contrat de plan, c’était l’équivalent de 200 millions d’euros par an, partagés entre l’État et la Région. Là, c’est 400 millions par an, développe Christophe Béchu. Quand on double l’enveloppe en seulement l’espace de quelques années, ça traduit une tradition. Plus exactement, deux ambitions : l’ambition de l’État d’accélérer sur la transition écologique et de rendre possible l’aménagement du territoire et l’ambition du conseil régional d’accompagner ses populations, ses territoires et de booster son développement économique."

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/2-milliards-pour-la-mobilite-dans-les-hauts-de-france-ce-qu-il-faut-savoir-du-nouveau-contrat-de-plan-etat-region-2961302.html

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RER A : un nouveau Centre de Commandement Unique entièrement modernisé pour améliorer les performances de la ligne

ratpgroup.com - Communiqué

Publié le 25 Avril 2024

Valérie Pécresse, Présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, Jean Castex, Président-directeur général du groupe RATP, Christophe Fanichet, Président-directeur général de SNCF Voyageurs et Séverine Lepère, Directrice générale Île-de-France de SNCF Réseau, ont visité ce jeudi 25 avril le nouveau Centre de Commandement Unique (CCU) du RER A à Vincennes.

Opérationnel depuis le 28 janvier dernier, et intégralement financé par Île-de-France Mobilités, il permettra de maintenir et d’améliorer les performances de la ligne la plus empruntée d’Europe pour les années à venir et à améliorer l’information voyageurs en temps réel.

Télécharger le communiqué de presse : https://ratpgroup.com/wp-content/uploads/2024/04/240425-CP-Le-RER-A-se-dote-dun-nouveau-Centre-de-Commandement-Unique-entierement-modernise.pdf

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La RATP teste l’IA pour affiner la mesure de la fréquentation

www.tom.travel - Par Hugo Pellegrin

Publié le 25 avril 2024

A l’occasion de la deuxième édition de l’Innovation Day, le Groupe RATP a partagé les enjeux et la stratégie de l’innovation, tout en présentant une sélection de réalisations et d’expérimentations déployées sur l’année 2023. L’opérateur de transports s’appuie notamment sur l’intelligence artificielle pour optimiser la connaissance des flux de voyageurs. 

Inventer et construire les villes du futur, innover au quotidien pour les voyageurs ou encore décarboner et économiser l’énergie des mobilités et des villes figurent parmi les 6 thématiques sur lesquelles le Groupe RATP souhaite axer sa stratégie d’innovation.

Figurant parmi les technologies émergentes populaires du moment, l’intelligence artificielle a été portée par deux équipes pour adresser ces problématiques parmi la vingtaine de projets présentés par le Groupe RATP à l’occasion de l’Innovation Day. Celle-ci est notamment mise au service de la connaissance des flux de voyageurs au travers du projet Affluence Flux et Espaces, qui met l’IA au service de la mesure de fréquentation.

Optimiser le suivi des flux

A travers ce projet, le Groupe RATP souhaite systématiser des mesures spécifiques sur certains points clefs de son réseau, dans le but de déterminer le nombre de personnes se déplaçant d’une zone à une autre, quelle que soit la densité de voyageurs. L’opportunité d’améliorer la connaissance des besoins d’exploitation et ainsi optimiser le service rendu aux usagers.

Connaître les niveaux d’affluence en temps réel

Lire la suite : https://www.tom.travel/2024/04/25/la-ratp-teste-lia-pour-affiner-la-mesure-de-la-frequentation/

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Transports en Moselle-Nord : comment avance le Bus à Haut Niveau de Service ?

lasemaine.fr - Par Marine Prodhon

Publié le 27 avril 2024

Les agglomérations de Portes de France – Thionville et du Val de Fensch viennent de concrétiser leur engagement auprès du Syndicat mixte des transports urbains Thionville-Fensch (Smitu) en choisissant d’augmenter les impôts locaux lors des votes des budgets pour le « recapitaliser ». L’occasion pour La Semaine de revenir sur les dossiers qui animent le Smitu, notamment celui du Bus à haut niveau de service (BHNS).

Pourquoi construire deux ponts à Thionville ?

Cette question, ils sont nombreux à se la poser… Depuis quelques années, deux ponts s’esquissent dans le paysage de Thionville alors même que les usagers ne voient pas d’amélioration de leur système de transport, ce qui nécessairement les interroge. Le Smitu le comprend bien.

L’un surplombe la Moselle, l’autre les voies SNCF. Ils font partie intégrante du projet de Bus à Haut Niveau de Service et visent à désengorger le pont des alliés – aujourd’hui saturé aux heures de pointe – en offrant des voies en site propre pour les transports en commun. Ainsi, les bus pourront rejoindre directement la gare de Thionville avec un meilleur cadencement (toutes les quinze minutes) là où actuellement même la ligne structurante S20/S21 ne marque plus l’arrêt à la gare du fait de ces difficultés.

La bonne nouvelle, c’est le calendrier. Les ponts n’attendront pas le lancement du bus à haut niveau de service pour être mis en service. Le Smitu prévoit une ouverture de la ligne qui permettra d’utiliser les ponts au 1er janvier 2025. « Le premier ouvrage d’art Adenauer qui surplombe la Moselle est fini. Quand le second De Gaspery [surplombant les voies SNCF]sera totalement réceptionné en septembre », affirme Rémy Dick, le président du syndicat.

Lire la suite : https://www.lasemaine.fr/transports-en-moselle-nord-comment-avance-le-bus-a-haut-niveau-de-service/

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Voiture électrique : la possibilité de payer par carte bancaire bientôt obligatoire sur toutes les bornes de recharge rapide

centrepresseaveyron.fr

Publié le 21 avril 2024

Depuis le 13 avril, les nouvelles bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques doivent être équipées d’un terminal de paiement électronique.

Depuis ce samedi 13 avril, toutes les nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques doivent être équipées d’un système de paiement par carte bancaire. À terme, ce sont toutes les bornes en activité au sein de l’Union européenne qui devront proposer ce mode de paiement, afin d’encourager leur usage et de participer à l’essor du tout électrique sur la route.

L’entrée en vigueur cette année du règlement européen sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs (AFIR) prévoit que les utilisateurs de véhicules électriques ou fonctionnant à l’hydrogène doivent être en mesure de payer facilement aux points de recharge ou de ravitaillement au moyen de cartes de paiement ou de dispositifs sans contact, sans avoir besoin d’un abonnement et en toute transparence au niveau des prix.

Toutes les bornes équipées au plus tard au 1er janvier 2027

Dans le détail, cela signifie que toutes les nouvelles bornes de recharge rapide installées à partir du 13 avril doivent intégrer un système de paiement par carte. Les autres, déjà en service, devront également en être équipées, au plus tard au 1er janvier 2027 pour s’adapter.

Lire la suite : https://www.centrepresseaveyron.fr/2024/04/21/voiture-electrique-la-possibilite-de-payer-par-carte-bancaire-bientot-obligatoire-sur-toutes-les-bornes-de-recharge-rapide-11903002.php

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Mobility Portal de geOps montre tous les trains, métros et bus de France en temps réel

byothe.fr

Publié le 22 Avril 2024

Alors que nous vivons à l’ère de la data, il est toujours passionnant de tomber sur des sites qui exploitent à fond les données disponibles pour proposer des outils incroyables. C’est le cas de la carte Mobility Portal de la société geOps. Cette carte interactive et qui se met à jour en temps réel exploite une quantité astronomique de données pour afficher tous les trains, métros et autobus en France et dans le monde.

Visualiser tous les trains, métros et bus de France sur le site Mobility Portal de geOps

Le site Mobility Portal de geOps affiche gratuitement les positions de milliers de véhicules de transport public dans le monde entier, qu’il s’agisse de trains, de bus, de métros ou de tramways. Pour tous ces véhicules, les positions sont calculées à partir des horaires (publiés par les sociétés de transport du monde entier) ou, lorsqu’elles sont disponibles, à partir de données en temps réel.

Dans une certaine mesure, Mobility Portal me fait un peu penser à l’excellent Carto Graou, une carte interactive des trains en France.

Lire la suite : https://byothe.fr/mobility-portal-geops-carte-interactive-train-bus-metro/#google_vignette

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Mobilité durable à Nice : 16 000 passagers quotidiens attendus avec le nouveau BHNS

investincotedazur.com - La rédaction

Faits marquants :

  1. 1. Capacité quotidienne : Le bus à haut niveau de service (BHNS) de la ligne 8 (14 bus fabriqués par l’entreprise française Heuliez) prévoit de transporter 16000 usagers chaque jour à compter du 2 septembre 2024.
  2. 2. Transition écologique : Avec une flotte projetée à 100% décarbonée d’ici fin 2025, Nice se positionne en leader de la mobilité durable.
  3. 3. Innovations technologiques : Les nouveaux bus électriques, dotés de technologies avancées, assurent confort et sécurité, réduisant l’impact environnemental.

La ville de Nice initie une transformation majeure de son réseau de transport public avec l’introduction du bus à haut niveau de service (BHNS) sur la ligne 8, qui commencera à opérer à partir du 2 septembre. Le projet s’inscrit dans une démarche de mobilité durable visant à réduire considérablement l’empreinte carbone des transports en commun.

Le BHNS de Nice : une capacité de 16 000 passagers par jour

Avec le lancement prochain du BHNS, la ligne 8 promet une capacité de transport de 16 000 usagers quotidiens. Le service, avec une fréquence de passage toutes les 7 minutes, vise à désengorger les axes routiers principaux et à offrir une alternative rapide et efficace d’accès au centre-ville de Nice depuis le nord de la Ville.

Une stratégie ambitieuse pour une ville décarbonée

Lire la suite : https://www.investincotedazur.com/bhns-nice/

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La Ville de Nyon lance une enquête origine-destination pour améliorer la mobilité urbaine

nyon.ch - Communiqué

Publié le 22 avril 2024

Cette action, qui concerne les automobilistes et les motocyclistes, se déroulera les mardis 23 et 30 avril, ainsi que les jeudis 25 avril et 2 mai, sur 6 axes routiers de la ville.

Dans le cadre de son engagement continu à observer et à améliorer les pratiques de mobilité, la Ville de Nyon a initié en 2023 une campagne de comptages des déplacements. Afin de compléter cette action, la Ville de Nyon lance une enquête origine-destination auprès des automobilistes et des motocyclistes. Celle-ci se déroulera les mardis 23 et 30 avril, ainsi que les jeudis 25 avril et 2 mai.

Précédemment réalisée en 2007 et 2017, cette enquête vise à éclairer divers aspects de la circulation routière, notamment en déterminant les motifs des déplacements, en évaluant la répartition du trafic entre le transit, les échanges avec Nyon et le trafic interne à la ville, ainsi qu'en mesurant le taux d'occupation des véhicules.

Menée en collaboration avec la Police Nyon Région et des experts en mobilité, cette enquête anonyme se déploiera sur 12 postes répartis le long de 6 axes routiers de la ville. Le processus d'enquête est conçu pour être efficace, avec une durée estimée d'environ 3 minutes par véhicule.

La Ville de Nyon remercie d’ores et déjà toutes les personnes qui participeront à cette enquête, jouant ainsi un rôle crucial dans l'amélioration de la mobilité urbaine. Les résultats de la campagne de comptage globale, y compris les données recueillies dans le cadre de cette enquête, seront rendus publics à la fin de l'année 2024.

Lire la suite : https://www.nyon.ch/actualites/la-ville-de-nyon-lance-une-enquete-origine-destination-pour-ameliorer-la-mobilite-urbaine-15879 

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Qu’apporte l’app « Transport Public Paris 2024 » par rapport à Google Maps ou Citymapper ?

numerama.com - Par Nicolas Lellouche

Publié le 23 avril 2024

Encore une application

Lancée par Île-de-France Mobilités en avril 2024, Transport Public Paris 2024 est « l’application officielle pour se déplacer pendant les Jeux olympiques ». Elle permettra notamment d’utiliser son smartphone (iPhone ou Android) pour valider son titre de transport dans le métro.

Les Jeux olympiques de Paris, c’est aussi de nouvelles applications. En plus de JOptimiz pour la circulation routière et de TradSNCF pour la traduction dans les gares, la France a mis au point un nouvel outil pour les transports en commun, la marche et le vélo : Transport Public Paris 2024. Cette application mobile, disponible sur iOS et Android depuis le 22 avril, est une version dérivée des apps Bonjour RATP et Île-de-France Mobilités, puisqu’elle intègre quasiment les mêmes fonctions, dans une interface très similaire. Pendant les JO, elle permettra de choisir l’itinéraire idéal pour se rendre d’un point A à un point B.

Techniquement parlant, il est déjà possible d’essayer Transport Public Paris 2024. L’intérêt est néanmoins limité, puisque les itinéraires personnalisés de l’application, qui « dispatcheront » les voyageurs sur différents parcours pour ne pas saturer les lignes, ne sont pas encore actifs. Il est toutefois déjà possible de la comparer à Google Maps ou Citymapper, les deux références en matière de navigation.

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Tesla dévoile l’application qui va transformer votre voiture en taxi, le Airbnb de l’automobile arrive bientôt

phonandroid.com - Par Alexandre Mathiot

Publié le 24 Avril 2024

En pleine évolution du secteur des véhicules autonomes, Tesla annonce une nouveauté intrigante mais que l’on attendait : une application intégrée de covoiturage autonome. Conçue pour concurrencer directement des géants comme Uber et Waymo, elle s'intégrera à son application existante.

Tesla a profité de la publication de ses résultats financiers du premier trimestre 2024 pour teaser sa future application de covoiturage autonome. Ce service, qui sera intégré dans son application déjà largement utilisée, et depuis peu disponible à tous les utilisateurs et pas seulement au propriétaire des véhicules de la marque, promet de révolutionner la mobilité urbaine. Les captures d'écran révélées récemment montrent une interface qui permet de commander un véhicule, régler la température ou choisir sa musique avant même qu'il n'arrive !

Même si Tesla n'a pas encore réussi à mettre en œuvre un système de conduite entièrement autonome sans supervision, les progrès récents semblent suffisamment prometteurs pour que l'entreprise commence à déployer cette application de covoiturage sans conducteur. Ce développement est une réponse directe aux services déjà établis par Uber et Waymo. Cette annonce marque donc l'entrée de l’entreprise dans la compétition du marché naissant des transports autonomes.

Tesla dévoile l’interface de sa future application de partage de voiture

Lire la suite :  https://www.phonandroid.com/tesla-devoile-lapplication-qui-va-transformer-votre-voiture-en-taxi-le-airbnb-de-lautomobile-arrive-bientot.html

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La métropole de Bordeaux s’engage avec l’installation de 1500 bornes de recharge

bougerabortdeaux.com - Par Léa Tarozzi

Publié le 23 avril 2024

C’est une avancée majeure dans la transition écologique de la Métropole de Bordeaux : dès cet été, 1500 bornes de recharge électrique vont être déployées dans 26 des 32 parkings Metpark de la ville ! Une belle nouvelle pour les véhicules bordelais.

La métropole de Bordeaux s’engage avec l’installation de 1500 bornes de recharge ! Ce partenariat entre l’entreprise Metpark et TotalEnergies Charging Services, signé pour une durée de 15 ans, s’inscrit dans une volonté commune de promouvoir l’écomobilité et de faciliter l’accès à la recharge pour les utilisateurs de véhicules électriques.

Pour les utilisateurs de véhicules électriques, cette initiative représente une sécurité accrue. En effet, le déploiement de ces 1500 bornes de recharge vise à garantir un accès facile et rapide à un point de recharge en cas de besoin, ce qui peut encourager davantage de personnes à opter pour la mobilité électrique. Parmi ces bornes, 1420 seront à charge lente, adaptées au rythme de vie urbain, tandis que 80 points de charge rapide permettront aux visiteurs de passage de recharger leur véhicule en peu de temps.

Une offre tarifaire attractives sera mise en place pour les abonnés aux parkings Metpark, avec une estimation d’environ 5€ pour une recharge de 100 km. L’investissement pour ce projet s’élève à plusieurs millions d’euros, soulignant ainsi l’engagement financier des partenaires pour proposer des infrastructures de qualité.

Lire la suite : https://www.bougerabordeaux.com/sinformer/la-metropole-de-bordeaux-sengage-avec-linstallation-de-1500-bornes-de-recharge/

Internet et réseaux sociaux

Les chiffres clés d’Internet et des réseaux sociaux dans le monde en avril 2024

Découvrez les principales données à retenir de l’étude de We Are Social et Meltwater sur l’usage du web et des réseaux sociaux.

Étienne Caillebotte / Publié le 25 avril 2024

 

https://f.hellowork.com/blogdumoderateur/2024/04/chiffres-usages-internet-avril-2024.jpg

légende : Le nombre d'internautes et de mobinautes continue de croître, tout comme le nombre d'adeptes des réseaux sociaux. © We Are Social/Meltwater

 

Ce mercredi 24 avril 2024, l’agence We Are Social a publié la version actualisée de son Digital Report. Conçu en partenariat avec Meltwater, cette étude vise à analyser les comportements en ligne et, surtout, identifier les dernières tendances du numérique. Découvrez, dans cet article, les principaux enseignements du rapport, sur : https://indd.adobe.com/embed/0fbe4f1e-75e8-443b-a70f-0fd82644a138?startpage=1&allowFullscreen=true

Les grandes tendances du rapport

5,44 milliards. C’est le nombre d’individus qui sont désormais connectés à Internet à l’échelle mondiale, ce qui représente un gain de 178 millions d’internautes depuis avril 2023. De fait, les internautes sont dorénavant en « supermajorité », souligne le rapport de We Are Social et Meltwater, puisque plus de deux personnes sur trois naviguent régulièrement sur le web. « Mais malgré les chiffres impressionnants d’aujourd’hui, nous sommes encore loin d’atteindre l’objectif déclaré des Nations Unies de connectivité universelle », soulignent les deux entreprises, qui observent que 2,66 milliards d’individus ne peuvent toujours pas accéder à Internet en avril 2024.

Lire la suite : https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-cles-internet-reseaux-sociaux-monde-avril-2024/?utm_source=blogdumoderateur&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_hebdomadaire&utm_content=media-1

Elections européennes 2024

Élections européennes 2024 : le gouvernement veut protéger ce scrutin de la désinformation et des ingérences numériques étrangères

francetvinfo.fr - Par Aurélie Herseront, Radio France

Publié le 24 Avril 2024

Le ministère de l'Europe présente mercredi son dispositif de lutte contre la désinformation et les ingérences numériques étrangères qui pourraient menacer les élections européennes du 9 juin. Il s'adresse notamment aux plateformes de réseaux sociaux.

À moins de 50 jours des élections européennes, le ministre chargé de l'Europe Jean-Noël Barrot va battre le rappel des plateformes, types X - l'ancien Twitter - ou Meta, propriétaire de Facebook, pour qu'elles s'engagent à vraiment jouer leur rôle contre la désinformation. Il doit présenter son disposisitf pour lutter contre la désinformation mercredi 24 javril. Le gouvernement veut que les réseaux sociaux "déviralisent", c'est-à-dire restreignent la diffusion, voire suppriment rapidement des contenus faux concernant la campagne. 

Un moment devra être particulièrement surveillé : la période de réserve, qui commence le vendredi soir à minuit, qui précédera le vote. Ce moment interdit aux candidats toute expression et donc toute riposte à une fake news qui les concernerait.

Les très sensibles dernières heures avant le scrutin

Jean-Noël Barrot a en effet une obsession : éviter un scénario à la slovaque. Il faut dire qu'en septembre dernier, lors des élections en Slovaquie, le candidat progressiste a été victime d'un deep fake, un montage audio réalisé grâce à l'intelligence artificielle, posté sur Facebook à l'avant-veille du vote et devenu viral. Dans cette fausse conversation, on entend le candidat expliquer qu'il va truquer les résultats. Difficile de quantifier avec précision l'impact sur les votes, toujours est-il que ce candidat a perdu, alors que les sondages le donnaient gagnant.

À en croire le gouvernement, la France a des raisons de s'inquiéter d'éventuelles manœuvres de définsormation ou d'ingérences numériques étrangères. Le gouvernement recense en effet des attaques informationnelles, souvent venues de Russie, ces dernières semaines.

Des attaques protéiformes recensées récemment

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/elections-europeennes-2024-le-gouvernement-veut-proteger-ce-scrutin-de-la-desinformation-et-des-ingerences-numeriques-etrangeres_6477005.html

Paiement électronique

HubSpot lance sa plateforme de paiement unifié en France

ecommercemag.fr

Publié par Lisa Henry le 24 Avril 2024

En partenariat avec Stripe, HubSpot annonce le déploiement de Commerce Hub, sa plateforme de paiement unifié en France. L'objectif est de faciliter la facturation de l'e-commerce BtoB.

Alors que l'e-commerce BtoB est en plein essor et que la facturation électronique devient obligatoire, HubSpot annonce la disponibilité de sa plateforme Commerce Hub en France en partenariat avec Stripe. Celle-ci veut permettre aux entreprises de l'Hexagone de bénéficier d'une expérience de paiement unifiée. En partenariat avec Stripe, cette plateforme est née de l'initiative d'HubSpot, entreprise de la relation client à destination des entreprises en croissance.

À l'heure actuelle, le paiement BtoB est cloisonné, rendant la conversion compliquée. Pourtant, cet aspect est primordial au développement des entreprises. Ainsi, Commerce Hub unifie l'expérience de paiement avec le reste des équipes de mise sur le marché, afin que les clients B2B puissent acheter leurs produits quand et comme ils le souhaitent.

Les fonctionnalités de la plateforme

Lire la suite : https://www.ecommercemag.fr/Thematique/paiements-1291/solutions-paiement-2184/Breves/HubSpot-lance-sa-plateforme-de-paiement-unifie-en-France-459651.htm#&utm_source=navigation&utm_medium=rebond&utm_campaign=rebond_meme_rubrique

5G

Quels sont les avantages de la 5G ?

L’essor de la 5G ouvre des perspectives fascinantes en mobilité numérique . Avez-vous déjà été agacé par des téléchargements qui n'en finissent pas ou des appels vidéo qui se coupent ? Les forfaits 5G promettent d'y mettre un terme grâce à leurs débits inédits.

dock.fr - Par Redac

Publié le 24/04/2024

L'évolution généralisée des activités numériques, qu'il s'agisse de jeux en ligne ou de streaming en qualité 4K, exige une amélioration constante de la vitesse et de la stabilité des connexions. Les forfaits 5G offrent une réponse appropriée à ces nouveaux besoins, de plus en plus exigeants en bande passante et en réactivité.  Parcourons ensemble les avantages significatifs que ces forfaits peuvent apporter à notre quotidien numérique.

Quels sont les avantages de la vitesse 5G ?

Jusqu'à 10 fois plus rapide qu'en 4G

Avez-vous déjà ressenti cette frustration lorsque votre vidéo en streaming se met en pause pour charger, ou lorsque l'envoi d'un fichier volumineux semble prendre une éternité ? Avec la 5G, ces désagréments appartiennent au passé. Imaginez pouvoir télécharger un film entier en qualité HD en quelques secondes plutôt qu'en plusieurs minutes. C'est  ce que la 5G rend possible. 

Lire la suite : https://www.edcom.fr/dossiers/les-avantages-de-la-5g

Intelligence artificielle

Gabriel Attal annonce le déploiement de l'intelligence artificielle dans les services publics

bfmtv.com - Par alomé Ferraris

Publié le 23 Avril 2024

En déplacement à Sceaux, le Premier ministre à annoncé le déploiement d'Albert, une IA souveraine à destination des agents des services publics.

Démocratiser l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) générative dans l'administration. En déplacement à Sceaux ce mardi 23 avril, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé le déploiement d'une intelligence artificielle souveraine dans les services publics français.

"Je vous annonce que nous avons développé une intelligence artificielle souveraine, française, qui va révolutionner nos services publics et que nous mettons désormais au service des Français", a déclaré le Premier ministre, appelant à "choisir l'IA" et non à la "subir".

Baptisée Albert, cette IA a été développée par un ingénieur formé en France. Aux côtés de huit autres experts du Datalab de la Dinum, la Direction interministérielle du numérique, il a mis au point cet outil à partir de juin 2023. "Grâce à eux, la France est le premier pays européen à inaugurer une IA 100% souveraine et à la mettre au service de ses services publics", a assuré Gabriel Attal.

Dégager du temps de travail

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/gabriel-attal-annonce-le-deploiement-de-l-intelligence-artificielle-dans-les-services-publics_AV-202404230371.html

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L’avènement de l’IA est-il inéluctable et même souhaitable ?

fredcavazza.net Par Frd Cavazza

Publié le 26 avril 2024

Analyses

À en croire ses promoteurs, l’IA générative serait la plus grande invention de l’histoire de l’humanité depuis l’électricité. Elle serait notre porte d’entrée dans le XXIe siècle et notre salut face à tous ses défis (dérèglement climatique, répartition des richesses, raréfaction des matières premières, vieillissement de la population…). Je me suis toujours considéré comme un techno-optimiste, mais là, force est de reconnaitre qu’ils vont un peu trop loin dans le solutionnisme technique, et que cette fuite en avant avec l’IA généraliste manque à la fois de prudence et de clairvoyance.

Synthèse de l’article :

  • Les budgets colossaux qui sont consacrés à la R&D autour des modèles génératifs fixe un rythme d’innovation très élevé ;
  • L’actualité incessante obscurcit notre horizon et nous empêche de prendre le recul nécessaire pour bien appréhender et anticiper les enjeux de la révolution de l’IA ;
  • La 4e révolution industrielle suit son cours, stimulée par les progrès de l’IA générative, au détriment probable des cols blancs non-qualifiés qui seront les première victimes de la recherche de compétitivité ;
  • Les prouesses techniques des modèles génératifs ne doivent pas nous faire oublier leurs faiblesses et le manque de maitrise ou de visibilité sur leur évolution ;
  • Il est plus que temps d’adopter un point de vue plus critique sur ces nouveaux outils dont on ne connait pas l’impact réel sur l’emploi, l’économie ou la société.

Lire la suite : https://fredcavazza.net/2024/04/26/lavenement-de-lia-est-il-ineluctable-et-meme-souhaitable/

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Etude du groupe SII : l’IA générative peine à s’imposer dans le quotidien des Français

actuia.com - Par Pierre-yves Gerlat.

Publié le 22 avril 2024P

Une récente étude du groupe SII, entreprise de services du numérique et de conseils en technologie à dimension internationale, menée en collaboration avec l’institut de sondage Viavoice révèle une adoption plutôt timide de l’IA générative en France. Les résultats mettent en lumière la méconnaissance de cette technologie parmi les Français et les craintes qui en freinent l’intégration dans leur vie quotidienne.

Viavoice a interrogé un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 16 ans et plus. Pour le groupe SII, la perception que les Français ont de l’IA générative “interroge alors que le gouvernement affiche une volonté de faire de la France un champion de l’IA. Des ambitions qui semblent décorrélées du quotidien des Français : si 65% des sondés ont déjà entendu parler d’IA générative, seuls 22% d’entre eux voient très bien de quoi il s’agit”.

L’enquête révèle que près de 81% des personnes interrogées n’ont pas encore expérimenté l’IA générative pour un usage personnel malgré le battage médiatique autour de ChatGPT.  Côté entreprises, le constat est également édifiant : alors que 22% des actifs ont déclaré que cette technologie est déployée ou en cours de déploiement au sein de leur entreprise, seuls 4% d’entre eux peuvent témoigner d’un déploiement dans l’ensemble de leur entreprise.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/etude-du-groupe-sii-lia-generative-peine-a-simposer-dans-le-quotidien-des-francais/?mc_cid=8f39dc8a66&mc_eid=1b5f52f4fd

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L’intelligence artificielle avance, le cancer recule

latribune.fr - Par marine Protais

Publié le 23 avril 2024

DOSSIER SANTÉ. Une nouvelle génération de startups dopées à l’IA élabore des molécules inédites, qui pourraient devenir les traitements oncologiques de demain. Une thématique qui sera au coeur du forum Impacts santé organisé par La Tribune qui se tiendra ce jeudi à Paris.

Sur le plateau de Saclay, à Villebon-sur-Yvette, une fabrication d'un type nouveau se déroule. Dans un laboratoire robotisé, Iktos produit plus de 1.000 molécules chaque mois. Toutes ont été modélisées à l'aide de l'intelligence artificielle. Et une grande partie d'entre elles ont le même objectif : trouver de nouveaux remèdes contre le cancer.

Il n'existe pas encore de « ChatGPT » de la biologie capable de générer un médicament inédit en quelques secondes, mais des modèles permettent de concevoir des molécules bien plus rapidement qu'avec les méthodes classiques. Celui d'Iktos y parvient en prédisant virtuellement l'action de cette molécule sur une cible pathologique donnée. Cette technique lui permettrait de gagner un an de recherche, dit-elle, et surtout de trouver des molécules de meilleure qualité avec plus de chance de réussir des essais cliniques.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/l-intelligence-artificielle-avance-le-cancer-recule-995804.html 

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Une IA de Microsoft suscite des inquiétudes en termes de fraude et de désinformation

latribune.fr - Avec AFP

Publié le 21 avril 2024

Microsoft crée une technologie d'IA pour transformer une photo et un échantillon de voix en vidéo ultra réaliste, futur terreau pour les fraudes et les fakenews.

Microsoft a mis au point une technologie d'intelligence artificielle (IA) qui permet de transformer une photo de visage et un échantillon de voix en une vidéo ultra réaliste d'un « visage en train de parler ». Baptisée VASA-1, cette technologie prend une simple photo de portrait et un fichier audio et les convertit en une vidéo où le visage s'anime et parle de façon hyperréaliste.

L'essor rapide de l'IA générative, qui permet de produire facilement toutes sortes de contenus (textes, images, sons...) de qualité bluffante, suscite de nombreuses inquiétudes, notamment en termes d'exploitation à des fins de fraude et de désinformation. Microsoft reconnaît que cette technologie pourrait être utilisée à mauvais escient pour usurper l'identité d'un être humain.

Microsoft se concentre sur des applications positives de l'IA

Cependant, la firme informatique assure se concentrer sur des applications positives de l'IA générative, telles que le renforcement de l'équité en matière d'éducation, l'amélioration de l'accessibilité pour les personnes ayant des difficultés de communication, et le soutien thérapeutique aux personnes qui en ont besoin. Microsoft ne prévoit pas de rendre le nouvel outil disponible ou de donner des informations techniques « tant que nous ne sommes pas certains que la technologie sera utilisée de manière responsable et conformément aux réglementations en vigueur ».

Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/une-ia-de-microsoft-suscite-des-inquietudes-en-termes-de-fraude-et-de-desinformation-995914.html

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IA et sécurité : la ville de Cannes va expérimenter les caméras intelligentes lors de son Festival

actuia.com - Par Pierre-Yves Gerlat

Publié le 26 avril 2024

Cannes va être de nouveau sous les feux des projecteurs du 14 au 25 mai prochain lors de son Festival International du Film. Sa mairie annonce qu’elle va expérimenter à cette occasion l’usage de caméras de vidéoprotection augmentées par l’IA aux abords du Palais des festivals et des congrès.

La loi du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 a été promulguée suite aux incidents survenus au Stade de France lors de la finale de la ligue des champions en mai 2022. Elle autorise l’expérimentation de la vidéosurveillance intelligente afin de renforcer la sécurité lors d’événements sportifs, récréatifs ou culturels exposés à des risques. Toutefois, s’il est possible d’utiliser les caméras augmentées par l’IA pour détecter en temps réel les mouvements de foule, les sacs abandonnés ou les comportements suspects, la reconnaissance faciale et l’identification biométrique sont, quant à elles, exclues.

La ville de Cannes, pionnière dans le domaine de la vidéoprotection avec 884 caméras déployées sur son territoire (soit une caméra pour 84 habitants), s’est portée volontaire auprès du ministère de l’Intérieur pour expérimenter la vidéoprotection algorithmique lors de son prochain Festival du cinéma.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/ia-et-securite-la-ville-de-cannes-va-experimenter-les-cameras-intelligentes-lors-de-son-festival/?mc_cid=77c8fdef1e&mc_eid=1b5f52f4fd

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Tout savoir sur Claude 3

lesnumeriques.com - Par Antonio Leeno

Publié le 22 Avril 2024

Lancé en mars 2024, Claude 3 est la nouvelle famille de LLM d’Anthropic, qui surpasse GPT-4 d’OpenAI et Gemini Ultra de Google sur une série de critères de référence. Voici tout ce qu’il faut savoir à son sujet.

Les capacités de GPT-4 sont impressionnantes. Cependant, ce modèle encore loin du summum de ce que peut faire l’IA générative. Du moins, c’est ce que nous démontre Claude 3, le nouveau grand modèle de langage (LLM) d’Anthropic publié en mars 2024.

Claude 3 présente des performances supérieures aux principaux modèles d'OpenAI et de Google sur la plupart des critères d'évaluation courants pour les systèmes d'IA. Il peut répondre à un plus grand nombre de questions, comprend mieux les contextes et les invites plus longues, peut traiter un plus large éventail d'informations et se montre plus précis dans ses réponses. Il est également multimodal, entre autres nouvelles fonctionnalités.

Qu’est-ce que Claude 3 ?

Claude 3 est la troisième génération du modèle d’intelligence artificielle d’Anthropic, une start-up fondée par d’anciens employés d’OpenAI et financée par des géants de la tech tels que Amazon et Google. Créée en 2021, l’entreprise se focalise sur la recherche en IA, en mettant avant tout l’accent sur la sécurité.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/intelligence-artificielle/tout-savoir-sur-claude-3-a220889.html

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10 commandements pour rendre vos équipes plus futées que l’IA (ou presque)

itforbusiness.fr - Par Thierry Derouet

Publié le 24 avril 2024

À l’ère où l’IA est sur toutes les lèvres, il est temps de se poser les bonnes questions : Qui ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Et surtout, avec qui ? Pour vous aider à former vos équipes à l’IA, nous avons rencontré Hymane Ben Aoun Fleury*, la gourou des RH chez Humanskills**. Voici les 10 commandements à suivre pour des équipes au top de l’IA, inspirés par Hymane elle-même.

Le rapport « Artificial Intelligence Index Report 2024 » nous le confirme : l’IA est en plein boom et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Avec des prouesses technologiques comme GPT-4, Mistral Large, Gemini Pro et Claude 3, on peut dire que l’intelligence artificielle a le vent en poupe !

Mais ne vous laissez pas berner par cette apparente facilité, car l’IA a encore quelques défis à relever. Et si certaines études annoncent une baisse des effectifs dans certains secteurs, une chose est sûre : les compétences en intelligence artificielle sont plus que jamais recherchées.

Malheureusement, il semblerait que la confiance en l’humain fasse parfois défaut, comme en témoigne l’étude du Groupe Adecco : 66% des chefs d’entreprise ne prévoient pas de former leurs équipes à l’IA, même s’ils sont 61% à penser qu’elle va tout changer. Alors, ne soyez pas à la traîne et suivez nos conseils pour devenir un as de l’IA !”

Commandement IA n°1 : « Flexible et ouvert au changement, tu seras »

Lire la suite : https://www.itforbusiness.fr/les-10-commandements-pour-former-ses-equipes-a-l-ia-75918 

Désinformation

La pandémie de la désinformation : 1,5 milliard de fake news sont publiées chaque jour sur les médias sociaux, selon ID Crypt Global.

developpez.com - Par Stéphance le calme

Publié le 22 avril 2024

Facebook et X hébergent le plus grand nombre de contenus de désinformation

Dans un monde où les réseaux sociaux façonnent de plus en plus notre perception de la réalité, une nouvelle étude révèle une tendance alarmante : les acteurs de la désinformation diffusent pas moins de 1,5 milliard de publications mensongères chaque jour sur les plateformes numériques. Selon les recherches menées par ID Crypt Global, Facebook est la plateforme où le niveau de désinformation quotidienne est le plus élevé, avec 1 milliard de publications fausses créées chaque jour par ses utilisateurs. X, quant à lui, détient la plus grande proportion d’acteurs de la désinformation, représentant 8,7 % de tous les utilisateurs actifs.

ID Crypt Global a analysé les données du rapport Code of Practice on Disinformation de TrustLab pour comprendre la vitesse à laquelle la désinformation se propage sur les six principales plateformes de médias sociaux - Instagram, Facebook, X, LinkedIn, TikTok et YouTube - avant de mener sa propre analyse estimant le nombre de posts de désinformation créés chaque jour, et quelles plateformes sont les plus responsables de la propagation des fausses nouvelles et des médias.

Le code de bonne pratique en matière de désinformation a été établi à la suite des conseils de la Commission européenne par les principales plateformes en ligne, les plateformes émergentes et spécialisées, les acteurs du secteur de la publicité, les vérificateurs de faits, la recherche et les organisations de la société civile, afin de fournir un code de bonne pratique renforcé en matière de désinformation.

Lire la suite : https://www.developpez.com/actu/356788/La-pandemie-de-la-desinformation-1-5-milliard-de-fake-news-sont-publiees-chaque-jour-sur-les-medias-sociaux-selon-ID-Crypt-Global-Facebook-et-X-hebergent-le-plus-grand-nombre-de-contenus-de-desinformation/

CNIL

4 668 violations de données ont été notifiées à la Cnil en 2023

maire-info.com - Par Lucile Bonnin

Publié le 24 avril 2024

Le nombre de notifications reçues par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) est en augmentation depuis 5 ans. Cependant, comme l'indique la Cnil dans son rapport annuel de 2023, cela ne signifie pas pour autant que les données personnelles sont moins bien protégées.

Par Lucile Bonnin

La Cnil a publié hier son bilan de l’année 2023 dans un 44e rapport annuel. Sensibilisation plus accrue des particuliers et collectivités, évolution des pratiques au sein des collectivités, désignation de délégués à la protection des données : où en sommes-nous cinq ans après l’entrée en application du RGPD ? 

Hausse du nombre de plaintes

Le nombre de plaintes reçues par la Cnil a atteint un record en 2023 avec 16 433 plaintes enregistrées et déposées par le grand public, un chiffre en hausse de 35 % par rapport à 2022. Plus d'un tiers de ces plaintes (35 %) sont liées à l'utilisation d'Internet et près d'une sur cinq au travail (18 %). Le reste des plaintes concerne des relations commerciales (18 %), mais aussi d’autres secteurs comme les administrations publiques (4 %) ou encore la santé (3 %). 

« Les plaintes adressées à la CNIL sont souvent liées aux problématiques rencontrées par les personnes dans leur quotidien numérique », peut-on lire dans le rapport. Par exemple, plus de 2 600 plaintes concernent le droit d’accès et plus de 2 500 plaintes liées au droit à l’effacement.

Lire la suite : https://www.maire-info.com/num%C3%A9rique/4-668-violations-de-donnees-ont-ete-notifiees-%EF%BF%BD-la-cnil-en-2023-article-28553

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La CNIL publie son cahier air2023 « IA et libre-arbitre : sommes-nous des moutons numériques ? »

cnil.fr - Par Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL

Publié le 22 avril 2024

Dans le cadre de sa mission éthique, la CNIL publie son cahier air2023 afin de partager et de poursuivre les réflexions menées à l’occasion de l’évènement, organisé fin 2023, sur l’influence de l’intelligence artificielle sur nos choix. Il reprend les contributions des intervenants sous la forme d’entretiens et de témoignages.

L’IA, de la transformation de notre quotidien aux mutations du travail 

Dans nos moteurs de recherche, dans nos playlists ou pour nous conseiller le prochain film à regarder, l’IA est déjà omniprésente pour améliorer le confort de notre quotidien. Depuis quelques années, notamment avec l’arrivée fracassante et gratuite du robot conversationnel ChatGPT, le grand public s’empare rapidement et massivement des intelligences artificielles génératives. Au-delà de l’Union européenne, qui a depuis deux ans et demi mis sur la table un projet de règlement des systèmes d’intelligence artificielle, les grands acteurs publics mondiaux se mobilisent de manière inédite sur la question.

Au quotidien, l’utilisation de ces nouvelles technologies soulève des interrogations essentielles sur notre rapport à l’apprentissage et à la connaissance, ainsi que sur nos capacités cognitives et mémorielles et sur les interactions entre êtres humains. Sommes-nous en train d’homogénéiser notre manière de penser, nos choix, nos goûts ?

Au travail, les technologies d’intelligence artificielle sont présentées comme libératrices de tâches à plus ou moins grande valeur ajoutée. Si l’IA peut émanciper les travailleurs d’un certain nombre d’activités pénibles et chronophages, sa standardisation au sein de l’organisation du travail porte aussi le risque d’homogénéiser et d’automatiser les processus de travail. Comment faire en sorte que le travailleur assisté par l’IA comprenne et garde le contrôle sur son outil de production ? À côté des processus, les nouvelles compétences exigées par l’utilisation de l’IA transforment aussi le marché de l’emploi. Quelles sont ces mutations, quels risques et quelles possibilités offrent-elles ? Quelle régulation politique faut-il espérer ?

Télécharger le cahier Air2023 : https://cnil.fr/sites/cnil/files/2024-04/cahier_air2023.pdf

Lire la suite : https://cnil.fr/fr/la-cnil-publie-son-cahier-air2023-ia-et-libre-arbitre-sommes-nous-des-moutons-numeriques

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Augmentation record des plaintes à la CNIL en 2023

siecledigital.fr - Par Benjamin Terrasson

Publié le 23 avril 2024

L’autorité a rendu son rapport annuel d’activité pour l’année 2023.

En 2023, 16 433 plaintes ont été transmises à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), un record. L’autorité administrative indépendante dont la mission est de protéger les données personnelles et de préserver les libertés individuelles a publié ce 23 avril son rapport d’activité annuel.

Amazon, Criteo ou le ministère de la Fonction publique parmi les organisations sanctionnées par la CNIL

« Chaque jour, la CNIL répond à des centaines de sollicitations », témoigne Marie-Laure Denis, présidente de l’autorité, pour la dernière année de son premier mandat. En plus du nombre de plaintes en hausse de 35 % par rapport à l’année précédente, la présidente dont le second mandat a été entériné fin janvier rapporte une explosion des demandes de vérification, rectification, suppression d’informations personnelles détenues par des organisations diverses.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2024/04/23/en-2023-le-montant-des-amendes-adressees-par-la-cnil-sest-eleve-a-plus-de-89-millions-deuros/

RGPD

Régime juridique de la vidéoprotection au regard du RGPD

lagazettedescommunes.com - Par Léna Jabre

Publié le 22 Avril 2024 

Une circulaire mise en ligne le 19 avril apporte des précisions quant à la mise en conformité du régime de la vidéoprotection avec le droit relatif à la protection des ­données opérée par la loi du 19 mai 2023 relative aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions.

Il est indiqué que les crédits du fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, dont ceux destinés à la vidéoprotection, seront triplés au cours des cinq années à venir et viendront ­cofinancer les projets portés par les collectivités, notamment des audits des éventuelles failles de sécurité présentes dans les caméras déjà ­installées.

Le dossier de demande d’installation de systèmes de vidéoprotection doit être enrichi d’une analyse d’impact relative à la protection des données et d’un engagement de conformité à la Commission nationale de l’informatique et des libertés.

RÉFÉRENCES

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/924743/regime-juridique-de-la-videoprotection-au-regard-du-rgpd/ 

Cybersécurité

3 astuces de cybersécurité pour repérer un deepfake lors d’une visioconférence

Reconnaissez vos collègues

numerama.com - Par Bogdan Bodnar

Publié le 21 avril 2024

Les premières escroqueries à base de deepfake ont fait la une des médias. Si ces arnaques restent rares, les experts en cybersécurité invitent déjà les employés à retenir quelques règles pour repérer ces faux intervenants.

Faut-il se préparer à repérer les deepfakes au travail ? Si les détournements de visages sont légion sur les réseaux sociaux, les usurpations dans le cadre professionnel restent rares, quoique spectaculaires.

En février, un employé du secteur de la finance a été trompé par un deepfake de son directeur lui ordonnant un transfert de 25 millions de dollars. Le salarié a versé l’argent une fois qu’il a vu et entendu son supérieur en visio lui confirmer qu’il était à l’origine de cette demande. Pour réaliser cette escroquerie, les malfaiteurs ont récupéré des images du chef depuis des vidéos de promotion de l’entreprise.

Si ce cas reste exceptionnel, il a introduit la crainte d’un nouveau braquage dans le milieu financier. Tous les secteurs stratégiques sont d’ailleurs menacés, aussi bien la défense, que le transport ou la diplomatie, puisque des représentants politiques ont déjà été trompés par des deepfakes en visio. La société de cybersécurité Check Point a partagé à ses clients ainsi qu’à la presse trois conseils pour repérer un deepfake. Le piège devrait être contrôlé si le personnel respecte ces règles.

Les conseils pour déceler un deepfake lors d’une réunion professionnelle

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1729914-3-astuces-pour-reconnaitre-un-deepfake-en-visio-conference-selon-les-experts-en-cybersecurite.html 

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VIDÉO - La prévention comme premier rempart face à la cybercriminalité

corsematin.com - Par Club Impresa

Publié le 24 Avril 2024

Invité du premier débat du Club Impresa, Boris Brunel, président de Cyber Sécurité Management, souligne le caractère primordial de la prévention dans la lutte contre les cyberattaques. Selon l'expert : le premier pare-feu est l'humain.

Bien que les mentalités évoluent, il est clair que cela reste encore insuffisant face à la menace actuelle. " Si l'on compare cela à la sécurité routière, on constate que lorsque les communications sont interrompues, les accidents repartent à la hausse ! ", souligne Boris Brunel, président de Cyber Sécurité Management. D'où l'importance de placer la prévention au cœur des entreprises, quelle que soit leur taille.

L'outil informatique : clé pour les entreprises

Il est crucial de se rappeler que l'outil informatique est désormais indispensable dans la plupart des sociétés. Cette réalité fait de la cybersécurité l'une des priorités pour de nombreux acteurs économiques insulaires. Sans quoi, les conséquences peuvent être rapidement désastreuses !

Des cyberattaques aux coûts élevés

Lire la suite : https://www.corsematin.com/article/economie/5376603564333/video-la-prevention-comme-premier-rempart-face-a-la-cybercriminalite 

Paiement électronique

Les 10 chiffres clés sur le paiement mobile en France

Par Dalila Bouaziz

Publié le 22 avril 2024

Paiement avec son smartphone, utilisation de wallets, cartes de fidélité dématérialisées, commande/paiement à table, cagnottes en ligne… de nouveaux services s’ancrent dans les usages des consommateurs français.

63 %

Le paiement mobile sans contact en magasin constitue l’un des modes d’achat privilégiés des Français. Ils sont 63 % à déclarer le connaître et l’utiliser, soit 8 points de plus qu’en 2023.

38 %

Le wallet de paiement connaît également une forte percée cette année, avec 38 % de taux d’utilisation déclarée, en augmentation de 6 points par rapport à 2023 et de 14 points en 3 ans. C’est à ce titre la solution de paiement qui connaît la plus forte hausse d’utilisation cette année, derrière le sans contact.

Un Français sur deux

La commande et le paiement à table se démocratisent également : désormais, 1 Français sur 2 déclare connaître et utiliser cette méthode de paiement au restaurant.

66 %

L’usage des cartes de fidélité dématérialisées en magasin se stabilise cette année (66 %). 

70 %

70 % des sondés sont prêts à utiliser les cartes de fidélité digitales à l’avenir et 64 % le paiement mobile sans contact en magasin.

Atos

La France va-t-elle vraiment laisser filer Atos ?

lejdd.fr - Par Lomig Guillo

Publié le 22 Avril 2024

SOUVERAINTÉ. Très endetté, Atos, le géant français du cloud et des services informatiques, doit parvenir à un accord avec ses créanciers d’ici au 26 avril. Plusieurs solutions sont sur la table, mais une seule est française.

  • Est-il vraiment raisonnable de laisser des puissances étrangères gérer les supercalculateurs qui servent à faire fonctionner nos centrales nucléaires ? N’est-ce pas prendre un risque que de laisser des entités que nous ne connaissons pas prendre le contrôle d’une entreprise qui, entre autres, héberge des données sensibles comme les dossiers médicaux numériques des Français, les informations de la moitié des entreprises du CAC 40, ou encore des éléments de communication de notre force de dissuasion nucléaire ?

Ou qui gère l’infrastructure de la cellule de crise du ministère de l’Intérieur ou toute l’informatique pour les JO ? Et, plus généralement, est-ce vraiment la meilleure chose à faire que de laisser filer une pépite française qui a tout pour devenir demain leader de son secteur ?

C’est pourtant ce qui se passe actuellement avec Atos, spécialiste des services informatiques, du cloud et des supercalculateurs. Et c’est d’autant plus étonnant à l’heure où le gouvernement semble vouloir bloquer la vente à des Indiens de Biogaran, la filiale du laboratoire Servier, leader français des génériques, pour ces mêmes questions de souveraineté. Il faut dire qu’Atos est un géant fragilisé.

L’entreprise a été mal gérée et a grandi trop vite, avec des rachats mal maîtrisés et surtout mal intégrés. Elle est surtout très endettée, à hauteur de 4,6 milliards d’euros. L’actuelle direction du groupe, dont la valeur en Bourse s’est effondrée ces derniers mois, a laissé jusqu’au 26 avril à ses créanciers et d’éventuels investisseurs pour trouver le moyen de diviser par deux sa dette et injecter au moins 1,2 milliard d’euros d’argent frais.

Lire la suite : https://www.lejdd.fr/economie/la-france-va-t-elle-vraiment-laisser-filer-atos-144366

Thales

L’optronique assistée par IA : un projet européen inédit pour décupler des capacités de perception des situations de combat

Thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 25 Avril 2024

L’Union européenne a signé le contrat pour le lancement du projet collaboratif de recherche STORE (Shared daTabase for Optronics image Recognition and Evaluation) coordonné par Thales à l’initiative du FED (Fonds Européen de Défense).

  • Ce projet réunit un consortium de 20 partenaires (industriels, PME et universitaires) issus de 8 pays de l’Union européenne et de la Norvège. Il a pour objectif de constituer une base de données images mutualisée, ainsi que de développer et dévaluer des algorithmes d’Intelligence Artificielle (IA) dédiés à l’analyse et au traitement de données issues de systèmes d’imagerie de plateformes terrestres.
  • Ce projet contribuera à la gestion automatique et à l'analyse tactique des informations dans les situations de combat terrestre, grâce à l'innovation technologique en matière d'apprentissage profond des données optroniques.
  • Face à l’émergence de nouvelles menaces et à leur évolution continue (missiles hypersoniques, drones de combat, essaim de drones…), les capteurs optroniques n’ont jamais revêtu une telle importance pour les forces au combat, nécessitant un niveau de performance exceptionnel.

C’est tout l’enjeu du projet collaboratif STORE initié par le FED : grâce à l’optronique associée aux techniques d’analyse par intelligence artificielle, le combattant bénéficiera à terme d’une assistance avantageuse et précieuse pour la perception de son environnement. Cette solution optronique intelligente et sécurisée répond à un double objectif : améliorer la connaissance de la situation tactique et accélérer les processus de décision, la réactivité du combattant et au final sa capacité de survie.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/loptronique-assistee-ia-projet-europeen-inedit-decupler

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Réindustrialisation du site thales à Pont-Audemer : premières cartes électroniques produites avec succès

Thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 24 Avril 2024

Pont-Audemer le 24 avril 2024 – En janvier 2023, Thales annonçait son engagement dans un programme visant à transformer son site de Pont-Audemer (Eure) en un site de production et d’assemblage de cartes électroniques à haute valeur ajoutée. Un an plus tard, les premières cartes sont sorties du site de Pont-Audemer avec succès, après six mois d’un programme conséquent de formations théoriques et pratiques des collaborateurs du site. Sur le plan des infrastructures et de l’outil industriel, les travaux sur le site de Pont-Audemer avancent également conformément au calendrier prévisionnel du projet.

Dans son ensemble, ce projet qui répond à l’ambition du Groupe de renforcer la maîtrise de sa chaîne d’approvisionnement et de ses capacités de production tant au service du Civil que de la souveraineté nationale des grands programmes de Défense, se déroule conformément aux prévisions. Parallèlement, le site de Pont-Audemer poursuit son activité de production de cartes SIM et EcoSIM.

Thales investit un peu plus de 30 millions d’euros pour assurer la transformation industrielle progressive du site, dont 10 millions sont consacrés à la formation et à la montée en compétences des salariés notamment par des formations certifiantes. En effet, la production de ces cartes requiert entre autres une expertise spécifique en montage manuel particulièrement complexe. Thales a sélectionné le Greta Portes Normandes pour coordonner et accompagner les actions de formation-reconversion sur les plans pédagogique et administratif.  L’OPCO 2i Normandie soutient le site de Thales Pont-Audemer pour dérouler les actions de prises en charge au titre du FNE-Formation. Un pôle formation a été mis en place sur le site afin d’assurer les formations théoriques et pratiques des salariés.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/identite-et-securite-numeriques/press_release/reindustrialisation-du-site-thales-pont-audemer


Mobilité

100 millions d’euros d’ici 2028 : la Région Occitanie présente l’acte 2 du plan vélo

madeinperpignan.com - Parr Alice Fabre

Publié le 17 avril 2024

Le lieu de la conférence de presse n’a pas été choisi au hasard. Pour cet acte 2 de son Plan Vélo (le précédent a été lancé en mars 2020), la Région a invité les médias ce mercredi 17 avril au cœur du quartier Saint-Matthieu à Perpignan, dans les locaux de la Casa Bicicleta.

Faciliter l’intermodalité, encourager la pratique du vélo au quotidien, soutenir la filière régionale… 15 objectifs sont sur la table pour améliorer la pratique du vélo au quotidien dans la Région. Les Pyrénées-Orientales aussi sont concernés.

100 millions d’euros sur quatre ans pour favoriser la pratique du vélo

L’association La Casa Bicicleta, ou maison bicyclette, promeut la pratique du vélo avec un atelier d’auto- réparation pour apprendre la mécanique, des formations dispensées à ses adhérents, mais aussi des cours de vélo destinés aux petits comme aux grands. Quant à Perpignan, elle stagne en bas du classement des villes où il fait beau se déplacer à vélo (selon la fédération des usagers de la bicyclette).

Agnès Langevine a donc décortiqué à quoi serviront les 100 millions d’euros débloqués pour favoriser et développer la pratique du vélo. Pêle-mêle parmi les 15 mesures à horizon 2028 : soutenir la réalisation de pistes cyclables sécurisées (la Région a participé aux travaux de la connexion de la voie verte à Torreilles, et à la liaison Toulouges-Canohès), aider à l’acquisition de vélos ou encore contribuer au développement de la filière locale. Pour cela 70 entreprises ont été identifiées sur l’Occitanie, représentant un millier d’emplois. Dans le département ce sont les entreprises Caminade et Paulette qui ont été soutenues.

Autre dossier de taille : l’intermodalité ou connexion entre les moyens de transport

Lire la suite : https://madeinperpignan.com/deplacement-plan-velo-region-occitanie-100-millions-deuros-dici-2028/

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« Nous investissons un milliard d'euros pour les mobilités » annonce Johanna Rolland depuis le nouveau tramway de Nantes

France Bleu Loire Océan - Par Marion Fersing

Publié le 18 avril 2024

France Bleu Loire Océan était en direct du nouveau tramway de Nantes, ce jeudi matin entre 6h et 9h30. À cette occasion, la maire de Nantes, Johanna Rolland, nous a accordé une longue interview pour parler mobilités, mais aussi faire un bilan de ses dix ans à la tête de la ville.

Johanna Rolland, la maire de Nantes dans une des deux nouvelles rames de tramway. © Radio France - Sophie Thomas

De 7h45 à 8h30, ce jeudi matin, la maire de Nantes, Johanna Rolland, a répondu aux questions de France Bleu Loire Océan depuis l'un des deux nouveaux tramways qui circulent sur la Ligne 1. Avec elle, nous avons évoqué la question des mobilités, mais aussi de la sécurité, dix ans après son arrivée à la tête de la ville.

"Des policiers nationaux pour une brigade des transports à Nantes" annonce Johanna Rolland depuis le nouveau tramway

Un milliard pour les mobilités

"C'est un milliard, au total, que nous investissons au cours de ce mandat pour les mobilités, si on compte ce qu'on met sur le tramway, le bus électrique, le vélo, le covoiturage, les parkings relais, tout ça. Un milliard. Parce qu'évidemment, se déplacer, c'est tout à fait indispensable dans la vie de tous les jours. Et puis le tramway, je le redis, c'est un moyen quand même très économique et très écologique", détaille Johanna Rolland.

La Ligne 1, l'une des plus fréquentées de France

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/nous-investissons-un-milliard-d-euros-pour-les-mobilites-annonce-johanna-rolland-depuis-le-nouveau-tramway-de-nantes-4003610

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La ligne ferroviaire Nancy-Lyon va rouvrir, mais sans Metz : les élus de Moselle s’expriment

tout-mets.com - Par Joscelyn Lapart

Publié le 15 avril 2024

Une ligne ferroviaire directe Nancy-Lyon rouvrira en décembre 2024, mais sans inclure Metz dans son parcours. Pourquoi la Moselle est-elle sortie de l’échiquier ? Les explications de Patrick WEITEN, président du département de la Moselle et de François GROSDIDIER, président de l’Eurométropole de Metz.

En 2018 commencent les travaux d’agrandissement de la gare de Lyon-Part-Dieu. Jusqu’alors une ligne TGV Metz-Nancy-Lyon permettait aux passagers de voyager de la Lorraine à la capitale des Gaules par une liaison directe. Suspendue le temps des travaux, la ligne n’a jamais rouvert, obligeant les passagers à faire un long détour par Strasbourg. L’État promet bien un « train d’équilibre du territoire » à partir de 2029, mais les négociations pour la mise en place de solutions temporaires sont longtemps restées enlisées au vu du déficit de fonctionnement de la ligne. Un compromis a finalement été trouvé il y a quelques jours pour la période allant de décembre 2024 à fin 2028.

La Meurthe-et-Moselle accepte de financer, la Moselle refuse. Les trains partiront de Nancy, mais pas de Metz. Dès le mois de décembre, la ligne proposera un aller-retour Nancy-Lyon par jour, puis deux allers-retours dès décembre 2025.

L’engagement financier entre décembre 2024 et décembre 2028 s’élèvera au maximum à 48,6 millions d’euros, partagé à hauteur de 24,6 millions pour l’État et 24 millions pour les collectivités territoriales, dont 20 millions pour la région Grand Est.

Le compte n’y était pas pour Metz et la Moselle.

Lire la suite : https://tout-metz.com/ligne-train-nancy-lyon-rouvrir-sans-metz-elus-moselle-expriment-2024-543615.php

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Mobilité électrique : satisfaction sur le déploiement des bornes, inquiétudes sur les conséquences de l’électrification à marche forcée du parc automobile

banquedesterritoires.fr - Par Frédéric Fortin - MCM Presse pour Localtis

Publié le  17 avril 2024

Une éclaircie sur le marché des véhicules électriques : une étude de l’association internationale Transport & Environnement souligne que la plupart des États membres de l'Union européenne devraient atteindre leurs objectifs à court terme de déploiement de stations de recharge publiques – la progression de la France est notamment saluée. Et des nuages : une étude de l’association HOP alerte sur les conséquences de cette électrification à marche forcée du parc automobile. Outre l’"obsolescence réglementaire" accélérée des véhicules thermiques, elle pointe la tendance à fabriquer des véhicules électriques "jetables" pour réduire les coûts de production.

Une multiplication par trois des bornes de recharge électrique publiques en trois ans. Tel est le bilan que tire l’association Transport & Environnement (T&E) – auto-revendiqué principal groupe de pression pour les mobilités propres en Europe –, dans une étude (en anglais) publiée ce 17 avril. T&E recense plus de 630.000 de ces points de recharge fin 2023, et observe que le réseau a augmenté l’an passé plus rapidement que le parc de véhicules électriques. Dix-neuf États membres auraient ainsi déjà atteint leurs objectifs de déploiement fixés par le règlement dit Afir sur le déploiement d'infrastructures de carburants de remplacement (voir notre article du 27 juillet 2023) – entré en vigueur le 13 avril dernier – pour 2024, huit ceux de 2025, et deux (la Bulgarie et la République tchèque) ceux de 2026. 

Déploiement des bornes de recharge : la France bien notée

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/mobilite-electrique-satisfaction-sur-le-deploiement-des-bornes-inquietudes-sur-les-consequences-de

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Mobilité - Transition énergétique : NOMAD CAR H2

normandie.fr - Communiqué

Publié le 19 avril 2024

Le premier autocar diesel transformé à l'hydrogène en circulation dès le 22 avril est normand

Le premier autocar diesel transformé à l'hydrogène a effectué aujourd'hui son premier voyage entre Evreux et Rouen, avec à son bord Hervé Morin, Président de la Région Normandie, et Thierry Mallet, Président de Transdev.

La Région Normandie et Transdev collaborent depuis trois ans pour transformer un car diesel en motorisation électrique alimentée par de l'hydrogène. Homologué par les services de l'Etat le 1er février 2024, ce car à hydrogène effectuera son premier transport de voyageurs le 22 avril, sur la ligne régionale express Nomad Car 216, qui relie Evreux à Rouen.

Dans un contexte global de changement climatique, les territoires sont amenés à repenser leur modèle énergétique et à s'orienter vers plus d'énergies renouvelables. Les collectivités sont par ailleurs contraintes par la réglementation à s'équiper de véhicules moins polluants. La Région Normandie teste ainsi depuis de nombreuses années des énergies alternatives sur le réseau NOMAD, bio-carburants ou motorisation électrique et a été attentive aux projets en la matière. La Région soutient le mix énergétique et encourage le développement d'énergie variée, dont la production et la consommation doivent tendre à être plus sobres, à adapter suivant les contextes locaux en matière d'usages (résidentiels/industriels, mobilités lourde/légère...) ou d'avitaillement.

L'hydrogène a pris une importance de tout premier ordre dans le débat pour la transition énergétique. Sans émission de polluant ni de particules à la sortie du pot d'échappement, il participe à la réduction des émissions mondiales des gaz à effet de serre, dont le CO2, dues aux transports. Filière économique majeure pour le territoire normand, l'hydrogène constitue une pierre angulaire pour la mise en œuvre de la transition énergétique en Normandie. Le Plan Normandie Hydrogène, voté en octobre 2018, accompagne le développement de cette nouvelle filière et fixe la décarbonation de la mobilité comme axe prioritaire de travail.

Lire la suite : https://www.transdev.com/fr/solutions/nch2/

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SMITU : où en est le projet de bus à haut niveau de service ? 

https://moselle.tv  - Par Valentine Vörös

Publié le 19 avril 2024

Le SMITU, Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville Fensch, s’est retrouvé vendredi après-midi afin de discuter du projet des bus à haut niveau de service.

Deux-ponts sont en construction pour faciliter l’accès à la population à certains endroits, dont l’accès à la gare.

Rémy Dickl, Président du SMITU nous explique. « Le projet à haut de niveau de service, ce sont plusieurs composantes. Ce sont d’abord évidemment, deux ponts qui nous permettent d’avoir un accès à la gare, depuis Yutz, Cormontaigne, faciliter, notamment pour les jeunes. C’est également un autre pont qui permet de doubler le transport public, pour les taxis, pour les ambulances, le pont des Alliés. Et éviter l’engorgement dans les temps les plus compliqué, en termes de trafic. C’est également un nouveau dépôt, pour accueillir près de 150 bus et cars. Ce sont ensuite, des voiries en transports en site propre. C’est-à-dire pour prendre un référentiel local, un peu comme le Méttis à Metz. »

L’autre objectif est de lancer le dépôt. Un deuxième appel d’offres va être lancé.

Le coût des ponts s’élève à la somme de 70 millions d’euros. Ils seront finis courant septembre, mais il faudra attendre encore un peu, avant de pouvoir les utiliser.

Lire la suite : https://moselle.tv/smitu-ou-en-est-le-projet-de-bus-a-haut-niveau-de-service/

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Mobilité électrique : le développement des bornes de recharge

capital.fr - Article sponsorisé par l'Observatoire français de la transition écologique

Publié le 15 avril 2024

L’essor de la mobilité électrique est essentiel pour décarboner le secteur des transports. Ce dernier représente à lui seul 31% des émissions de gaz à effet de serre. Pour favoriser le développement des voitures électriques, il est impératif que le territoire soit équipé en points de charge.

En décembre 2023, selon l’Avere-France, plus d’un million de véhicules 100% électriques circulent en France. Les ventes de véhicules électriques sont en hausse, tout comme celles des véhicules hybrides. Le Parlement européen a voté la fin de la commercialisation des véhicules neufs à moteur thermique pour 2035. Ainsi, même si des réticences persistent autour de la voiture électrique, notamment pour les longs trajets, le déploiement de points de charge est en cours sur tous les grands axes français. Cela devrait donc encourager encore davantage l’essor de la mobilité électrique.

Les voitures électriques et hybrides et les bornes de recharge en France : état des lieux.

La démocratisation des voitures électriques en France.

De nombreuses améliorations expliquent le développement de l’électrique. Chaque année, les nouveaux véhicules électriques offrent une autonomie plus importante pour atteindre actuellement 400 kilomètres en moyenne (Avere-France).

Lire la suite : https://www.capital.fr/conso/mobilite-electrique-le-developpement-des-bornes-de-recharge-1494643

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Indigo Group a conclu un accord pour l'acquisition en France des activités de stationnement en voirie du Groupe Transdev

actunews.eu - Par Indigo Group

Publié le 15 avril 2024

Indigo Group a conclu un accord pour l'acquisition en France des activités de stationnement en voirie du Groupe Transdev

Indigo Group, expert mondial des solutions de stationnement et de la mobilité urbaine, a récemment conclu un accord avec le Groupe Transdev pour acquérir ses activités de stationnement en voirie en France, soit la société Transdev Park Voirie (TPV) et sa participation dans CSV, détenue à 70% aux côtés du groupe Egis, toutes deux exploitées sous la marque Moovia. L'ensemble du portefeuille représente 35 contrats en France et a généré près de 21 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023.

En France, Indigo Group opère déjà 78 contrats de gestion du stationnement en voirie pour le compte de 80 villes. La complémentarité géographique des portefeuilles de contrat, l'addition des expertises opérationnelles et commerciales, la culture commune de l'excellence, permettront de créer des synergies significatives, et le nouvel ensemble combiné offrira aux 264 nouveaux collaborateurs accueillis par Indigo Group de nouvelles perspectives de parcours et de mobilité professionnelle.

Ces acquisitions entrent pleinement dans la stratégie du groupe Indigo, qui entend consolider ses activités sur toute la chaîne de valeur de la gestion globale de la voirie, comme outil d'aide à l'organisation, à la régulation des flux et au partage de l'espace public : le contrôle du stationnement, la maintenance des horodateurs, la gestion des ayants droit et des recours, le paiement mobile via son outil digital universel (en ouvrage et en voirie) Indigo Neo, ainsi que la gestion des espaces de nouvelles régulations urbaines (Zone à Faible Emission – Zone à Trafic Limité).

Lire la suite : https://www.actusnews.com/fr/indigo-group/cp/2024/04/15/indigo-group-a-conclu-un-accord-pour-l_acquisition-en-france-des-activites-de-stationnement-en-voirie-du-groupe-transdev 

Désinformation

Un journaliste monte un site de désinformation rapidement et facilement grâce à l'intelligence artificielle

midilibre.fr - Par ETX Daily Up

Publié le 18 avril 2024

Pour quelques dollars et en deux jours seulement, un journaliste américain a réussi à monter un site de désinformation politique entièrement automatique, capable de publier des dizaines de fake news par jour. Ce qui peut s'annoncer problématique en période électorale.

Jack Brewster est un journaliste, aujourd'hui à la tête de NewsGuard, une start-up qui traque la désinformation en ligne. Il vient de faire la démonstration que l'on pouvait créer très facilement et rapidement tout un site de désinformation grâce aux dernières avancées de l'intelligence artificielle. Il livre son témoignage dans un article publié dans le Wall Street Journal, "How I Built an AI-Powered, Self-Running Propaganda Machine for $105" ("Comment j'ai construit une machine de propagande auto-exploitée et alimentée par l'IA pour 105 dollars").

Entièrement automatisé et alimenté par l'IA

En seulement deux jours, pour un peu plus de 100 dollars, le journaliste a obtenu son propre site d'informations locales, entièrement automatisé et alimenté par l'IA. Pour cela, il a tout simplement contacté un développeur de sites Web lui demandant de créer son site. Sa particularité est qu'il est programmé pour créer de fausses histoires politiques, ce qui peut s'avérer redoutable en cette période préélectorale aux États-Unis .

Sans la moindre expertise, en faisant reposer tout le projet sur un développeur qu'il a recruté sur une plateforme de candidats free-lance. Et il a eu l'embarras du choix : "J'ai cherché 'site web d'information généré par l'IA' sur la page d'accueil et j'ai vu apparaître des dizaines de développeurs proposant de construire mon site. Les prix allaient de 30 dollars pour la création d'un site d'actualités en IA de base à 350 dollars pour un site d'actualités automatisé et monétisé". Son choix s'est tourné vers un Pakistanais d'une trentaine d'années, très bien noté. L'idée était ici de créer un site Web spécialement conçu pour soutenir un candidat politique, Bernie Moreno, dans la course au Sénat américain, en décrédibilisant son adversaire par le biais de fake news.

Lire la suite : https://www.midilibre.fr/2024/04/18/un-journaliste-monte-un-site-de-desinformation-rapidement-et-facilement-grace-a-lintelligence-artificielle-11895307.php

Colloque

Blockchain, société et cybersécurité

ihedn.fr - Colloque de l’Institut des Hautes Etudes de défense nationale

Conférence du lundi 29 avril 2024

La question de la confiance entre acteurs du cyberespace est aujourd’hui au centre de discussions relatives à la sécurité des systèmes d’information, au partage de données sensibles ou critiques, et à des enjeux démocratiques. Initialement, la confiance dans un système repose sur son mode d’organisation, sa technologie et son droit. Les technologies numériques sont transverses, elles touchent tous les aspects de la vie sociale, de l’action étatique mais restent en grande partie soumises à des législations extra européennes.

Les caractéristiques de la technologie de la chaîne de blocs (blockchain) semblent en faire une solution idéale pour créer de la confiance entre acteurs sans passer par une solution centralisée relevant d’autres puissances étatiques.

La Chaire Cyber et souveraineté numérique – IHEDN organise le 29 avril 2024 à l’École militaire (Paris 7e) le colloque “Blockchain, société et cybersécurité”.

Cet événement vise à établir si et comment la chaîne de blocs constitue une solution pérenne pour des enjeux sociétaux et de cybersécurité.

Pour assister à cet événement, merci de vous inscrire. INSCRIVEZ-VOUS

Identité

Des chercheurs préconisent de modifier le cadre des contrôles d’identité en Europe

lemonde.fr - Par Antoine Albertini

Publié le 15 avril 2024

Une étude montre que, si les pratiques diffèrent d’un pays à l’autre, elles se heurtent à des critiques souvent identiques, dont le contrôle au faciès. Deux ONG et trois associations viennent de saisir l’ONU pour le faire cesser en France.

Deux ONG internationales et trois associations françaises ont saisi, jeudi 11 avril, les Nations unies pour faire cesser en France ce qu’elles nomment des « contrôles au faciès ». Dans leur plainte, Amnesty International France et Human Rights Watch, mais aussi Pazapas, le Réseau égalité, antidiscrimination, justice interdisciplinaire (Reaji) et la Maison communautaire pour un développement solidaire (MCDS) ont précisé agir « en raison de l’absence de mesures concrètes, efficaces et pertinentes destinées à mettre fin à la pratique des contrôles d’identité discriminatoires ». Selon les requérantes, la France ne se conformerait pas aux prescriptions de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, dont elle a pourtant été signataire en 1971.

La France est, cependant, loin d’être le seul pays européen où la pratique des contrôles d’identité, à la fois totem de l’action policière et nœud gordien du rapport entre la police et la population, fait l’objet d’un vif débat public. Le titre d’un article publié par la revue Futuribles (mars-avril 2024) et corédigé par Jacques de Maillard, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, et Mike Rowe, maître de conférences en management public à l’université de Liverpool, suffit à en résumer les enjeux : « Les contrôles policiers en Europe : des contestations récurrentes, des réformes limitées. »

Ce travail a été alimenté par les conclusions d’une vaste étude menée entre 2018 et 2023 dans 27 Etats européens par 80 chercheurs réunis au sein du réseau COST (Coopération européenne dans le domaine de la recherche scientifique et technique), financé par l’Union européenne.

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/15/des-chercheurs-preconisent-de-modifier-le-cadre-des-controles-d-identite-en-europe_6227896_3224.html

Intelligence artificielle

University : Artificial Intelligence Index Report 2024

decideo.fr - Par Philippe Nieuwbourg

Publié le 17 avril 2024 

Le rapport de 500 pages, en anglais, peut être téléchargé gratuitement : https://aiindex.stanford.edu/wp-content/uploads/2024/04/HAI_AI-Index-Report-2024.pdf

Bienvenue dans la septième édition du rapport AI Index. L'indice 2024 est le plus complet à ce jour et arrive à un moment important où l'influence de l'IA sur la société n'a jamais été aussi prononcée. Cette année, nous avons élargi notre champ d'action pour couvrir plus largement les tendances essentielles telles que les avancées techniques de l'IA, les perceptions publiques de la technologie et les dynamiques géopolitiques entourant son développement. Avec plus de données originales que jamais, cette édition présente de nouvelles estimations sur les coûts de formation à l'IA, des analyses détaillées du paysage de l'IA responsable et un chapitre entièrement nouveau consacré à l'impact de l'IA sur la science et la médecine.

Le rapport AI Index suit, rassemble, distille et visualise les données relatives à l'intelligence artificielle (IA). Notre mission est de fournir des données impartiales, rigoureusement vérifiées et largement sourcées afin que les décideurs politiques, les chercheurs, les cadres, les journalistes et le grand public puissent acquérir une compréhension plus approfondie et plus nuancée du domaine complexe de l'IA.

L'indice AI est reconnu mondialement comme l'une des sources les plus crédibles et les plus fiables de données et d'informations sur l'intelligence artificielle. Les éditions précédentes ont été citées dans de grands journaux, dont le New York Times, Bloomberg et The Guardian, ont accumulé des centaines de citations universitaires et ont été référencées par des décideurs politiques de haut niveau aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne, entre autres.

TOP 10 TAKEAWAYS

Lire la suite : https://www.decideo.fr/Publication-du-rapport-de-Stanford-University-Artificial-Intelligence-Index-Report-2024_a13663.html

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La “hype” autour de l’intelligence artificielle risque de créer des déceptions »

lemonde.fr - Par Alexandre Piquard

Publié le 18 avril 2024

Le secteur de l’IA montre des signes d’emballement, notamment en raison du décalage entre les investissements et les revenus attendus, explique dans sa chronique Alexandre Piquard, journaliste au « Monde ».

L’intelligence artificielle (IA) fait-elle l’objet d’un emballement ? Les très fortes attentes placées dans cette technologie capable de créer du texte ou de l’image risquent-elles d’être déçues ? Des signes pointent en ce sens. Depuis le succès foudroyant du robot conversationnel ChatGPT, lancé le 30 novembre 2022, les géants du numérique sont engagés dans une course pour dominer ce secteur, suivis par une myriade de start-up aux valorisations parfois stratosphériques, comme OpenAI, à 80 milliards de dollars (72 milliards d’euros). Des dirigeants d’entreprises de tech décrivent l’IA comme une innovation « plus profonde que le feu ou l’électricité » (Google) ou comme une révolution technologique inédite, susceptible d’ouvrir une ère « d’abondance » où les machines libéreraient les humains d’une bonne part de leur travail (OpenAI).

« Attention à l’euphorie de l’IA », met en garde l’éditorialiste du Financial Times Rana Foroohar. « Même si vous croyez que l’IA est l’équivalent de l’électricité ou d’Internet, nous ne sommes qu’au début d’une transformation hautement complexe qui durera plusieurs décennies et est loin d’être jouée d’avance », prévient-elle.

« L’IA est une bulle », croit l’essayiste spécialiste du numérique Cory Doctorow. Se poser la question est comme se demander « si le pape est catholique », abonde le chroniqueur du Guardian John Naughton, enseignant et auteur de From Gutenberg to Zuckerberg : What You Really Need to Know About the Internet (« de Gutenberg à Zuckerberg : ce qu’il faut vraiment savoir à propos d’Internet », Quercus, 2012, non traduit).

Chiffres d’affaires au plus bas

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/18/la-hype-autour-de-l-intelligence-artificielle-risque-de-creer-des-deceptions_6228499_3232.html

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Meta accélère dans l'intelligence artificielle générative avec Llama 3

lefigaro.fr - Par Le Figaro avec AFP

Publié Le 19 avril 2024

Le groupe californien a dévoilé la dernière version de son outil qui répond aux questions des utilisateurs. Il va figurer de façon plus proéminente sur les réseaux et messageries du géant de la tech.

Meta a dévoilé ce jeudi la nouvelle version de Meta AI, son assistant d'intelligence artificielle (IA) générative, qui passe de l'ombre à la lumière sur toutes ses applications : Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp. Jusqu'à présent discret, l'outil qui répond aux questions des utilisateurs (comme ChatGPT) va figurer de façon plus proéminente sur les réseaux et messageries du groupe californien. Meta AI est aussi plus performant grâce à la nouvelle version du modèle de langage sous-jacent, Llama 3, aussi lancé jeudi par l'entreprise.

À découvrir
PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech

«Nous pensons que Meta AI est désormais l'assistant d'intelligence artificielle le plus intelligent que vous puissiez utiliser en accès libre», a déclaré Mark Zuckerberg, le patron du leader mondial des réseaux sociaux, dans une vidéo sur Instagram. Les géants technologiques sont engagés depuis plus d'un an dans une course effrénée au développement et déploiement de l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant).

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/meta-accelere-dans-l-intelligence-artificielle-generative-avec-llama-3-20240419

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Le régulateur britannique de la concurrence préoccupé par la concentration dans l'IA générative

usine-digitale.fr - Célia Séramour

Publié le 12 avril 2024

La CMA souligne les préoccupations croissantes concernant les modèles fondamentaux d'IA et identifie trois principaux risques. Sa directrice générale, Sarah Cardell, a d'ailleurs présenté les résultats du rapport lié, expliquant être passé de la curiosité à de réelles inquiétudes aujourd'hui, alors que le marché continue de se développer à un "rythme effréné".

L'Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a fait part de ses préoccupations croissantes concernant le marché de l'IA générative et des grands modèles de langage, notamment les modèles dits fondamentaux. Elle a donc identifié trois principaux risques et interdépendants pour une concurrence loyale, efficace et ouverte. Cette démarche fait suite à la publication d'un premier rapport sur les modèles fondamentaux de l'IA publié en septembre dernier.

La démarche de l'autorité de la concurrence et des marchés (CMA) fait suite à son rapport initial sur les modèles de fondation de l'IA (FM) publié l'année dernière. Ce rapport proposait un ensemble de principes visant à soutenir l'innovation et à orienter ces marchés vers des résultats positifs pour les entreprises, les consommateurs et l'économie dans son ensemble. Ce dernier donnait déjà certaines clés pour garantir à la fois la protection des utilisateurs et une concurrence saine. Cette semaine, la directrice générale à la tête du régulateur, Sarah Cardell, est revenue sur la version mise à jour de ce rapport à l'occasion d'une conférence à Washington DC.

Un changement de paradigme profond

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-regulateur-britannique-de-la-concurrence-preoccupe-par-la-concentration-dans-l-ia-generative.N2211463?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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Artificial Super Intelligence (ASI) : Qu’est-ce que c’est, comment ça fonctionne et comment en acheter ?

Depuis l'apparition des technologies IA comme ChatGPT, le secteur de l'intelligence artificielle (IA) ne cesse de se développer chaque jour un peu plus.

Récemment, ce sont les projets crypto SingularityNET, Fetch.ai, et Ocean Protocol qui ont décidé de fusionner entre eux pour créer une “alliance”. Leur but : créer un gigantesque réseau décentralisé visant à faciliter et accélérer le développement de l’IA.

Qu’est-ce que ASI ? Comment le projet compte-t-il révolutionner le développement de l’IA ? Vous le découvrirez tout au long de cet article.

Sommaire :

1. Qu’est-ce que le projet ASI ?

2. Décentralisation : pourquoi est-ce si important le futur de l’IA ?

Une fusion 100 % décentralisée :3. Ocean, Fetch & Singularity : le meilleur des trois mondes

SingularityNET : Pionnier de l'AGI et de l'ASI

Fetch.ai : Infrastructure et Agents IA Avancés

Ocean Protocol : Partage de Données et Infrastructures de Paiement

Lire la suite : https://coinacademy.fr/artificial-superintelligence-asi-fondamenta/

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L'IA se développe à une vitesse folle mais avec des coûts exorbitants, révèle Stanford

usine-digitale.fr - Par Célia Séramour

Publié le 16 avril 2024

Le monde de l'intelligence artificielle évolue à toute vitesse. Si 2023 marque un tournant pour le développement de cette technologie avec l'arrivée de nouveaux modèles - notamment multimodaux - elle signifie également une montée en puissance des investissements. Plus ciblés, ils montrent un intérêt croissant pour l'intégration de l'IA dans un certain nombre de secteurs. Les Etats n'y échappent pas non plus, cherchant à dominer sur ce plan.

"Il y a dix ans, les meilleurs systèmes d'intelligence artificielle du monde étaient incapables de classer des images à un niveau humain. Ils ne comprenaient pas le langage, avaient du mal à raisonner visuellement et échouaient aux tests de compréhension de lecture les plus élémentaires. Aujourd'hui, les systèmes d'IA dépassent régulièrement les performances humaines sur les critères de référence standard". Tel est le constat fait par l'Institut HAI (Institute for Human-Centered Artificial Intelligence) de l'Université de Stanford.
Dans l'édition 2024 de son rapport AI Index – qui contient plus de 300 pages retraçant les tendances mondiales de l'IA en 2023 – l'Institut tire plusieurs conclusions, à commencer par les progrès établis en matière d'intelligence artificielle, mais aussi les tendances dans la recherche et le développement, les performances des grands modèles de langage ou encore l'impact de cette technologie sur le monde.

2023, année d'accélération de la technologie

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/l-ia-se-developpe-a-une-vitesse-folle-et-a-des-couts-exorbitants-revele-stanford.N2211601

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IA : 10 tendances qui caractérisent le marché en 2024

www.tom.travel - Par Hugo Pellegrin

Publié le 16 avril 2024

Dans son rapport AI Index, l’Institute for Human-Centered Artificial Intelligence (HAI) de l’Université de Stanford dévoile 10 tendances qui caractérisent le marché de l’intelligence artificielle en 2024. 

Le dernier rapport de l’Institute for Human-Centered Artificial Intelligence (HAI) de Stanford révèle les dernières tendances qui façonnent le marché global de l’intelligence artificielle. “Cette année, nous avons élargi notre champ d’action pour couvrir plus largement les tendances essentielles telles que les avancées techniques de l’IA, les perceptions publiques de la technologie et les dynamiques géopolitiques entourant son développement”, indiquent les auteurs du rapport. Voici les 10 tendances qui caractérisent le marché de l’IA en 2024.

1. L’intelligence humaine est encore dans la course

Au fil des développements, l’intelligence artificielle voit ses compétences augmenter au point de surprendre l’opinion publique grâce à ses performances. Ainsi, dans de nombreux domaines – tels que la classification d’images, la perception visuelle ou encore compréhension de l’anglais -, les auteurs du rapport estiment que l’intelligence artificielle surpasse les performances humaines. Mais l’intelligence humaine reste encore dans la course dans plusieurs domaines d’application comme dans les mathématiques à niveau compétitif ou encore pour la planification. Les assistants de voyage visant à aider les touristes à planifier leur séjour ont-ils du souci à se faire ?

Lire la suite : https://www.tom.travel/2024/04/16/ia-10-tendances-qui-caracterisent-le-marche-en-2024/

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Internet des objets

IoT et efficacité énergétique : mythe ou réalité ?

journaldunet.com - Par Chronique de Georges Dupont

Publié le 26 avril 2024

L'IoT améliore l'efficacité énergétique en optimisant la production et la consommation, réduisant les coûts et l'impact environnemental grâce à des capteurs et analyses de données.

Après avoir dépassé l'engouement initial entre 2012 et 2015, l'IoT semble avoir tenu ses promesses, notamment dans le domaine de l'énergie. Aujourd'hui, l'IoT influence activement la production, la distribution et la consommation d'énergie. En fournissant des données en temps réel, il permet d'optimiser les infrastructures, de réduire les déchets et de minimiser l'empreinte carbone des entreprises. Il est temps d'examiner si ces avancées technologiques impactent réellement l'industrie de l'énergie.

L'IoT comme vecteur d'efficacité énergétique

• Amélioration de l'efficacité de la production énergétique

L'installation de capteurs IoT sur les équipements de production d'énergie (comme les turbines éoliennes ou les panneaux solaires) permet de surveiller leur état en temps réel, d'anticiper les pannes et de réaliser des maintenances préventives, ce qui minimise les interruptions et optimise la production. En anticipant pannes et dysfonctionnements, l’IoT permet une gestion plus efficiente des ressources et assure une continuité de service essentielle à notre économie et à notre bien-être.

Prenons le cas de turbines éoliennes. En les équipant de capteurs IoT (capteurs de vibrations, de vitesse, de température etc.), il est possible de détecter les anomalies avant qu'elles ne conduisent à des défaillances majeures, réduisant ainsi les temps d'arrêt et augmentant l'efficacité de la production d'énergie renouvelable. C’est le cas de GE Renewable Energy. Ils utilisent des capteurs qui collectent en permanence des données sur l'état et les performances des turbines ; ainsi que l'analyse prédictive pour optimiser la performance et la maintenance de ses éoliennes.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/iot/1529743-iot-et-efficacite-energetique-mythe-ou-realite/

CNIL

La Cnil dévoile sept fiches de recommandations pour l’IA

incuber.org - Par la Rédaction

Publié le 15 avril 2024

Dans le cadre de son « plan IA », la commission a publié une série de conseils pratiques pour faciliter le développement de modèles d’IA conformes au RGPD.

La Cnil a publié, le 8 avril 2024, sept fiches pratiques regroupant ses premières recommandations pour le développement de modèles d’IA conformes au RGPD. Ces documents s’inscrivent dans le cadre du « plan IA » de la commission, présenté en mai 2023, et s’appuient notamment sur les réponses à une consultation publique lancée à ce moment.

La Cnil indique avoir entamé « un important travail de clarification du cadre juridique » afin de « sécuriser les acteurs » du secteur. Avec ces fiches, la commission entend apporter des « réponses concrètes pour la constitution de bases de données utilisées pour l’apprentissage des systèmes d’IA qui impliquent des données personnelles ».

Les fiches détaillent sept étapes permettant de garantir le respect du RGPD d’un modèle d’IA :

déterminer le régime juridique applicable ;

définir une finalité ;

déterminer la qualification juridique des fournisseurs de systèmes d’IA ;

s’assurer que le traitement des données est licite, en définissant une base légale, et qu’il reste licite en cas de réutilisation des données ;

réaliser une analyse d’impact ;

tenir compte de la protection des données dans la conception du système ;

en tenir également compte dans la collecte et la gestion des données.

Lire la suite : https://incyber.org/article/la-cnil-devoile-sept-fiches-de-recommandations-pour-ia/ 

Cybersécurité

Une cyberdéfense à la hauteur de l'événement !

lemondeinformatique.fr - Par Benoît Huet

Publié le 18 Avril 2024

Pour Paris 2024, la cybersécurité des JO repose sur des technologies de plusieurs partenaires, lesquelles sont pilotées depuis un centre des opérations de Cybersécurité (SOC) qui fait office de tour de contrôle. « Un SOC unifié est un avantage pour la partie opérationnelle, à titre de comparaison, pour les JO de Tokyo, chaque partenaire disposait de son propre SOC, soit une petite dizaine en tout », souligne Eric Greffier, responsable du partenariat avec les JO de Paris 2024 pour Cisco. A noter que le SOC est intégré au TOC (Technology Operations Center), le centre de commande des opérations technologiques de 610 m² pour les 63 sites olympiques et paralympiques, qu’il s'agisse de sites de compétition ou non. Inauguré par Atos en octobre dernier, ce TOC fonctionnera 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pendant toute la durée des Jeux. Selon Christophe Thivet, directeur de l'intégration technologique pour les Jeux de Paris 2024 chez Atos, le Centre des opérations technologiques central (CTOC) d’Atos de Barcelone et le Laboratoire des tests d’intégration (ITL) de Madrid viennent aussi en complément du TOC. Parmi les principaux intervenants en matière de cyber sur les JO 2024, citons Cisco, lui-même partenaire des JO 2024 et habitué des grands événements : l’équipementier est notamment le partenaire officiel de cybersécurité de la NFL. En résumé, Cisco fournit les technologies, Eviden, la filiale d’Atos, les intègre et les opère. Selon Eric Greffier, l’équipementier a travaillé en étroite collaboration avec Eviden et Franz Regul, RSSI de Paris 2024. Dans les technologies déployées par Cisco, citons déjà son centre d’analyse intelligente de la menace Talos qui va donner de la visibilité sur les données en temps réel et une compréhension de tout ce qui se passe sur le réseau.  

Beaucoup de tests en amont 

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/les-dossiers/lire-une-cyberdefense-a-la-hauteur-de-l-evenementet-8239-1512.html

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La DGSE lance la 3e édition de 404CTF, « la plus grande compétition de cybersécurité de France »

https://next.ink -

La troisième édition du challenge « 404 CTF » de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et du club de cybersécurité de Télécom SudParis, HackademINTse tiendra du 20 avril au 12 mai 2024 et « sera placé sous le signe des sports ». Cette compétition est soutenue par OVHcloud et le salon VivaTechnology qui hébergeront respectivement la compétition et sa remise des prix,

Ce « capture the flag », rappelle la DGSE, consiste en sécurité informatique à s'introduire dans des ordinateurs grâce à des failles logicielles pour récupérer les drapeaux, preuves du succès de l'intrusion. La compétition, qui serait « la plus grande compétition de cybersécurité de France », est ouverte à tous, expert ou débutant, de manière individuelle et en ligne.
Cybersécurité : la DGSE évoque une « pénurie de 15 000 personnes à combler en France »

La DGSE peine à recruter ses futurs maîtres espions en informatique

Le Monde informatique précise que « plus d’une trentaine d’épreuves seront proposées dans diverses catégories allant de la stéganographie à l’exploitation de binaires ». Parmi elles, une discipline a été rajoutée cette année : l’algorithmique quantique. Elle s’ajoute au défi « renseignement en sources ouvertes (OSINT) » annoncé en 2023 « pour attirer des profils débutants ».

Lire la suite : https://next.ink/brief_article/la-dgse-lance-la-3e-edition-de-404ctf-la-plus-grande-competition-de-cybersecurite-de-france/

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« La question n’est pas de savoir si on va être attaqués, mais quand » : entreprises et collectivités sensibilisées à la cybersécurité

sudouest.fr - Par Bastien Souperbie

Publié le 18 avril 2024

Pascal Llopis, un ancien de l’armée et de la guerre numérique, spécialiste de la cybersécurité à la Chambre de commerce et d’industrie du Lot-et-Garonne, lance un message d’alerte aux entreprises et aux collectivités

Quelles sont les cibles des pirates informatiques ? La réponse fuse : « Tout le monde. Hier, c’était le groupe Intermarché, avant-hier la Fédération française de football. » Pascal Llopis pourrait aussi citer, plus près de nous l’entreprise Coaxis, ou encore l’Agglo d’Agen, victime de hackers l’été dernier, qui n’a pas encore remis d’aplomb tout son système informatique et qui aurait payé à ce jour, selon nos informations, près de 200 000 euros pour le réparer.

Ancien officier dans l’Armée de terre pendant vingt-cinq ans, ayant servi dans des régiments de transmission (dont le 48e RT) sur 14 théâtres d’opération extérieure, le responsable de la sécurité informatique des 14 Chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Nouvelle-Aquitaine en connaît un rayon en matière de guerre numérique. Conseiller en cyberdéfense au sein de la CCI de Lot-et-Garonne, Pascal Llopis a pour mission d’ouvrir les yeux aux entreprises et aux collectivités qui, pour la très grande majorité d’entre elles, n’ont pas conscience de la menace.

Lire la suite : https://webmail.viaduc.fr/?_task=mail&_mbox=ADCET%2FPablo%2FRP%20ADCET%20JUIN%202020

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Menace cyber pendant les JO 2024 : les entreprises et dirigeants aussi dans le viseur des hackeurs

latribune.fr - Par Pascale Paoli Lebailly

Publié le 16 Avril 2024

À l’occasion des JO de Paris 2024, la menace cyber va être multipliée par dix estime le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo). Toujours plus sophistiquées, les attaques peuvent viser le grand public, les collectivités tout comme les entreprises et leurs dirigeants. Notamment par le biais des événements avec des clients et des salariés. Attention aux portables et aux réseaux sociaux alertent des experts rennais de la cybersécurité. Décryptage

Avec les élections européennes puis les Jeux olympiques de Paris 2024, la fin de saison s'annonce sous tension et placée sous le signe de l'extrême vigilance pour les experts de la cybersécurité. Déjà réelles pour les collectivités, les établissements de santé et les grands événements sportifs, les attaques, de plus en plus sophistiquées, vont être démultipliées à l'approche ou pendant les JO à des fins de collecte de renseignements, de déstabilisation ou d'opérations lucratives.

Depuis Pékin en 2008, « tous les Jeux olympiques ont fait l'objet d'opérations cyber offensives » rappellent dans un livre blanc publié en janvier 2024, les chercheurs en Cyber Threat Intelligence (CTI) de Sekoia.io. L'entreprise de 110 personnes, qui vient de relocaliser son siège à Rennes, un bastion de la cybersécurité, édite une plateforme SOC clé en main (Security Operating Center), de détection des anomalies informatiques et de réponse aux attaques à destination des organisations publiques, des grands groupes du CAC 40, des ETI (entreprises de taille intermédiaire) et des PME (petites et moyennes entreprises).

Lire la suite : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/menace-cyber-pendant-les-jo-2024-les-entreprises-et-dirigeants-aussi-dans-le-viseur-des-hackeurs-995507.html

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La Plateforme ouvre son école en cybersécurité à La Défense

lemondeinformatique.fr - Par Véronique Arène

Publié le 15 Avril 2024

Lancée à l'initiative de l'école d'informatique La Plateforme, Cybersup propose un bachelor en cybersécurité et un MSc de délégué à la protection des données accessibles dès la rentrée 2024 par la voie de l'alternance et reconnus par l'Etat. En tant que partenaire, Frojal, actionnaire principal de Lefebvre Dalloz apportera son expertise du droit numérique.

Pour faire face au déficit de compétences en cybersécurité, les initiatives se multiplient en France autour de l’apprentissage. L’ouverture en septembre 2024 de l’école Cybersup s’inscrit dans la continuité de ces actions. Ce projet résulte de la collaboration passée entre l’école française d’informatique solidaire La Plateforme et Frojal, actionnaire majoritaire du groupe Lefebvre Dalloz spécialisé sur les sujets juridiques et réglementaires. Fruit de leur partenariat, l’installation d’un premier campus situé, entre Paris et La Défense sera opérationnel dès la rentrée de septembre 2024. Les inscriptions débuteront an mai prochain pour suivre, au choix deux spécialités en alternance. Il s’agit d’un bachelor en cybersécurité (Bac+3) proposé sur un ou trois ans ainsi que d’un Master of Sciences (Bac +5) de délégué à la protection des données (DPO) délivré sur 12 mois.

A la clef, deux titres inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et reconnus par l’Etat. L'admission en 3e année de bachelor conduisant à un titre RNCP de niveau 6 équivalent à Bac+3/4 nécessite un bac général ou technologique ainsi qu'un Bac+2 ou un Bac+3. De son côté, le MSc DPO (RNCP de niveau 7 équivalent à Bac+5) requiert un bac général ou technologique ainsi qu'un Bac+4 ou Bac+5.

Un objectif de 3 000 étudiants formés à l'IT

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-plateforme-ouvre-son-ecole-en-cybersecurite-a-la-defense-93495.html

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Vague de Cyberattaques : les réseaux mondiaux pris pour cible

Hespress Fr - Par Hespress Français - Actualité du Maroc

Publié le 17 avril 2024

Une vague insidieuse de cyberattaques par force brute secoue les réseaux à l’échelle mondiale. Des cybercriminels ont lancé une campagne agressive visant à deviner les mots de passe des utilisateurs en multipliant attaques et assauts, ont révélé les chercheurs de Cisco Talos. 

L’alerte a été sonnée concernant une « augmentation mondiale des attaques par force brute ». Les assaillants, profitant de noms d’utilisateur génériques et valides pour des organisations spécifiques, tentent d’accéder à une série de systèmes au hasard en essayant différentes combinaisons de mots de passe jusqu’à ce qu’ils réussissent. 

Cette tactique, connue sous le nom d’attaque par force brute, est souvent automatisée à l’aide de logiciels malveillants conçus sur mesure. Selon les données de Cisco, les premières tentatives de connexion ont été détectées à partir du 18 mars 2024. 

Les services de réseau privé virtuel (VPN), les interfaces d’authentification des applications web et les services Secure Shell (SSH) sont particulièrement ciblés par les cybercriminels. Ces derniers ne visent pas spécifiquement une industrie en particulier, mais attaquent plutôt une variété de services populaires.

Lire la suite : https://fr.hespress.com/362670-vague-de-cyberattaques-les-reseaux-mondiaux-pris-pour-cible.html

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En Europe et aux États-Unis, des infrastructures critiques ciblées par des cybercriminels russes

usine-digitale.fr - Par Joann Bourgin

Publié le 18 avril 2024

Mandiant, société de cybersécurité détenue par Google, a publié un rapport sur le groupe de hackers russes Sandworm, affilié au renseignement militaire de Moscou. Elle identifie le gang comme une “menace mondiale”, qui a déjà ciblé, depuis le début d’année, différentes infrastructures critiques de gestion de l’eau, en Europe et aux États-Unis. En France, un barrage hydroélectrique français semble avoir été visé, mais les hackers ont finalement attaqué un moulin.

“APT44 représente une menace persistante et de grande gravité pour les gouvernements et les opérateurs d’infrastructures critiques dans le monde entier, là où les intérêts russes s’entrecroisent” : dans un rapport publié le 17 avril, Mandiant, société de cybersécurité appartenant à Google, détaille le fonctionnement du groupe de hackers APT44, autrement connu sous le nom de “Sandworm”. Depuis la découverte du groupe de cybercriminels par Mandiant il y a dix ans, sa dangerosité a été revue à la hausse, notamment en raison de sa capacité à mener des activités d’espionnage, d’attaques et d’opérations d’influence avec l’appui du gouvernement russe.

Les hackers russes parviennent à faire déborder un château d’eau

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/en-europe-et-aux-etats-unis-des-infrastructures-critiques-ciblees-par-des-cybercriminels-russes.N2211776?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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Redressement de BlackBerry: la cybersécurité génère des bénéfices inattendus

allnews.ch - Par FlowBank

Publié le 15 avril 2024

BlackBerry est passée d'un modèle d'entreprise centré sur le matériel à un modèle d'entreprise axé sur les logiciels et les services.

BlackBerry a enregistré des bénéfices surprenants lors de la publication de ses derniers résultats, en grande partie grâce à la forte demande pour ses services de cybersécurité. L'entreprise, autrefois principalement connue pour ses appareils mobiles, est passée avec succès à un modèle centré sur les softwares. En se concentrant ainsi uniquement sur les solutions et services de cybersécurité pour les entreprises ainsi que les gouvernements du monde entier. Cette réorientation stratégique a non seulement stabilisé les finances de l'entreprise, mais l'a également positionnée comme un acteur clé dans le domaine de la cybersécurité.

Points clés :

  • Demande soutenue dans les segments de la cybersécurité et de l'IoT (internet des objets): l'orientation stratégique de BlackBerry vers les services de cybersécurité et d'IoT a conduit à une croissance significative des revenus.
  • Vente stratégique de brevets et santé financière: l'opération de vente de brevets avec Malikie Innovations Limited, d'une valeur potentielle de 900 millions de dollars, a constitué un tournant dans la stratégie de BlackBerry.
  • Perspectives de croissance future: les perspectives optimistes de BlackBerry sont soutenues par son positionnement stratégique pour capitaliser sur le marché croissant de la cybersécurité et ses avancées dans l'espace IoT.

IOT et Cybersécurité : les moteurs de sa croissance

Lire la suite : https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/redressement-de-blackberry-la-cybers%C3%A9curit%C3%A9-g%C3%A9n%C3%A8re-des-b%C3%A9n%C3%A9fices-inattendus

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Bordeaux : un jeune pirate informatique interpellé pour une escroquerie au « smishing », une arnaque par SMS

sud-ouest.fr - Par Florence Moreau

Publié le 16 avril 2024

L’adolescent est soupçonné d’avoir envoyé des centaines de SMS de phishing pour hameçonner des victimes invitées à cliquer sur le lien figurant sur le texto. Il aurait ainsi pu récupérer et utiliser des données bancaires. Il sera jugé en juin.

La valeur n’attend point le nombre des années. Un adolescent de 15 ans, demeurant dans l’agglomération bordelaise, a été interpellé et placé en garde à vue la semaine passée par les policiers de l’antenne bordelaise de l’Office de lutte contre la cybercriminalité.

C’est à la suite d’un signalement que les cyberenquêteurs bordelais issus de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) se sont intéressés à cet adolescent, à la fois déconnecté, dans son monde et très connecté à Internet. Il était déjà connu de leurs services pour avoir possiblement piraté l’accès à des ressources numériques.

Cette fois, il est soupçonné d’avoir monté une arnaque aux SMS dite « Smishing » – contraction de SMS et phishing, qui signifie « hameçonnage » en anglais – pour récupérer des coordonnées bancaires et les utiliser à des fins personnelles. Pas de groupe mafieux organisé en vue : l’adolescent fait partie de ceux que les spécialistes en cybercriminalité appellent les « Script kiddies », ces jeunes pirates informatiques qui utilisent des programmes malveillants « prêts à l’emploi ».

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/faits-divers/bordeaux-un-jeune-pirate-informatique-interpelle-pour-une-escroquerie-au-smishing-une-arnaque-par-sms-19356870.php

Atos - Eviden

Eviden multiplie par quatre la capacité du supercalculateur Santos Dumont pour répondre aux besoins croissants de la communauté universitaire

évident.com/fr - Communiqué

Publié le 11 avril 2024

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Le supercalculateur Santos Dumont permettra de soutenir des initiatives de pointe en matière de recherche, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier

Sao Paulo, Brésil et Paris, France – 11 avril 2024 – Eviden, la ligne d’activités d’Atos leader de l’informatique avancée, annonce aujourd’hui avoir signé un nouveau contrat de 19,4 millions de dollars avec le Laboratoire National de Calcul Scientifique (National Laboratory of Scientific Computing ou LNCC) afin d’étendre la capacité de calcul de son supercalculateur « Santos Dumont ». Basée sur l’architecture BullSequana XH3000 d’Eviden, cette extension permettra à Eviden de multiplier la capacité par 4, confirmant ainsi la position du supercalculateur comme le plus puissant d’Amérique latine dédié à la recherche universitaire.

Le LNCC cherchait à moderniser Santos Dumont, non seulement pour répondre à la demande croissante de la communauté universitaire en matière de calcul, mais aussi pour l’accompagner dans ses initiatives de recherche de pointe, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier. Installé à Petrópolis, Rio de Janeiro, et avec une capacité étendue de 17 pétaflops additionnels, le supercalculateur fonctionnera désormais avec une capacité de traitement totale d’environ 18,85 quadrillions d’opérations par seconde, soit une augmentation d’environ 575 % par rapport à sa capacité initiale de 1,1 pétaflops en 2015.

Lire la suite : https://eviden.com/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/eviden-multiplie-par-quatre-la-capacite-du-supercalculateur-santos-dumont-pour-repondre-aux-besoins-croissants-de-la-communaute-universitaire/

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Le CEA et Eviden lancent la phase 2 du programme de supercalculateur EXA1

éviden.com - Communiqué

Publié le 17 avril 2024

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Paris, France – 17 avril, 2024 – Le CEA et Eviden, l’entreprise d’Atos leader dans le domaine du calcul avancé, annoncent aujourd’hui la livraison du supercalculateur EXA1 HE (High Efficiency), basé sur la technologie BullSequana XH3000 d’Eviden. Conçu pour répondre aux besoins du programme Simulation de la Direction des applications militaires du CEA, EXA1 HE constitue la deuxième partition et la plus innovante, du programme EXA1. Il complète le supercalculateur EXA1 HF (High-Frequency)livré par Eviden en 2021.

Avec une performance de pointe de 104 pétaflops, le système peut atteindre une performance Linpack de l’ordre de 60 pétaflops, ce qui le place au même niveau que le 15e supercalculateur le plus puissant du dernier classement TOP500, publié en novembre 2023. Basé sur l’architecture BullSequana XH3000 d’Eviden, avec un système breveté de refroidissement à eau chaude, EXA1 HE est équipé de 477 nœuds de calcul basés sur des processeurs Grace Hopper Superchips de NVIDIA.

L’interconnexion du système est basée sur la dernière version du système BullSequana eXascale Interconnect (BXI) d’Eviden, la seule technologie d’interconnexion européenne. Le réseau repose sur une topologie DragonFly et est composé de 156 commutateurs. Ce premier ordinateur accéléré par BXI ouvre la voie aux futures technologies BXI pour les systèmes exaflopiques et d’intelligence artificielle. Il répondra aux besoins futurs des centres de recherche et des centres industriels du monde entier.

Lire la suite : https://eviden.com/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/le-cea-et-eviden-lancent-la-phase-2-du-programme-de-supercalculateur-exa1/

Metavers

Les défis émergents pour le domaine de la santé dans le Métavers

  • cio-mag.com - Par La Rédaction
  • Publié le 15 avril 2024

Une tribune de Dr. Rajae Ghanimi, spécialiste en médecine du travail et doctorante en IA appliquée à la Santé

Le Métavers représente un monde virtuel augmenté, fusionnant les dimensions virtuelle et physique. En termes simples, il s’agit d’une version en 3D de l’internet, offrant un espace où les utilisateurs peuvent interagir dans des expériences simulées du monde réel ou explorer des réalités imaginaires. En envisageant le Métavers comme un reflet potentiel de notre vie future, se pose la question de savoir s’il pourrait apporter des solutions aux défis de notre système de santé, tels que la pénurie de professionnels de santé et les déserts médicaux. Selon un rapport d’Accenture, plus de huit dirigeants sur dix dans le secteur de la santé anticipent un impact positif du Metavers sur l’industrie de la santé. Le rapport va même jusqu’à qualifier le Métavers de “prochain horizon” des soins de santé, estimant que d’ici 2030, le marché du Métavers dans la santé pourrait atteindre une valeur de 5,37 milliards de dollars.

Dans le domaine médical, l’utilisation de technologies émergentes comme la réalité virtuelle, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle est de plus en plus répandue. L’objectif principal de ces technologies est d’améliorer l’accès à des soins de qualité. Par exemple, elles ont grandement facilité la réalisation d’interventions chirurgicales peu invasives. Ces technologies émergentes sont également intégrées dans les universités et autres établissements d’enseignement pour fournir aux étudiants des représentations en 3D du corps humain, les aidant ainsi à se préparer aux interventions chirurgicales. 

Une formation plus accessible

Lire la suite : https://cio-mag.com/les-defis-emergents-pour-le-domaine-de-la-sante-dans-le-metavers/


Mobilité

Avec la ZFE, l'interdiction de circuler à Bordeaux concerne finalement 26 975 voitures en Gironde

actu.fr - Par  Nicolas Gosselin

Publié le 7 avril 2024

Obligatoire dès 2025, la Zone à faibles émissions (ZFE) interdira l'accès à l'intra-rocade aux véhicules non classés à Bordeaux. À la base elle devait être plus restrictive encore.

À partir du 1 janvier 2025, conséquence de la création d’une Zone à faibles émissions (ZFE) rendue obligatoire par la loi, près de 30 000 voitures immatriculées en Gironde (26 975 exactement, selon les données de 2023) n’auront plus le droit d’accéder au secteur intra-rocade de Bordeaux.

C’est beaucoup et peu à la fois. En effet, en 2022, Alain Anziani – alors président de Bordeaux Métropole – et sa vice-présidente Claudine Bichet envisageaient d’étendre la restriction à dix fois plus de véhicules. On parlait de plus de 300 000 véhicules concernés.

Une ambition environnementale revue à la baisse

L’élue écologiste, qui s’occupe du dossier au sein de la Métropole, évoquait – chiffres à l’appui – l’intérêt sanitaire considérable d’une interdiction étendue jusqu’aux vignettes Crit’Air 3 (valable pour les véhicules essence immatriculés avant 2006 et les diesel avant 2011) et voulait suivre l’exemple d’autres agglomérations dirigées par la gauche.

Deux ans plus tard, force est de constater que les ambitions environnementales ont été sévèrement revues à la baisse puisque même les vignettes Crit’Air 4 et 5 seront toujours les bienvenues dans la ZFE bordelaise.

« La meilleure solution a été trouvée, la plus raisonnable. Le bon sens a fini par l’emporter », savoure Christophe Duprat, l’ancien vice-président métropolitain en charge des transports et actuel élu d’opposition, qui défendait avec son groupe Métropole Commune(s) une version moins restrictive pour les automobilistes. 

Lire la suite : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/avec-la-zfe-l-interdiction-de-circuler-a-bordeaux-concerne-finalement-26-975-voitures-en-gironde_60895558.html

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« Pass Rail ». Les jeunes du Grand Est pourront aussi voyager en Allemagne pour 29 € de plus 

rennes.mavill.com - Avec Newsgene - Ouest-France  

Publié le 09 avril 2024

À peine le « pass rail » a-t-il été adopté au niveau national que la région Grand Est a annoncé de son côté l’instauration d’un abonnement transfrontalier. Celui-ci permettra aux moins de 26 ans de voyager cet été en illimité dans trois régions allemandes pour 29 € par mois.

Adopté ce mercredi 3 avril 2024, le « pass rail » permettra aux moins de 27 ans de voyager en illimité sur tous les TER et Intercités de France pour 49 € par mois en juillet et août, à l’exception de l’Île-de-France. Comme le rapporte  Actu Strasbourg , la région Grand Est a annoncé en parallèle le lancement d’un dispositif permettant de voyager en Allemagne. 

Ce « pass transfrontalier » permettra aux moins de 26 ans, pour 29 € par mois, de se déplacer dans les trois Länder situés à proximité de la frontière française, la Sarre, la Rhénanie-Palatinat et le Bade-Wurtemberg, en plus de la région Grand Est, détaille  France 3 Grand Est . Ce nouveau dispositif sera ouvert unilatéralement aux jeunes Allemands et Français pour leur permettre de circuler sur les quatre territoires cet été. 

Une offre complémentaire au Pass rail

Comme l’a souligné auprès de nos confrères Thibaud Philipps, vice-président de la Région en charge des mobilités, cette offre est complémentaire du « pass rail » : « Un jeune de moins de 27 ans de notre région qui voudra circuler "localement", et jusqu’en Allemagne, payera 29 € par mois. Et s’il veut voyager ailleurs en France, il prendra le pass rail à 49 €. »

Lire la suite : https://rennes.maville.com/actu/actudet_--pass-rail-.-les-jeunes-du-grand-est-pourront-aussi-voyager-en-allemagne-pour-29-e-de-plus-_54135-6238982_actu.Htm

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C'est officiel : le nouveau tramway de Nantes sera mis en service ce lundi

actu.fr - Par Julien Sureau

Publié le 12 avril 2024

Le tramway nouvelle génération sera mis en service à partir de ce lundi 15 avril 2024, a annoncé la présidente de Nantes Métropole, Johanna Rolland.

Il ne manquait plus que « le dernier coup de tampon » de la préfecture. La maire PS de Nantes et présidente de Nantes Métropole, Johanna Rolland, a annoncé en conseil métropolitain la mise en service du nouveau tramway, « à l’occasion d’une phase de tests avec voyageurs », à compter de ce lundi 15 avril 2024.

14 nouvelles rames d’ici la fin de l’année 2024

Fin 2024, 14 nouvelles rames seront livrées et opérationnelles sur la ligne 1 du réseau, avait indiqué la Semitan il y a quelques semaines, l’entreprise en charge des transports urbains de l’agglomération.

Plus longs, plus lumineux et plus verts, ces tramways fabriqués dans les ateliers d’Alstom à La Rochelle (Charente-Maritime) transporteront jusqu’à 300 voyageurs, soit 50 supplémentaires par rapport aux rames actuelles.

Lire la suite : https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/c-est-officiel-le-nouveau-tramway-de-nantes-sera-mis-en-service-ce-lundi_60941421.html

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Île-de-France : le passe Navigo sur l'iPhone finalement disponible d'ici fin mai

francebleu.fr - Par Laurent Borde

Publié le 9 avril 2024

Les propriétaires d'iPhone vont enfin pouvoir valider leur passe Navigo aux portiques des stations de transport, via leur téléphone. Cette possibilité sera donnée aux Franciliens d'ici fin mai, a indiqué ce mardi Ile-de-France Mobilités.

La carte Navigo des propriétaires d'iPhone va pouvoir rester dans leur poche. La validation directe du titre de transport via leur appareil sera effective d'ici fin mai, après des années de discussion avec Apple. Un temps annoncé pour le premier trimestre 2024, le dispositif a finalement "demandé un développement technologique supplémentaire", a fait savoir Île De France Mobilités (IDFM).

Le procédé est en cours de finalisation et IDFM confirme à France Bleu Paris qu'"il sera opérationnel bien avant les Jeux Olympiques". Jusqu'à présent, les possesseurs d'autres téléphones que des iPhones pouvaient déjà valider aux portiques sans sortir leur carte de transport depuis octobre 2022.

Mais pour les iPhones, Apple restreignait le recours à la technologie NFC qui permet au téléphone de communiquer avec les bornes de validation à leur contact. Un accord avec Apple était nécessaire pour son utilisation, qui a été signé par IDFM en 2022 après plus de trois ans de négociations.

Disponible depuis 2015 à Londres

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/ile-de-france-le-passe-navigo-sur-l-iphone-finalement-disponible-d-ici-fin-mai-7133144

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Voiture électrique : on pourra enfin payer par carte bancaire sur (presque) toutes les bornes

01net.com - Par Michaël Bazoge

Publié le 9 avril 2024

C’est à partir du 13 avril que les nouvelles stations de recharge pour les voitures électriques devront s’équiper d’un moyen de paiement par carte ou sans contact, sans avoir besoin d’un abonnement. Un changement de taille qui va simplifier la vie des conducteurs.

Plus besoin de jongler entre des dizaines de cartes d’accès et d’abonnements différents pour pouvoir faire le plein aux stations de recharge électrique. En vertu du texte européen sur les infrastructures pour carburants alternatifs (AFIR), qui va entrer en vigueur ce 13 avril, les utilisateurs de véhicules électriques (ou fonctionnant à l’hydrogène) doivent pouvoir payer facilement aux points de recharge ou de ravitaillement « au moyen de cartes de paiement ou de dispositifs sans contact et sans avoir besoin d’un abonnement, en toute transparence au niveau des prix », rapporte le texte.

La fin des abonnements envahissants

La disposition concerne les bornes de recharge qui fournissent une puissance de 50 kW au minimum. Pour les bornes sous ce seuil des 50 kW, un système à base de code QR suffira. Cette bonne nouvelle ne représente pas pour autant le grand soir pour les conducteurs : si toutes les nouvelles bornes installées à partir du 13 avril devront intégrer un système de paiement par carte, celles déjà installées auront jusqu’au 1er janvier 2027 pour s’adapter.

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/voiture-electrique-payer-carte-bancaire-presque-toutes-bornes.html

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Marseille Métropole

La Métropole et le Département veulent produire plus d’énergie renouvelable

madeinmarseille.net - La rédaction

Publié le 12 avril 2024

La Métropole et le Département actent la création d’une société publique locale (SPL) Energies de Provence pour accélérer la production d’énergie renouvelable.

La société publique locale (SPL) Energies de Provence, qui doit agir comme un opérateur local de production d’énergie renouvelable, a été votée le 5 avril, en commission permanente du Département des Bouches-du-Département.

Sa création avait été annoncée le 30 mai 2023 lors du bilan de mi-mandat de la présidente (DVD) de la Métropole Aix-Marseille-Provence (AMP), Martine Vassal. Et pour cause, cette structure sera également portée par l’intercommunalité.

La société publique se concentrera dans un premier temps sur les installations photovoltaïques « qui constituent le besoin le plus immédiat exprimé par les collectivités, assure la Métropole AMP. Un nombre important de bâtiments et d’équipements publics peuvent en effet permettre la réalisation d’installations photovoltaïques », ajoute-t-elle.

À ce sujet, une délibération portée par Amapola Ventron, conseillère départementale déléguée à la Transition écologique – votée le 9 février dernier – propose la mise à disposition des toitures de plusieurs collèges pour y installer des panneaux solaires.

Les communes pourront intégrer la structure

Le Département et la Métropole détiendront chacun 50% des parts du capital de la société publique au démarrage, qui représente une mise de 3,5 millions d’euros.

À terme, la SPL Energies de Provence pourra également concerner les communes. Chaque maire de l’intercommunalité pourra choisir d’intégrer la SPL et d’entrer au capital.

D’ici 2050, l’objectif est de couvrir 100% des consommations énergétiques des Bouches-du-Rhône par des énergies renouvelables.

Lire la suite : https://madeinmarseille.net/158131-la-metropole-et-le-departement-veulent-produire-plus-denergie-renouvelable/

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Vers un billet unique pour les transports dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur

madeinmarseille.net - Par Narrasse Kerboua et Margot Geay

Publié le 10 avril 2024

La Région Sud veut harmoniser et fluidifier le système de billettique des transports ferroviaires et routiers, avec d’ici à un an, la mise en place d’un titre de transport unique.

Voyager avec un seul billet en main. C’est l’objectif que vise la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec la mise en cohérence de tous les services de transports dont elle est l’organisatrice, ferroviaires comme routiers.

« Cette harmonisation va concerner l’information voyageur avec un outil dynamique et intermodal et la billettique avec un système de distribution unique. Il aura la capacité à terme de proposer aux habitants de notre région des innovations très attendues, comme le paiement par carte bancaire des trains des trajets régionaux et surtout la mise en place d’un titre unique pour les transports dont nous avons la charge », explique Jean-Pierre Serrus (Notre Région D’abord) vice-président aux Transports de la Région Sud, en présentant le rapport lors de la plénière du vendredi 5 avril 2024.

À ce jour, la réservation des billets de transports sur les lignes régionales s’effectue sur les bornes et applications de la SNCF. Mais avec l’ouverture à la concurrence actée en 2022, ce nouveau système d’information et de billettique régional (SIBR) doit permettre de réserver son billet quelque soit l’opérateur.

Pour rappel, les premiers trains de SNCF Sud Azur opéreront sur l’Etoile de Nice à partir de décembre 2024 et Transdev sur la ligne Marseille-Toulon-Nice en 2025.

Un délégataire pendant huit ans

Pour mettre en œuvre « ce dispositif novateur en France », souligne Jean-Pierre Serrus, la Région Sud a choisi de s’appuyer sur une délégation de service publique (DSP) pendant huit ans.

C’est le groupement Sud Mobilités technologies, composé des sociétés SNCF Voyageurs, SNCF Connect & Tech Services, Capgemini Technology Services et Matawan, qui a été retenu face à un autre consortium d’acteurs, à l’issue d’une procédure de mise en concurrence démarrée dès 2022. « Ce groupement a remis une offre qui a recueilli la meilleure note financière mais également la meilleure note technique », justifie le vice-président.

Lire la suite : https://madeinmarseille.net/158106-vers-un-titre-unique-de-transports-en-provence-alpes-cote-dazur/

Jeux Olympiques de Paris 2024

Cyberattaques, arnaques et désinformation, les menaces en ligne qui pèsent sur les Jeux olympiques de Paris

lemonde.fr - Par Florian Reynaud

Publié le 10 avril 2024

En focalisant l’attention du monde entier pendant plusieurs semaines, Paris 2024 sera une cible de choix pour les cybercriminels. Les autorités se préparent à une multitude d’attaques « informationnelles », qu’elles soient menées à des fins financières ou pour ternir l’image de la France.

Par Florian Reynaud

Publié le 10 avril 2024 

La phrase, lâchée au micro de TF1 par le chef de l’Etat, agite depuis plusieurs jours les médias, mais aussi les canaux de propagande russes. Lors de l’inauguration du Centre aquatique olympique, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 4 avril, Emmanuel Macron a assuré qu’il n’avait « aucun doute » sur le fait que la Russie puisse cibler les Jeux olympiques de Paris, « y compris en termes informationnels ».

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/04/10/cyberattaques-arnaques-et-desinformation-les-menaces-en-ligne-qui-pesent-sur-les-jeux-olympiques_6226923_3242.html?random=703147898

Intelligence artificielle

Yann Le Cun, Méta nous présente JEPA, le futur de l'intelligence artificielle

lepoint.fr - sur Youtube

Publié le 12 avril 2024

Plus fort que ChatGPT, JEPA. Une intelligence artificielle avancée, capable de raisonner et d'apprendre plus, à la manière des humains, voilà le projet que nous a présenté Yann Le Cun, prix Turing, Chef AI Scientist chez Meta et un des plus grands chercheurs en intelligence artificielle. Pour lui, actuellement « L’intelligence artificielle générative est 50 fois moins intelligente qu’un enfant de 4 ans ». Celle qu'il espère et souhaite construire pourrait comprendre les conséquences de ses actions, raisonne, comprendre le monde, se poser des questions par exemple sur la dangerosité d'une action avant d’agir, tout comme réfléchir aux conséquences de ses actes. Un entretien exceptionnel

Voir sur : https://www.youtube.com/watch?v=t9AOqaqZ5Hw

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La nouvelle génération de ces IA aura la capacité de raisonner !

futura-sciences.com - Par Edward Back

Publié le 12 avril 2024

Cette semaine, les entreprises OpenAI et Meta se sont toutes les deux exprimées sur les nouvelles versions de leurs modèles d’intelligence artificielle qui devraient sortir bientôt. Dans les deux cas, ils annoncent une nouvelle capacité de raisonnement, une étape cruciale sur le chemin encore très long pour atteindre l’intelligence artificielle générale.

Malgré des performances parfois impressionnantes, les chatbots et autres intelligences artificielles (IA) sont encore loin d’égaler l’intelligence humaine. Pour cela, il faudra atteindre l'intelligence artificielle générale

Lire la suite : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-nouvelle-generation-ces-ia-aura-capacite-raisonner-112816/

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« Les LLM, c’est nul » : le responsable IA de Meta tacle les IA génératives actuelles, et promet bien mieux

01net.com - Par Stéphanie Bacou

Publié le 11 avril 2024

Meta, l’éternel outsider qui mise, pour l’IA, sur le long terme : lors d’une matinée dédiée à l’IA, le groupe de Mark Zuckerberg a expliqué comment il comptait devenir un leader dans le secteur de l’intelligence artificielle. Et sans surprise, l’IA générative ne fait pas partie de ses priorités… à long terme. La société qui regroupe WhatsApp, Facebook et Instagram mise sur son exploration dans la recherche fondamentale de l’IA, avec, à la clef, de futurs agents personnels qui joueront les intermédiaires entre nous et le monde numérique.

Comme un air de déjà vu, avec le métavers ? Mercredi 10 avril, la presse était invitée à une matinée dédiée à l’intelligence artificielle chez Meta France, la maison mère d’Instagram, de Facebook et de WhatsApp. L’heure n’était pas aux annonces grandiloquentes, mais plutôt à la pédagogie sur sa stratégie en matière d’IA. Et comme il l’a déjà fait pour le métavers, misant envers et contre tous sur cet univers parallèle jusqu’à changer de nom en devenant Meta, le groupe de Mark Zuckerberg joue aussi, en matière d’IA, la carte de l’outsider.

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/les-llm-cest-nul-le-responsable-ia-de-meta-tacle-les-ia-generatives-actuelles-et-promet-bien-mieux.html

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IA générative et cloud : Orange et Google Cloud annoncent une extension de leur partenariat

actuia.com - Par Thierry Daubant

Publié le 10 avril 2024

Cela fait près de 4 ans qu’Orange et Google Cloud ont entamé un partenariat stratégique pour accompagner la transformation digitale du Groupe grâce aux données et à l’IA. Les deux sociétés ont annoncé hier une extension de leur collaboration pour développer l’usage de l’IA, notamment de l’IA générative, dans les différentes activités et les 26 pays où Orange est présent.

Acteur majeur du numérique en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, Orange présentait l’an passé son nouveau plan stratégique. Baptisé “Lead the future”, il a pour ambition de valoriser l’excellence reconnue dans son cœur de métier, les réseaux, grâce à une plus grande utilisation de l’IA et de la data, mais aussi de capitaliser sur les infrastructures dans l’ensemble des pays où le Groupe est présent, sur le segment entreprise et de renforcer la position d’Orange dans la cybersécurité.

Pour atteindre son objectif de tirer parti du potentiel de l’IA dans toutes les géographies où il est présent, Orange avait besoin d’une solution sécurisée pour renforcer ses services cloud en local, tout en répondant aux exigences réglementaires locales en matière de sécurité et de résidence des données. Le Groupe s’est tourné vers Google Cloud, les deux sociétés ont collaboré dès la phase de conception pour déployer Google Distributed Cloud, permettant ainsi à Orange de disposer d’un cloud local ayant une résilience accrue, en particulier dans les environnements contraignants tout en optimisant les performances et en réduisant la latence pour les traitements de données importants.

Google Distributed Cloud (GDC) est un ensemble de solutions combinant matériel et logiciels qui étendent l’infrastructure cloud de Google jusqu’à la périphérie et dans le centre de données des locaux du client, facilitant le déploiement, la gestion et la mise à l’échelle d’applications et d’innovations en matière d’IA. Totalement géré par Google Cloud qui fournit, déploie, exploite et entretient le matériel, il permet à Orange de s’adapter aux exigences réglementaires locales en matière d’environnements cloud, accélérer l’adoption de l’IA au bénéfice de ses clients et favoriser une approche de l’IA ouverte et centrée sur la valeur.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/ia-generative-et-cloud-orange-et-google-cloud-annoncent-une-extension-de-leur-partenariat/?mc_cid=46ebc249bb&mc_eid=1b5f52f4fd

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Intelligence artificielle : entre promesses et prudence, la voie de la collaboration cognitive

journaldunet.com - Chronique d'Eric Craeymeersch

Publié le 12 avril 2024

L'intelligence artificielle (IA) s'immisce dans tous les aspects de notre société. Elle promet une révolution dans la manière dont nous travaillons, interagissons et prenons des décisions.

Cette avancée spectaculaire, si elle représente un front d’innovation majeur, comporte toutefois son lot de défis et d'interrogations, notamment en ce qui concerne le remplacement potentiel de certains emplois humains par les machines. Cette transition, riche en potentialités, doit être abordée avec discernement pour en comprendre les implications profondes et rendre harmonieuse la collaboration homme-machine.

IA : des limites et des défis inhérents au modèle

Bien que les modèles de langage de grande envergure (LLM) suscitent l'admiration pour leur capacité à générer du texte semblable à celui d'un humain, ils ne sont pas exempts de limitations. En effet, la question se pose : ces systèmes manifestent-ils une forme d'intelligence propre ou ne font-ils que répéter des motifs existants ? Bien qu’avancés, ces modèles restent en effet limités par leur nature d’apprentissage et leur dépendance aux données sur lesquelles ils ont été entraînés.

Melanie Mitchell, dans son ouvrage Artificial Intelligence: A Guide for Thinking Humans (1), illustre parfaitement cette problématique. Les LLM opèrent principalement sur une base statistique et, bien qu'excellents dans des situations courantes, leur performance diminue face à des cas rares ou inédits.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/intelligence-artificielle/1529671-intelligence-artificielle-entre-promesses-et-prudence-la-voie-de-la-collaboration-cognitive/

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Cartographie : quels sont les acteurs du marché de l’IA en 2024 ?

blogdumoderateur.com - Par José Billon

Publié le 9 avril 2024

Découvrez les grands acteurs du monde de l’IA, de l’analyse de données et de l’apprentissage automatique.

FirstMark, société de capital-risque basée à New York, publie sa cartographie de l’écosystème des données, de l’analytique, de l’apprentissage automatique et de l’IA en 2024. Le travail accompli est d’une ampleur colossale : il regroupe plus de 2 000 logos (entreprises ou solutions), répartis dans 9 catégories et près de 100 sous-catégories. Tour d’horizon.

Le nombre d’entreprises de l’IA et de la data en expansion

Il s’agit de la 10e édition de cette cartographie. Selon la société, « les choses n’ont jamais été aussi excitantes et prometteuses qu’aujourd’hui ». Pour preuve, cette édition recense 2 011 entités, contre seulement 1 416 pour en 2023. En 2012, la première cartographie ne répertoriait que 139 logos. FirstMark explique que cette croissance exponentielle du nombre d’acteurs s’est déroulée en deux étapes majeures :

1. L’explosion du Big Data, il y a une dizaine d’années, qui est toujours en développement.

2. L’émergence de l’intelligence artificielle générative fin 2022, qui a suscité un engouement massif tant de la part des utilisateurs que des entrepreneurs. FirstMark souligne que de nombreuses jeunes startups ont été intégrées à la cartographie, et qu’il est donc probable qu’un certain nombre d’entre elles ne parviennent pas à perdurer sur le long terme.

Lire la suite : https://www.blogdumoderateur.com/cartographie-acteurs-marche-ia-2024/

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OpenAI et Meta annoncent le lancement de leurs intelligences artificielles capables de «raisonner»

liberation.fr - Par Libération

Publié le 10 avril 2024

Intelligence artificielle : de la fascination à l'inquiétude - dossier

Bientôt la liberté de penser ? OpenAI (ChatGPT) et Meta (Facebook, Instagram…) ont tous deux annoncé la sortie à venir de nouveaux modèles d’intelligence artificielle capables de «raisonner», selon le Financial Times. Nommés respectivement GPT-5 et Llama 3, les deux IA concurrentes n’ont pas encore de date de sortie précise, mais arriveraient «bientôt» pour la première. Pour la seconde, on parlerait de «quelques semaines».

«Nous travaillons dur pour trouver comment amener ces modèles non seulement à parler, mais aussi à raisonner et à planifier… à avoir de la mémoire», a annoncé Joelle Pineau, vice-présidente de la recherche en IA chez Meta. La prochaine génération de GPT d’OpenAI permettrait, elle, de résoudre des «problèmes difficiles», a expliqué Brad Lightcap, directeur des opérations d’OpenAI, au Financial Times.

Lors d’un événement à Londres ce mardi, Yann LeCun, chercheur en intelligence artificielle pour Meta, ne s’est pas montré tendre avec les IA actuelles. Selon lui, elles se contenteraient pour le moment de produire «un mot après l’autre sans réflexion», et «commettent toujours des erreurs stupides». Une intelligence artificielle plus aboutie serait quant à elle capable de raisonner, et de comprendre les conséquences de ses actions.

Parmi les exemples cités par le chercheur, un modèle plus poussé serait par exemple capable de planifier et de réserver les différentes étapes d’un voyage, rapporte le média anglais. Mais surtout, de telles avancées représenteraient un pas de plus vers «l’intelligence artificielle générale», le grand projet des adeptes du progrès à tout prix de la tech.

«L’intelligence artificielle générale » dangereuse ?

Lire la suite : https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/openai-et-meta-annoncent-le-lancement-de-leurs-intelligences-artificielles-capables-de-raisonner-20240410_FTBPXGC4NFGG3D5J2L6XX4PNXI/ 

5G

Vous êtes maintenant plus de 14 millions à avoir adopté la 5G, les opérateurs vendent de moins en moins de forfaits

universfreebox.com - Par Lucas Musset

Publié le 8 avril 2024

Plus de 14 millions de cartes SIM ont été actives sur les réseaux 5G durant le quatrième trimestre, soit 17% du nombre total de cartes SIM en circulation.

La couverture 5G d’Orange, SFR, Bouygues et Free Mobile continue de s’améliorer depuis le lancement de la nouvelle technologie en 2020 et les consommateurs adoptent assez rapidement la dernière génération de téléphonie mobile.

Au 31 décembre 2023, ce sont donc plus de 14 millions d’abonnés connectés à la 5G, annonce l’Arcep, soit 17% du parc. Si le nombre de de cartes SIM en service sur le territoire français continue d’augmenter, c’est à un rythme qui ralentit graduellement depuis un an. Ainsi, “la croissance du nombre d’abonnements n’a jamais été aussi faible” avec 1.2 million de forfaits supplémentaires en un an au quatrième trimestre, contre 2.1 millions pour le même exercice en 2022. Parallèlement, la croissance du nombre de cartes SIM actives sur les réseaux 4G, qui s’est maintenue à un rythme compris entre + 10 % et + 13 % en un an entre 2018 et 2021, ralentit progressivement depuis un an et demi. Elle s’élève à + 4 % ce trimestre.

Le trafic de données mobiles continue de s’accroître, mais à un rythme qui se réduit depuis le début de l’année 2023 (+ 13 % en un an ce trimestre, soit – 19 points en un an).

Lire la suite : https://www.universfreebox.com/article/564021/vous-etes-maintenant-plus-de-14-millions-a-avoir-adopte-la-5g-les-operateurs-vendent-de-moins-en-moins-de-forfaits 

CNIL

Le Parlement européen se prononce en faveur d’un renforcement de l’application du RGPD

Par : Julia Tar | Euractiv.com

Publié le 11 avril  2024

Les eurodéputés ont adopté mercredi (10 avril) des amendements visant à renforcer l’application du règlement général sur la protection des données (RGPD), mais des parties prenantes ont réclamé d’autres modifications, en particulier en ce qui concerne les droits des plaignants et les questions transfrontalières.

Entré en vigueur en 2018, le RGPD régit la manière dont les données à caractère personnel sont traitées par les organismes sur tout le territoire de l’Union européenne, en insistant sur le droit à la vie privée des individus.

Les amendements au règlement sur les procédures d’application du RGPD adoptés par les eurodéputés mercredi ont pour objectifs de renforcer les droits des plaignants, de clarifier les procédures d’application et de répondre aux préoccupations en matière de procédure. Selon l’eurodéputé allemand et rapporteur du dossier Sergey Lagodinsky (Verts/ALE), cela permettra d’apporter davantage de clarté juridique.

Entre autres, les amendements adoptés au RGPD modifient le rôle des autorités de contrôle et suppriment certaines de leurs obligations en matière de partage des conclusions préliminaires.

Cependant, ces amendements ne sont pas du goût de tous.

Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/application-de-la-loi/news/le-parlement-europeen-se-prononce-en-faveur-dun-renforcement-de-lapplication-du-rgpd/

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Développement des systèmes d’IA : les recommandations de la CNIL pour respecter le RGPD

cnil.fr - Communiqué

Publié le 08 avril 2024

La CNIL a publié ses premières recommandations sur l’application du RGPD au développement des systèmes d’intelligence artificielle pour aider les professionnels à concilier innovation et respect des droits des personnes. Voici ce qu’il faut en retenir.

Les concepteurs et développeurs de systèmes d’intelligence artificielle font souvent remonter à la CNIL que l’application du RGPD leur pose des difficultés, notamment pour l’entraînement des modèles.

L’idée reçue selon laquelle le RGPD empêcherait l’innovation en intelligence artificielle en Europe est fausse. En revanche, il faut avoir conscience que les bases d’entraînement comprennent parfois des « données personnelles », des informatiques sur des personnes réelles. L’utilisation de ces données fait courir des risques aux personnes, qu’il faut prendre en compte, afin de développer des systèmes d’IA dans des conditions qui respectent les droits et libertés des personnes, et notamment leur droit à la vie privée.

Périmètre des recommandations

Quels sont les systèmes d’IA concernés ?

Ces recommandations concernent le développement de systèmes d’IA impliquant un traitement de données personnelles (pour plus d’informations sur le cadre juridique, voir la fiche n°1). En effet, l’entraînement des systèmes d’IA nécessitent régulièrement l’utilisation d’importants volumes d’informations sur des personnes physiques, qu’on nomme « données personnelles ».

Sont concernés :

  • Les systèmes fondés sur l’apprentissage automatique (machine learning) ;
  • Les systèmes dont l’usage opérationnel est défini dès la phase de développement et les systèmes à usage général qui pourront être utilisés pour nourrir différentes applications (« general purpose AI »).
  • Les systèmes dont l’apprentissage est réalisé « une fois pour toutes » ou de façon continue, par exemple en utilisant des données d’utilisation pour son amélioration.

Quelles sont les étapes concernées ?

Ces recommandations concernent la phase de développement de systèmes d’IA, et non celle de déploiement.

La phase de développement comprend toutes les étapes préalables au déploiement du système d’IA à savoir : la conception du système, la constitution de la base de données et l’apprentissage

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/developpement-des-systemes-dia-les-recommandations-de-la-cnil-pour-respecter-le-rgpd

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IA : la CNIL publie ses premières recommandations sur le développement des systèmes d’intelligence artificielle

cnil.fr - Communiqué

Publié le 08 avril 2024

À l’issue d’une consultation publique, la CNIL publie ses premières recommandations sur le développement des systèmes d’intelligence artificielle. Elles doivent aider les professionnels à concilier innovation et respect des droits des personnes pour le développement innovant et responsable de leurs systèmes d’IA.

Concilier le développement de systèmes d’IA avec les enjeux de protection de la vie privée

De nombreux acteurs ont fait part à la CNIL de questionnements concernant l’application du règlement général sur la protection des données (RGPD) à l’intelligence artificielle (IA), en particulier depuis l’émergence de systèmes d’IA génératives (« Generative AI systems »). En mai 2023, la CNIL a publié son « plan IA » et a lancé un important travail de clarification du cadre juridique afin de sécuriser les acteurs.

L’analyse de ces systèmes montre que leur développement est conciliable avec les enjeux de protection de la vie privée. Plus encore, la prise en compte de cet impératif permettra de faire émerger des dispositifs, outils et applications éthiques et fidèles aux valeurs européennes.

C’est à cette condition que les citoyens feront confiance à ces technologies. Pour cela, il est important que les acteurs disposent d’éléments clairs et pratiques pour éclairer leurs décisions stratégiques de développement ou d’utilisation de l’IA qu’ils devront prendre dans les prochains mois.

Les premières recommandations de la CNIL

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/ia-la-cnil-publie-ses-premieres-recommandations-sur-le-developpement-des-systemes-dintelligence

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Les webinaires de la CNIL en 2024

cnil.fr - Communiqué

Publié le 11 avril 2024

En 2024, la CNIL propose de nouveaux webinaires à destination des professionnels. Ces webinaires sont gratuits et ouverts à tous.

  • À qui s’adressent les webinaires ?

D’une durée de 45 min environ et présenté par les agents de la CNIL, chaque webinaire vous propose de décrypter un sujet ou une actualité en lien avec la protection des données.

Les participants au webinaire pourront poser leurs questions et échanger avec les agents de la CNIL à l’issue de leur présentation.

Ouverts à tous, ces webinaires s’adressent aux organismes privés et publics, et principalement aux personnes en charge de la conformité RGPD au sein de leur organisme et aux délégués à la protection des données.

Quel est le programme ?

De nouveaux webinaires seront régulièrement publiés sur cette page.

Comment s’inscrire ?

Les inscriptions seront ouvertes selon le calendrier détaillé ci-dessus. Cliquez sur le webinaire de votre choix sur cette page ou directement dans la rubrique Agenda du site pour vous inscrire.

Inscription obligatoire (places limitées).

Pensez également à consulter régulièrement les réseaux sociaux pour suivre de l'ouverture des inscriptions.

Revoir les webinaires

Les webinaires en 2024

Les webinaires seront enregistrés et accessibles depuis cette page.

Les rediffusions des webinaires du premier semestre 2023

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/les-webinaires-de-la-cnil

Cybersécurité

Le paysage de la cybersécurité en France pour 2024

lebigdata.fr - Par Harimaholy

Publié le 13 avril 2024

Bitdefender, une référence mondiale dans le domaine de la cybersécurité, a publié son rapport annuel 2024. L'étude, réalisée entre décembre 2023 et janvier 2024, a impliqué plus de 7300 consommateurs de sept pays, y compris la France. Ce rapport détaille les comportements, les pratiques et les préoccupations actuelles en matière de cybersécurité.

Comportements et préoccupations des consommateurs français

Les résultats de l'enquête française révèlent plusieurs points critiques :

Préoccupations liées à l'IA. 62 % des Français sont préoccupés par la sécurité et la confidentialité autour de l'utilisation de l'intelligence artificielle, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne mondiale de 67 %.

• Perception de la menace. Une grande majorité, soit 72,5 %, pense ne pas être ciblée par les cybercriminels.

• Incidents de sécurité. Près de 20 % (19,6 %) des Français ont subi un incident de sécurité dans leur vie numérique au cours de l'année précédente, moins que la moyenne mondiale de 24 %.

• Menaces principales. Les escroqueries par SMS et les tentatives de fraude, incluant la fraude à la carte et le phishing, sont les principales menaces rencontrées.

• Gestion des mots de passe. 38,3 % des Français notent leurs mots de passe, et 32,1 % utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes.

• Transactions sensibles. 74 % des sondés en France effectuent des transactions sensibles via leurs mobiles, mais 47,3 % ne se protègent pas avec des solutions de sécurité mobile.

Utilisation mobile et cybersécurité

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/rapport-cybersecurite-france-2024

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Maddy Keynote 2024 : l'industrie logicielle à l'heure du RGPD et de la cybersécurité

maddyness.com - Actus avec Yousign

Publié le 12 avril 2024

Entre des contraintes réglementaires de plus en plus fortes et des cyberattaques qui ne cessent de se multiplier, l’industrie software est confrontée à des défis d’ampleur. Mais si ces derniers sont évidemment sensibles, ils sont aussi sources d’opportunités. Startups et fonds d’investissement nous éclairent sur le sujet lors d’une table ronde de l’édition 2024 de la Maddy Keynote.

Loin de se limiter au software, les problématiques liées à la cybersécurité touchent toutes les industries en phase de digitalisation. « Les cyberattaques sont souvent liées à l’évolution des infrastructures », avance Evgenia Plotnikova, General Partner chez Dawn Capital. « Au fur et à mesure que les logiciels pénètrent dans l’économie réelle, les risques cyber augmentent », ajoute-t-elle sur la scène de la Maddy Keynote, le jeudi 28 mars.

Avec les récentes attaques et l’accueil des Jeux Olympiques de 2024, les entreprises françaises sont plus que jamais sur le qui vive. « Le gouvernement et les entreprises se préparent déjà depuis un certain temps. Avec le télétravail massif, beaucoup de transactions se feront en ligne. Il faudra être capable de sécuriser à l’échelle sur un pic de temps donné », commente Alban Sayag, CEO de Yousign.

Cybersécurité : des menaces grandissantes qui exigent des niveaux de sécurité renforcés

Les experts sont d’accord : les menaces augmentent et les cybercriminels sont de plus en plus sophistiqués. L'attaque de SolarWinds en 2020 reste l'un des exemples les plus frappants de cyberespionnage de l'histoire récente, mettant en évidence les risques de sécurité liés à la chaîne d'approvisionnement et la complexité de la cybersécurité à l'ère numérique.

« La cybercriminalité n’a pas de loi. Aujourd’hui, les attaques sont fulgurantes et peuvent faire des dégâts énormes. Il faut que la cyberdéfense soit au moins à la hauteur de ces attaques », insiste Éléna Poincet, fondatrice et CEO de Tehtris. « C’est une course de fonds. Si nous étions capables jusque-là d’assurer sans faille l’intégrité de certaines données, aujourd’hui, le monde du quantique vient rebattre les cartes », souligne Alban Sayag.

Lire la suite : https://www.maddyness.com/2024/04/12/maddy-keynote-2024-lindustrie-logicielle-a-lheure-du-rgpd-et-de-la-cybersecurite/

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La ville de Saint Nazaire victime d’une cyber-attaque

incyber.org - Par la rédaction

Publié le 12 avril 2024

Lancée dans la nuit du 9 au 10 avril 2024, l’offensive a mis hors service tous les serveurs de la municipalité.

Une cyberattaque « de grande ampleur » a frappé la municipalité de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans la nuit du 9 au 10 avril 2024, mettant hors service l’ensemble de ses serveurs. L’incident a notamment rendu inutilisables toutes ses lignes téléphoniques et toutes ses boîtes mail. « Les accès aux fichiers de travail et aux logiciels métiers, pour les agents publics, sont impossibles », ajoute la municipalité dans un communiqué.

« Tout ce qui n’est pas urgent sera traité dans quelques semaines, pour le reste, on reprend le papier et le crayon. On revient à l’imprimante pour pouvoir produire des arrêtés municipaux par exemple », a détaillé David Samzun, maire de Saint-Nazaire.

L’attaque a également touché quatre autres communes de l’agglomération, qui utilisent les mêmes serveurs : Montoir-de-Bretagne, Donges, La Chapelle-des-Marais et Pornichet. L’agence d’aménagement du territoire nazairien, la Sonadev, et l’Agence pour le développement durable de la région nazairienne (ADDRN) sont également concernées.

« Les agents de la DSI sont toutes et tous mobilisés pour rétablir au plus vite les outils de travail et le réseau sécurisé, pour permettre aux agents des services municipaux et communautaires de reprendre leur activité dans les meilleures conditions », indique la ville de Saint-Nazaire. Aucune date de retour à la normale n’est pour l’heure évoquée.

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Vol de données d’AT&T : 73 millions de comptes compromis

incyber.org - Par la Rédaction

Publié le 08 avril 2024

Le géant américain des télécoms a reconnu que les informations publiées mi-mars 2024 sur le darkweb appartenaient bien à ses clients.

AT&T, le géant américain des télécoms, a admis, le 30 mars 2024, qu’une base de données mise en ligne mi-mars 2024 sur le darkweb comportait bien des « données spécifiques à AT&T ». « D’après notre analyse préliminaire, l’ensemble des données semble dater de 2019 ou avant, et concerne environ 7,6 millions de titulaires de comptes AT&T actuels et 65,4 millions d’anciens titulaires de comptes », précise la firme de Dallas.

Les données dérobées comprennent notamment les numéros de sécurité sociale et les codes personnels d’accès à quatre chiffres des 73 millions de comptes concernés. AT&T avait d’ailleurs réinitialisé des millions de codes, mi-mars 2024, juste après la publication des données volées sur un forum du darkweb.

La base contient également des adresses e-mail, des adresses postales, des numéros de téléphone et des dates de naissance. Elle ne comporterait en revanche aucune information financière ou d’historique d’appels. Le géant des télécoms précise qu’il ignore si les données « proviennent d’AT&T ou de l’un de ses fournisseurs ».

Le chercheur en cybersécurité Troy Hunt note que ces éléments rappellent beaucoup une violation de données survenue en 2021 mais qu’AT&T n’a jamais reconnue. S’il s’avère que la firme a dissimulé à ses clients une telle fuite pendant trois ans, elle s’expose selon lui à de nombreux recours collectifs en justice.

Lire la suite : https://incyber.org/article/vol-de-donnees-att-73-millions-de-comptes-compromis/

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Cyber Apocalypse : face à l'IA, nos modèles de cybersécurité sont obsolètes

journaldunet.com - Chronique de François-Xavier Thoorenss, Vaultys

Publié le 8 avril 2024

La sécurité de nos données et de nos infrastructures est devenue une préoccupation vitale dans un écosystème numérique en constante évolution. Malgré les efforts constants pour renforcer nos systèmes.

Imaginez-vous dans la peau d'un patient gravement malade hospitalisé en banlieue parisienne. Soudain, les écrans se figent, les dossiers médicaux deviennent inaccessibles et les équipements essentiels cessent de fonctionner… Les traitements sont retardés, des vies mises en danger : le chaos s'installe. Je ne décris pas ici le pitch d’un énième film de science-fiction mais une situation bien réelle rencontrée à l’hôpital de Versailles, victime d’une cyberattaque le 3 décembre 2023.

La sécurité de nos données et de nos infrastructures est devenue une préoccupation vitale dans un écosystème numérique en constante évolution. Malgré les efforts constants pour renforcer nos systèmes, nous sommes d’ores et déjà confrontés à une réalité brutale : nos modèles traditionnels de cybersécurité sont obsolètes et vulnérables.

Les attaques assistées par l'intelligence artificielle contournent facilement les mécanismes d'authentification traditionnels, laissant nos données et nos infrastructures exposées à des risques toujours plus grands. Les stratégies telles que l'arnaque au président ou les attaques de type 'supply chain' ne sont que la partie émergée d’un iceberg que nous découvrons à peine. Il est temps d'agir avant que la prochaine catastrophe ne frappe.

D’un autre côté, les normes de sécurité, censées protéger nos données, sont devenues des fardeaux insupportables pour les utilisateurs. Les exigences toujours plus strictes, des changements de mots de passe incessants aux authentifications multifacteurs, alourdissent la charge des individus. Au lieu de protéger, ces mesures aliènent et frustrent les utilisateurs, sapant ainsi leur confiance dans nos systèmes de sécurité. Sans pour autant arrêter les cyberterroristes.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1529563-cyber-apocalypse-face-a-l-ia-nos-modeles-de-cybersecurite-sont-obsoletes/

Metavers

"Technologies innovantes des univers virtuels immersifs", Marina Ferrari lance l'appel à projets.

finyear.com - Par Anne-Laure Alain

Publié le 11 avril 2024

Les métavers ne sont pas morts, ils préfigurent peut-être juste "les univers virtuels immersifs" ? A l'occasion de sa visite sur le salon "Laval Virtual", en Mayenne donc, Madame la Secrétaire d'Etat en charge du Numérique, Marina Ferrari a officialisé son appel à projets "Technologies innovantes des univers virtuels immersifs". Un programme qui vise à "catalyser le développement des technologies immersives de demain, dans le but de renforcer la souveraineté numérique et de soutenir la croissance des entreprises françaises"...
Comprendre qu'au-delà des metavers qui conservent pour certains un environnement "trop gamers", il subsiste des usages beaucoup plus pratiques, pour d'autres, à l'instar des jumeaux numériques déjà bien implémentés dans l'industrie.

Cet appel à projets a lieu dans le cadre du plan France 2030 et fait suite au rapport de la mission sur les métavers remis en 2022. Trois dates sont prévues pour les dépôts de dossier.
Pour Marina Ferrari, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique « L’émergence des univers virtuels immersifs est une opportunité pour l’économie française et nos entreprises technologiques peuvent se positionner afin de proposer des solutions de pointe, compétitives et souveraines. A l'heure où le secteur de l'immersif fait l'objet d'un intérêt croissant et d'investissements massifs, aussi bien de la part de grandes entreprises du numérique que de certains États, il est primordial de renforcer notre maîtrise de ces technologies en soutenant nos pépites innovantes afin d'assurer à notre pays un rôle clé dans la construction de ces univers. »

Le rapport de la mission sur le développement des métavers[1] remis en 2022 a montré que la France dispose de nombreux atouts pour conserver sa souveraineté industrielle et culturelle dans cette révolution technologique mais doit répondre d’abord à plusieurs défis :

Permettre aux entreprises françaises de développer des briques technologiques compétitives et souveraines (moteurs graphiques ou 3D, cloud computing, etc.) ;

Constituer une véritable filière industrielle en accompagnant les entreprises les plus prometteuses ;

Lire la suite : https://www.finyear.com/Technologies-innovantes-des-univers-virtuels-immersifs--Marina-Ferrari-lance-l-appel-a-projets_a50746.html

Atos

Atos : l’Etat sécurise les activités sensibles du groupe d’informatique

lemonde.fr - Par Olivier Pinaud

Publié le 09 avril 2024

En échange d’un financement de 50 millions d’euros, l’Etat bénéficiera d’une action de préférence dans la filiale Bull, ce qui lui donnera un droit d’achat sous certaines conditions.

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L’Etat s’engage formellement dans le plan de sauvetage d’Atos en sécurisant l’avenir des activités sensibles et souveraines du groupe d’informatique. En échange d’un prêt de 50 millions d’euros apporté par l’intermédiaire du Fonds de développement économique et social (FDES), l’Etat recevra une action de préférence au niveau de Bull SA, la filiale qui contrôle notamment l’activité de fabrication des supercalculateurs utilisés dans la simulation nucléaire, selon des modalités dévoilées par Atos, mardi 9 avril.

Cet « accord de principe prévoit un droit pour l’Etat d’acquérir des activités souveraines sensibles en cas de franchissement par un tiers du seuil de 10 % ou d’un multiple de 10 % du capital ou des droits de vote d’Atos », sauf à ce que le groupe d’informatique et l’Etat trouvent un « accord raisonnable sur les modalités de préservation des intérêts nationaux en relation avec ces activités souveraines sensibles ». Ce droit pourrait, par exemple, être exercé si Atos venait à être acheté par un acteur étranger. Il respecterait toutefois le régime français de contrôle des investissements étrangers. L’accord prévoit aussi des « droits de gouvernance pour l’Etat au niveau de Bull SA, sans droit de vote à ce stade », ajoute Atos.

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/09/l-etat-securise-les-activites-sensibles-d-atos_6226786_3234.html

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Atos : des sénateurs appellent à une entrée de Bpifrance au capital du géant informatique

capital.fr - Par Christine Lejoux

Publié le 11 avril 2024

Dans un communiqué publié ce jeudi 11 avril, les rapporteurs de la mission d'information sénatoriale sur l'avenir d'Atos appellent à une entrée de l'Etat dans l'actionnariat du groupe informatique lourdement endetté.

Bpifrance «aura pour mission première de soutenir des projets d'avenir et non pas de venir en aide aux entreprises en difficulté». C'est ce qu'avait déclaré le futur président de la Banque publique d'investissement, Jean-Pierre Jouyet, en octobre 2012, à l'aube de sa création. Une dizaine d'années plus tard, c'est pourtant bien Bpifrance que des sénateurs appellent au chevet d'Atos, le géant informatique français malade. Dans un communiqué publié ce jeudi 11 avril, au lendemain de l'audition de Jean-Pierre Mustier, président du conseil d’administration d'Atos, et de Paul Saleh, directeur général, les commissions des affaires économique, des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat «appellent à une entrée durable de l'État au capital» du groupe. Et ce, par l'intermédiaire d'une prise de participation Bpifrance dans l'actionnariat d'Atos.

L'objectif étant de «rétablir la confiance des marchés, grâce à un actionnariat solide et durable, et de faciliter l’examen de manifestations d’intérêt pour certaines branches d’activité» de la société, espèrent les rapporteurs de la mission d'information sénatoriale lancée en début d'année. Une gageure face à la chute de 80% de la valeur boursière d'Atos en un an, l'échec de la vente de ses activités d'infogérance au milliardaire tchèque Daniel Kretisnky et de big data et de sécurité (BDS) à Airbus et une dette qui flirte avec les 5 milliards d'euros.

« L'Etat pourrait acheter les activités sensibles d'Atos »

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/atos-des-senateurs-appellent-a-une-entree-de-bpifrance-au-capital-du-geant-informatique-1495125

Thales

La quête de vie sur mars se poursuit avec exomars 2028

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 09 avril 2024

Thales Alenia Space signe un contrat avec l’Agence spatiale européenne pour relancer le développement d’un rover européen pour l’exploration de la Planète rouge

  • - La mission européenne vers Mars redémarre sous la supervision de l’Agence spatiale européenne (ESA) avec le soutien des agences spatiales italienne (ASI) et britannique (UKSA) et dans le cadre d’un partenariat renouvelé avec la NASA. Les objectifs scientifiques de la mission d’origine sont préservés.
  • - ExoMars 2028 représente un défi scientifique et technologique sans précédent, depuis l’utilisation de matériaux innovants pour la protection thermique lors de la rentrée dans l’atmosphère martienne jusqu’au développement logiciel du système de navigation, contrôle et atterrissage sur le sol martien.
  • - Les travaux menés pour relever ces défis technologiques apporteront une contribution majeure à l’exploration robotique et humaine de cette planète et du système solaire.

Turin, le 9 avril 2024 - Thales Alenia Space, société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), a signé un contrat-cadre divisé en différentes tranches avec l’Agence spatiale européenne (ESA), d’un montant total de 522 millions d’euros, prévoyant de poursuivre les activités essentielles à la réalisation de la mission ExoMars 2028. Ce contrat couvre le développement du module de rentrée, descente et atterrissage EDLM (Entry, Descent and Landing Module) et les activités de maintenance et mise à niveau des véhicules déjà fabriqués pour la mission de 2022.

La prochaine mission ExoMars, qui sera lancée du Centre spatial Kennedy (KSC), en Floride, entre les mois d’octobre et décembre 2028, aura pour but d’explorer la surface de Mars pour tenter de répondre à la question que se pose depuis longtemps l’humanité : y a-t-il eu un jour de la vie sur cette planète ? Dirigé par l’ESA avec la participation active de la NASA, le programme prévoit la fourniture d’un rover européen capable de se déplacer de façon autonome sur le sol martien. Ce véhicule, dont l’arrivée sur Mars est prévue en 2030 à l’issue d’un long voyage, sera équipé d’une foreuse développée par Leonardo pour effectuer des carottages jusqu’à deux mètres de profondeur. Les propriétés chimiques, physiques et biologiques des échantillons ainsi collectés seront analysées directement sur site par le mini-laboratoire embarqué ALD (Analytical Laboratory Drawer) développé par Thales Alenia Space. L’un des objectifs de la mission sera de détecter la présence d’éventuelles bactéries souterraines, vivantes ou fossilisées, qui seraient la preuve d’une vie existante ou antérieure sur la Planète Rouge.

D’ici là, l’orbiteur TGO (Trace Gas Orbiter), fabriqué sous la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, sera toujours en orbite autour de Mars pour continuer ses observations. Chargé de détecter les gaz à l’état de traces, en particulier le méthane, dans l’atmosphère martienne, TGO joue un rôle clé pour comprendre les indicateurs potentiels de vie sur cette planète. Il continue de plus à transmettre la plupart des données émanant de la surface, notamment celles des rovers Curiosity et Perseverance de la NASA, afin de contribuer aux efforts de recherche en cours. TGO dispose encore d’importantes réserves d’ergols permettant de prolonger sa durée de vie opérationnelle pour soutenir la mission ExoMars 2028.

Le rôle de Thales Alenia Space

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press_release/quete-vie-mars-se-poursuit-exomars-2028


Mobilité

Le Monde en Chiffres - la mobilité des Français

ipsos.com/fr - Par Guillaume Saint Directeur Automobile et Mobilités

Publié le 28 mars 2024

Nous évoluons dans un monde complexe. Pour mieux en comprendre les signaux faibles, B Smart et Ipsos s'associent pour vous donner les chiffres à retenir et des éléments d’explications. Cette semaine, Guillaume Saint, directeur Automobile et Mobilités d'Ipsos en France, décrypte les trajets quotidiens des Français et leur rapport à la mobilité.

Les données de notre étude menée en partenariat avec Transdev et Région de France, révèlent les détails des habitudes et les frustrations des Français concernant leur mobilité. Guillaume Saint, notre expert Automobile et Mobilités, revient sur les points sensibles qui dessinent le mécontentement des Français.

Un regard sur la mobilité d'aujourd'hui

Malgré des périodes de confinement et une inflation élevée, les déplacements des Français n'ont que légèrement diminué par rapport à 2019. En parallèle, le budget consacré à ces déplacements reste conséquent.

Le rapport risque-performance dans l'épargne

En moyenne, les Français passent 31 minutes pour se rendre au travail ou à l'école, 18 minutes pour aller faire leurs courses, 16 minutes pour rejoindre les lieux de loisirs et 11 minutes pour atteindre les commerces de proximité.

Ce temps n'a que légèrement diminué depuis 2019, mais il est de plus en plus source de mécontentement. 32 % des Français s’en plaignent et ce ressentiment est de plus en plus marqué à mesure que le temps de trajet s’allonge. En effet, si ceux qui mettent 20min à se rendre sur leur lieu de travail sont 20% à se déclarer insatisfaits, ce chiffre atteint 63% pour les Français dont le trajet dure plus d'une heure.

Le coût des déplacements : une charge lourde

Lire la suite : https://www.ipsos.com/fr-fr/le-monde-en-chiffres-la-mobilite-des-francais

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[Tribune] Mobilités : « Amplifions la dynamique ! » par Stéphane Coppey

gommer.net - Par La Rédaction

Publié le 31 mars 2024

Impulsé par l’État, le Groupement d’intérêt public (GIP) Aix-Marseille-Provence Mobilités, installé le 10 février 2022, s’est réuni le 14 mars dernier pour un premier état d’avancement des projets et quelques annonces sur des projets en devenir. Les Services express régionaux métropolitains (SERM) ont été évoqués, sans calendrier toutefois quant à leur labellisation par l’État, laquelle conditionne les financements liés.

Cette labellisation des SERM est légitimement subordonnée à un accord entre Région et Métropole. C’est ce qu’ont bien compris la Région Grand Est et l’Eurométropole de Strasbourg qui ont su développer et financer, à moindres frais, le doublement du nombre de trains régionaux à l’intérieur de l’Eurométropole (et même au-delà), à tarification intégrée. Et malgré les aléas initiaux, le succès est au rendez-vous !

L’ouverture dès 2025 d’une première ligne de RER Aubagne-Marseille-Aix permettrait de fiabiliser et compléter l’offre de trains existante, de prolonger les services tard le soir, en correspondance avec le métro, le tramway et la vingtaine de lignes de bus “principales” annoncées à cette échéance par la Métropole.

En matière de tramway, il faut se réjouir de l’annonce de nouvelles lignes, pourvu que les projets ne s’étalent pas trop dans le temps et qu’ils soient concertés avec les communes concernées et les représentants des usagers, des citoyens, des entreprises. Deux lignes, complémentaires, mériteraient de retenir l’attention de la Métropole :

Lire la suite : https://gomet.net/tribune-mobilites-amplifions-la-dynamique-par-stephane-coppey/

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KEOLIS remporte un nouveau contrat à Nîmes

keolis.com - Communiqué

Publié le 26 mars 2024

Nîmes Métropole a attribué à Keolis le contrat d'exploitation du réseau de transport public Tango. Ce contrat débutera le 1er juillet 2024 pour une durée de 6 ans et demi et générera un chiffre d'affaires cumulé de 314 millions d'euros.
Keolis accompagnera Nîmes Métropole dans son engagement en faveur du transport public et de la transition énergétique. Le nouveau contrat prévoit notamment le lancement d’une ligne de BHNS (tram’bus), d’un nouveau service de Transport A la Demande, l'adaptation des dépôts aux nouvelles énergies et l'installation de panneaux photovoltaïques.

Le conseil communautaire de Nîmes Métropole a approuvé le choix de Keolis en tant que nouveau délégataire pour l’exploitation des services de transports urbains. Le réseau Tango, qui dessert 39 communes, poursuivra son développement avec le lancement d'une nouvelle ligne de tram’bus T5 en 2025, ainsi que l'extension de l’actuelle ligne T4 en 2027. Pour renforcer l’attractivité du réseau, Keolis s’engage à améliorer la vitesse commerciale des lignes de BHNS et à étendre le maillage territorial, en déployant un service de Transport A la Demande (TAD) dynamique pour le CHU, les principales zones d'activités économiques et les gares TGV, y compris la nuit. À partir de janvier 2025, la réservation de ce service sera possible jusqu'à une heure avant le départ.

Dans le prolongement de l'engagement de la Métropole en faveur d’une mobilité durable, la transition énergétique des véhicules s’amplifiera. Avec le soutien de Keolis, l’objectif est d’atteindre, d’ici 2030, un parc comprenant 86 % de véhicules exploités en motorisations alternatives, avec un mix de bus électriques et fonctionnant au bioGNV, ainsi que l’avitaillement de tous les véhicules diesel en biocarburant. La transition du parc permettra une baisse de 30 % des émissions de CO2 d’ici 2030.

Pour accompagner les ambitions de la collectivité, Keolis a aussi prévu un plan ambitieux de rénovation des bâtiments, qui contribuera à réduire de 60 % leurs consommations électriques à horizon 2029. Le délégataire appuiera la Métropole dans l’adaptation des dépôts aux nouvelles énergies et la mise en place de plus de 4 700 m d’ombrières photovoltaïques sur le parking des bus et des véhicules légers.

Lire la suite : https://www.keolis.com/newsroom/communiques-de-presse/keolis-remporte-un-nouveau-contrat-a-nimes/

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Paris lance son Plan local de mobilité

Mise à jour le 04 avril 2024

Lors du Conseil de Paris de février 2024, le projet de Plan local de mobilité (PLM) de Paris a été arrêté.

En application de la Loi d’orientation des mobilités du 26 décembre 2019, la Ville de Paris élabore son Plan local de mobilité (PLM), qui constitue la déclinaison parisienne du Plan de déplacements urbains d’Île-de-France (PDUIF) en vigueur et du Plan de mobilité d’Île-de-France en cours d'élaboration.

Le PLM présenté dans cette page est un projet susceptible d’évoluer d’ici à son approbation finale : il doit en effet être soumis aux prochaines étapes d’élaboration d’un PLM prévu par le code des transports et le code de l’environnement, et notamment à une enquête publique à laquelle vous serez invités à participer.

Pourquoi un Plan local de mobilité ?

Au-delà des obligations réglementaires, le projet de PLM parisien a pour ambition de formuler les grandes orientations de la politique parisienne des mobilités.

Il est l’occasion de présenter une vision globale de mobilité parisienne, rassemblant l’ensemble des plans et stratégies préparées pour les différentes composantes de la mobilité :

Lire la suite : https://www.paris.fr/pages/paris-lance-son-plan-local-de-mobilite-26709

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Mobilité : l'électrique et les mobilités douces toujours plus populaires en France et en Europe

ipsos.com - Estelle Chandèze Directrice adjointe, Corporate Reputation - Jeremy Borrossi Chef de groupe - Corporate Reputation

Publié le 04 avril 2024

Europ Assistance dévoile les résultats internationaux de la deuxième édition du Baromètre de la Mobilité réalisé par Ipsos dans 8 pays d'Europe et revient sur l’évolution des habitudes de mobilité des Européens.

Alors que la voiture reste le premier mode de transport en Europe, les vélos électriques deviennent de plus en plus présents dans la vie quotidienne

En 2023, la voiture est toujours le premier mode de déplacement en Europe : elle reste largement en tête dans les usages (87% des Européens possèdent une voiture personnelle, et 84% l'utilisent quotidiennement). Pour cause, les Européens restent attachés à leur voiture : 70% des automobilistes ne seraient pas prêts à cesser de posséder une voiture à l'avenir, un chiffre stable par rapport à l'année dernière. Parmi eux, 34% sont très réticents à cette idée ("certainement pas").

En revanche, les modes de transport impliquant la voiture en général (qu'il s'agisse de la voiture personnelle, des taxis / VTC, ou de l'autopartage) semblent voir leur usage diminuer : 26% des Européens utilisant une voiture personnelle estiment s’en servir moins fréquemment qu'il y a 5 ans, un chiffre qui s'élève à 32% en France.

En parallèle, le vélo, qu'il soit classique ou électrique, reste utilisé par près de 4 Européens sur 10.
Alors que la possession de vélos classiques diminue (57% des Européens possèdent un vélo classique dans leur foyer, -5 points par rapport à l'année dernière), la présence des vélos électriques progresse : désormais 1 foyer européen sur 5 possède un vélo électrique (19%, +2 points). Cette tendance pourrait s’expliquer par une meilleure accessibilité et un prix plus abordable des vélos électriques, ainsi que par leurs caractéristiques améliorées, notamment le pédalage assisté.
On observe également une intensification de l'utilisation des vélos électriques : 42% des utilisateurs déclarent l'utiliser plus souvent qu'il y a 5 ans, et 32% disent qu'ils ont l'intention de l'utiliser davantage à l'avenir.

De manière plus générale, la tendance est à une utilisation plus intensive de la mobilité douce et des transports publics à l'avenir : les Européens déclarent qu'ils utiliseront la marche (32%), les vélos standards (25%) et les transports publics plus fréquemment à l'avenir (25%), tous ces modes de transport ayant un "delta" positif (plus souvent - moins souvent) dans les intentions d'utilisation future.

Lire la suite : https://www.ipsos.com/fr-fr/mobilite-lelectrique-et-les-mobilites-douces-toujours-plus-populaires-en-france-et-en-europe

Moyens de paiement

Paiement par carte bancaire sur le réseau Tisséo : 300 000 validations en deux mois

lejournaltouloousain.fr - Par Gala Jacquin

Publié le 5 avril 2024

Après près de deux mois de mise en service du paiement par carte bancaire sur l’ensemble du réseau Tisséo, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, fait un premier bilan. Il comptabilise plus de 300 000 validations de titres de transport en moins de deux mois.

Depuis le lundi 12 février dernier, les usagers des transports en commun de Toulouse peuvent profiter d’un nouveau moyen de paiement sur le réseau Tisséo : la validation de leur titre de transport à l’aide de leur carte bancaire. Et après près de deux mois de mise en service, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, fait un premier bilan, qu’il juge comme un « véritable succès ». Au total, plus de 300 000 validations ont été enregistrées sur le réseau Tisséo.

Le paiement par carte bancaire sur le réseau Tisséo

Si de nombreux usagers du réseau Tisséo ont un abonnement, ce nouveau moyen de paiement permet d’éviter de prendre un ticket ou d’avoir de la monnaie sur soi. Jean-Michel Lattes, président de Tisséo collectivités et Tisséo ingénierie, a souligné les avantages de cette innovation, la qualifiant de « simple, rapide, pratique, éco-responsable et sécurisée ». Il ajoute : « Le but de ce nouveau titre de transport est de libérer le client des contraintes d’achat pour une plus grande souplesse d’utilisation du réseau et un gain de temps dans la préparation de son voyage. »

Lire la suite : https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/carte-bancaire-reseau-tisseo-300-000-validations-2-mois-256863/

Viva Technology 2024

Vivatechnology 2024 : l’État français présent massivement en 2024

numérique.gouv.fr - Communiqué

Publié le 04 avril 2024

14 directions engagées dans la transformation numérique de l’État sur un stand unique pour faire connaître leurs grands chantiers, présenter leurs offres et recruter des professionnels de la tech. Plus de 4 000 offres à pourvoir.

Pour simplifier le quotidien de tous les Français et accélérer l’efficacité de l’action publique, l’État s’appuie sur la puissance du numérique et les compétences techniques des professionnels de la tech. Intelligence artificielle, dématérialisation, data, cloud, accessibilité, design, identité numérique, mode produit, infrastructure, attractivité, fidélisation et formation… telles sont les expertises que l’État recrute pour réussir sa stratégie numérique et assurer sa souveraineté.

Investies dans cet objectif, 14 entités engagées dans la transformation numérique de l’État seront présentes au salon VivaTechnology pour la deuxième fois afin de présenter, aux professionnels de la tech et au grand public, au sein d’un stand unique, leurs projets numériques les plus innovants, qui sont autant d’opportunités d’emplois.

Du 22 au 25 mai 2024, seront présents, aux côtés de la direction interministérielle du numérique, sur le stand n°J59 les directions numériques du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, de la Justice, de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, des ministères Sociaux, du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi que le service d’information du Gouvernement, la direction interministérielle de la transformation publique avec le dispositif de soutien à l’innovation « France Expérimentation » et la direction générale de l’administration de la fonction publique à travers sa marque « Choisir le service public » en partenariat avec les directions numériques de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et des Sports, de l’Europe et des Affaires étrangères, l’institut national de l’information géographique et forestière et l’autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.

Lire la suite : https://www.numerique.gouv.fr/espace-presse/vivatechnology-2024-letat-francais-present-massivement-en-2024/

Intelligence artificielle

IA générative : le gouvernement lance un appel à projet de plusieurs dizaines de millions d'euros

latribune.fr - avec AFP

Publié le 04 Avril 2024

Le ministère de l'Economie va lancer ce jeudi un appel à projet de plusieurs dizaines de millions d'euros pour développer des applications basées sur l'intelligence artificielle. Une annonce qui fait suite au rapport rendu mi-mars par le Comité de l'IA générative estimant que la France devrait investir 5 milliards d'euros par an sur 5 ans si elle veut rester dans la course face aux Etats-Unis et à la Chine.

La France cherche ses champions de l'IA. Un appel à projet de plusieurs dizaines de millions d'euros pour développer des applications basées sur l'intelligence artificielle générative va être lancé. Le but : trouver les futurs Mistral AI, championne française et européenne de l'IA, au sein de l'écosystème numérique français.

« Nous ciblerons les applications de l'IA générative qui présentent les meilleures opportunités de marché », a affirmé à l'AFP Marina Ferrari, secrétaire d'Etat en charge du Numérique, qui s'apprête à dévoiler cet appel à projet ce jeudi à Paris lors d'un discours à l'IA Day, un événement organisé par l'association de start-up France Digitale. « Nous soutiendrons également les projets collaboratifs, prioritairement dans les domaines du droit, de la santé, du chiffre et de la programmation informatique », a-t-elle détaillé.

« Un effort réaliste »

Pour l'exécutif, l'objectif est de s'assurer que les outils développés dans ce cadre puissent être répliqués chez d'autres utilisateurs d'un même secteur d'application, voire dans d'autres secteurs, pour optimiser l'investissement d'argent public. Dans le détail, Bercy indique que les projets devront présenter une assiette de travaux comprise entre 1 et 5 millions d'euros. Cette opération vise à faire émerger des technologies souveraines spécialisées, dans la lignée d'entreprises comme Jimini (documents juridiques), Bioptimus (biologie) ou Nabla (assistant médical).

Lire la suite : https://www.latribune.fr/economie/france/ia-generative-le-gouvernement-lance-un-appel-a-projet-de-plusieurs-dizaines-de-millions-d-euros-994571.html

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Les enjeux économiques de l'intelligence artificielle

tresor.economie.gouv.fr - Rédigé par Besson, Dozias, Faivre, Gallezot, Gouy-Waz, Vidalenc

Publié le 02 avril 2024

  • L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui pourrait générer d’importants gains de productivité, encore peu observables au niveau macroéconomique du fait d’une adoption limitée par les entreprises. Ses effets sur l’emploi sont plus incertains, alors qu’elle pourrait toucher davantage les professions les plus qualifiées, contrairement aux précédentes révolutions technologiques. Les politiques de formation et de concurrence auront un rôle essentiel pour que l’IA bénéficie à tous.

L'intelligence artificielle (IA) désigne l'ensemble des techniques permettant à des machines de simuler l'intelligence humaine. Son développement est une révolution technologique qui, à l'instar des révolutions technologiques précédentes, pourrait générer d'importants bouleversements économiques. Si les travaux de quantification des effets de l'IA sont encore exploratoires, ils permettent d'en appréhender les contours.

Au niveau macroéconomique, il est trop tôt pour distinguer empiriquement un effet sur la croissance, mais de premières études microéconomiques suggèrent des effets positifs significatifs de certaines applications spécifiques de l'IA sur la productivité individuelle des travailleurs. À poste donné, ces gains touchent en particulier les travailleurs les moins productifs, entraînant un rattrapage vis-à-vis des plus productifs. En revanche, les effets de l'IA mesurés sur la productivité des entreprises sont pour le moment modestes. Ceci peut s'expliquer par une adoption encore limitée et inégale au sein des entreprises, plus forte pour les grandes entreprises et celles du numérique.

Les effets théoriques de l'IA sur l'emploi sont incertains. À court terme, ils dépendront de la vitesse de déploiement de l'IA, de l'évolution de certains métiers vers des tâches qui lui sont complémentaires et de la réallocation de la main d'œuvre vers les métiers en croissance. Par ailleurs, les premières estimations empiriques s'accordent sur le fait que les tâches et métiers touchés par l'IA ne seraient pas les mêmes que ceux qui étaient concernés par les précédentes révolutions technologiques. L'IA concernerait davantage les professions qualifiées, du fait de sa capacité à prendre en charge des tâches abstraites et non-routinières, alors que les vagues précédentes de mécanisation et d'informatisation avaient respectivement concerné les emplois non qualifiés et les professions intermédiaires.

Lire la suite : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2024/04/02/les-enjeux-economiques-de-l-intelligence-artificielle

Cybersécurité

Cybersécurité : entre anticipation et adaptation face aux nouveaux défis

journaldunet.com - Chronique de Frédéric Patouly

Publié le 03 avril 2024

À l'heure où les menaces numériques deviennent de plus en plus sophistiquées, la cybersécurité est contrainte d'évoluer rapidement pour rester efficace.

La frontière entre anticipation des risques et adaptation aux nouvelles formes d'attaques s'amenuise, poussant les professionnels de la sécurité à repenser leurs approches.

De la nécessité d'une prévention proactive face à des vulnérabilités toujours plus insidieuses, à l'urgence de répondre aux défis posés par l'intelligence artificielle générative et les stratégies de ransomware ciblées de nouvelles tendances redéfinissent le paysage de la sécurité logicielle. Comment s'armer d'une stratégie à la fois anticipative et adaptative pour naviguer avec assurance dans le cyberespace de demain ?

La primauté de la prévention : un nouveau modèle de sécurité

La tendance la plus significative est le passage d'une correction réactive des vulnérabilités à une prévention proactive. Cette évolution vers la prévention est essentielle dans un monde où les menaces évoluent à une vitesse sans précédent. L'adoption de pratiques telles que l'infrastructure as code permet de sécuriser les environnements dès leur conception, réduisant le risque de vulnérabilités. L'importance de mécanismes de détection avancés pour les images de conteneurs est également soulignée, prévenant l'utilisation d'applications vulnérables. Cette transition vers la prévention marque un changement fondamental, nécessitant des investissements continus en formation et en outils de sécurité.

L'Intelligence Artificielle Générative : une menace silencieuse

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1529365-cybersecurite-entre-anticipation-et-adaptation-face-aux-nouveaux-defis/

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L’ANSSI lance un appel à projet de cybersécurité dans le cadre de France 2030

cyber.gouv.fr - Communiqué

Publié le 04 Avril 2024

L’ANSSI prend part à la stratégie nationale d’accélération pour la cybersécurité pilotée par le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), dans le cadre du plan France 2030. Elle soutient notamment des projets de renforcement de la sécurité numérique portés par des collectivités territoriales et des opérateurs publics de services numériques (OPSN).

Les projets éligibles sont de quatre types différents :

  • Des projets innovants ;
  • Des projets d’initiative locale ;
  • Des projets de déploiement « avancé » ;
  • Des projets de déploiement « fondation ».

Projet innovant

Un projet innovant a pour objectif de créer une nouvelle solution ou service de cybersécurité actuellement indisponible sur le marché ou de faire évoluer une offre disponible sur le marché afin d’y intégrer de nouvelles fonctionnalités. Le candidat peut être toute collectivité territoriale ou OPSN portant ce type de projet.

Projet d’initiative locale

Un projet d’initiative locale vise à aider financièrement un lauréat à déployer des produits et/ou services de cybersécurité au sein d’un territoire. Le candidat doit être une collectivité territoriale ou un OSPN.

Les projets éligibles sont d’une part des projets de sécurisation des systèmes d’information internes du candidat (notamment dans le cadre d’une remédiation ou suite à une évaluation de sécurité numérique réalisée par un prestataire spécialisé) ; d’autre part, des projets visant à mettre à disposition des entités du territoire, des produits ou services de sécurité numérique.

Projet de déploiement « avancé »

Un projet de déploiement « avancé » vise à aider un lauréat mature en cybersécurité à déployer des solutions de sécurité avancées. Les projets éligibles sont (liste non exhaustive).

Lire la suite : https://cyber.gouv.fr/actualites/lanssi-lance-un-appel-projet-de-cybersecurite-dans-le-cadre-de-france-2030

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Des Cybercriminels machiavéliques ! L’IA offensive face à l’IA défensive

linkedin.com - Par Yannick Chatelain

Publié le 1 avril 2024 

Par Dr Sylvie Branco, Professor Senior Technology Innovation Management à Grenoble Ecole de Management  (GEM)/ Ecosystem Partnerships Leader (IRT Nanoelec Institute, UGA/MIAI (Institute of AI) & Dr. Chatelain Yannick Chatelain Associate Professor IT / DIGITAL à Grenoble Ecole de Management (GEM) & GEMinsights Content Manager.

IA offensive contre IA défensive : pourquoi ce sujet est-il à la une des préoccupations, non seulement des experts, des chercheurs mais aussi des entreprises et des citoyens ? Pourquoi l’IA générative (au service de l’IA offensive) semble-t-elle décupler la puissance des cybercriminels de manière incontrôlable tant leurs attaques sont sophistiquées et évolutives ? Quelles sont les spécificités de cette criminalité numérique ? Qui est concerné, dans quelle mesure et comment s’en prémunir ? Finalement, le contexte actuel, indéniablement propice à la cybercriminalité, ne nous impose-t-il pas de changer drastiquement les modalités de défense en œuvre ?

Depuis des dizaines d’années, le numérique s’immisce dans toutes les sphères de nos vies et de nos objets. Cela a démarré avec la démocratisation de l’informatique via l’ordinateur d’abord centralisé puis personnel, puis relié à Internet et sa puissance de communication. Ensuite, de nombreux objets et systèmes sont devenus numériques, interactifs et connectés comme les voitures pour maintenant, avec l’avènement de l’IA notamment, permettre le développement de systèmes intelligents qui placent la data au centre de tout développement, économique, social et environnemental. Ainsi, si les cartes de crédit et le paiement en ligne sont une cible privilégiée des cybercriminels, le champ des potentiels n’a de cesse de s’élargir.

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L'IA s'impose dans les entreprises pour l'automatisation IT et la sécurité

lemondeinformatique.fr - Michael Cooney / IDGNS (adapté par Jean Elyan) 

Publié le 03 Avril 2024

Selon une étude d'IBM, les grandes entreprises utilisent surtout l'IA pour l'automatisa-tion des processus IT, la sécurité et la détection des menaces.

La plus grande disponibilité des outils de développement, la volonté de réduire les coûts et l'automatisation favorisent l'adoption de l'IA par les entreprises. Mais certains défis liés aux compétences des employés, à la complexité des données et aux préoccupations éthiques restent des obstacles à l'adoption plus large de la technologie. Telles sont quelques-unes des principales conclusions de l’étude publiée par IBM, qui a interrogé 8 500 professionnels de l’IT dans le monde entier pour évaluer le déploiement de l'IA dans les entreprises de plus de 1 000 employés. Celle-ci révèle qu'environ 42 % des entreprises utilisent déjà activement l'IA et que 59 % d'entre elles prévoient d'accroître leur utilisation et leurs investissements dans la technologie. Toujours selon cette étude, les entreprises de 1 000 employés ou moins sont moins susceptibles d'adopter l'IA à usage général et l'IA générative que les grandes entreprises. « Des outils d'IA plus accessibles, la volonté d'automatiser les processus clés et la présence toujours plus importante de fonctions d'IA intégrées dans les applications commerciales prêtes à l'emploi sont les principaux facteurs de l'expansion de l'IA au niveau de l'entreprise », a déclaré Rob Thomas, vice-président senior d'IBM Software, dans un communiqué. « Les entreprises utilisent l'IA quand la technologie peut rapidement avoir un impact profond, par exemple pour l'automatisation des processus IT, le travail numérique et le service à la clientèle », a-t-il ajouté.

L'IA contribue à des fonctions organisationnelles très diverses, l'automatisation des processus IT et le marketing étant les applications les plus populaires. À l'avant-garde de l'utilisation de l'IA dans leur entreprise, les professionnels de l’IT soulignent l'importance de pouvoir construire et exécuter des projets d'IA quel que soit le lieu où résident leurs données. Selon l'étude, la confiance dans ces capacités est élevée, car la plupart des professionnels de l’IT sont convaincus que leur entreprise dispose des bons outils pour trouver des données dans l'ensemble de l'entreprise. Au cours des deux dernières années, un grand nombre d’entreprises qui explorent ou déploient déjà l'IA, ont accéléré leur déploiement, la « recherche et le développement » et « l'amélioration des compétences du personnel » apparaissant comme des priorités d'investissement, a déclaré IBM.

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Désinformation

Face au risque de désinformation, Meta identifiera les contenus générés par l'IA dès mai

information.tv5monde.com - Par Kilian Fichou © 2024 AFP

Publié le 05 Avril 2024

Le géant américain Meta va identifier sur ses réseaux sociaux les sons, images et vidéos générés par l'intelligence artificielle (IA) à partir du mois de mai, une décision prise sur fond de lutte contre la désinformation AFP/Archives SEBASTIEN BOZON

Le géant américain Meta va identifier sur ses réseaux sociaux les sons, images et vidéos générés par l'intelligence artificielle (IA) à partir du mois de mai, une décision prise sur fond de lutte contre la désinformation dans une année riche en scrutins électoraux.

"Nous prévoyons de commencer à étiqueter les contenus générés par l'IA en mai 2024", a expliqué vendredi dans une note de blog Monika Bickert, vice-présidente en charge des politiques de contenus de la maison mère de Facebook, Instagram et Threads, précisant que la mention "Made with AI" allait être apposée "sur un plus grand nombre de contenus vidéo, audio et images" que précédemment.

Ces contenus seront marqués par la plateforme si elle détecte "des indicateurs d'image IA conformes aux normes de l'industrie" ou si "des personnes indiquent qu'elles mettent en ligne des contenus générés par l'IA", a-t-elle souligné.

Outre la détection de marqueurs visibles, Meta compte aussi déceler toute trace de "watermarking", une forme de "tatouage" numérique qui consiste à insérer une marque invisible à l'intérieur d'une image lorsqu'un outil utilisant l'IA la génère.

"Un filtre, c'est mieux que rien mais il y aura forcément des trous dans la raquette", relève auprès de l'AFP Nicolas Gaudemet, directeur IA du cabinet Onepoint.

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Google déploie ses outils de fact-checking en France : comment y accéder ?

blogdumoderateur.com - Par Etienne Caillebotte

Publié le 04 avril 2024

La firme de Mountain View a développé une série d’outils permettant de détecter des informations ou des images trompeuses sur son moteur de recherche.

Google s’attaque aux fake news et à la désinformation

Google s’arme pour lutter contre la désinformation et la prolifération d’informations trompeuses sur son moteur de recherche. En marge de la Journée internationale du fact-checking, le géant de la Silicon Valley a déployé une série de fonctionnalités permettant de « décoder rapidement les informations » apparaissant dans les résultats et de « comprendre le contexte des informations que l’on peut apercevoir en ligne », nous apprend un blog post publié ce mardi 2 avril.

Le but de la manœuvre : aider les utilisateurs à juger, en quelques secondes, de la crédibilité d’un site, d’une information, ou d’une image apparaissant dans ses résultats de recherche. Ces outils de fact-checking, qui sont aujourd’hui accessibles dans plus de 40 langues, dont le français, existaient déjà depuis l’année dernière, mais n’avaient été déployés qu’à l’échelle des pays anglophones.

Quels sont les outils de fact-checking proposés par Google ?

Dans son blog post, Google a annoncé le déploiement global de trois outils, nommés « À propos de ce résultat, « À propos de cette image » et « Fact Check Explorer ». On vous explique leur principe.

À propos de ce résultat

Lancée en version bêta en février 2021, la fonctionnalité « À propos de ce résultat »  vous permet « d’obtenir davantage de contexte sur un site web avant de cliquer », précise le blog post. En cliquant sur le menu à trois points (voir exemple ci-dessous) sur un résultat de recherche, un encart apparaît à droite de votre écran. Celui-ci « affichera des informations sur le site web, dont sa description sur Wikipédia, lorsque disponible, ainsi que des avis d’autres utilisateurs », précise le blog post. Il deviendra alors plus facile de juger de la fiabilité d’un site, ainsi que de la véracité des informations qu’il diffuse, en apprenant notamment s’il a été épinglé, par le passé, pour de la propagation d’informations fausses, trompeuses, ou non vérifiées.

Lire la suite : https://www.blogdumoderateur.com/google-outils-fact-checking-france/ 

Quantique

Le futur superordinateur de Microsoft et d'OpenAI coûtera 100 milliards de dollars et fonctionnera à l'énergie nucléaire

lesnumeriques.com - Par Mayence Glineur

Publié le 04 avril 2024

Plus rien n'arrête Microsoft et OpenAI. Non contentes d'avoir contribué à faire entrer l'intelligence artificielle dans une nouvelle ère, les deux entreprises se lancent dans un nouveau projet aux proportions pharaoniques.

Derrière des outils tels que ChatGPT, Gemini (anciennement Bard) et Midjourney se cachent des centres de données très performants. Ces infrastructures assurent autant l'entraînement des IA génératives que leur fonctionnement quotidien. Dans la course à la puissance, les leaders de l'industrie doivent donc investir des sommes colossales dans ce type d'infrastructures, coûteuses à construire et à exploiter. Et si les sommes en jeu semblaient jusque-là impressionnantes, le nouveau devis de Microsoft et d'OpenAI l'est plus que jamais.

100 milliards de dollars : c'est le coût de développement du prochain super-ordinateur du duo américain. Le projet est baptisé Stargate, en référence à la série de science-fiction du même nom lancé dans les années 90. Mais ici, il n'est pas question de voyager vers d'autres étoiles, mais bien de projeter les deux géants américains dans un avenir plus ou moins proche. Selon les informations recueillies par The Information, il sera chargé de faire fonctionner leurs futurs projets d'intelligence artificielle pendant plusieurs années, et devrait être lancé en 2028.

Mais, qui dit superordinateur et centre de données, dit aussi consommation d'énergie. Et, sur ce point, Stargate fait carrément dans la démesure, puisqu'il devrait consommer jusqu'à 5 gigawatts d'électricité à plein régime. Soit l'équivalent... d'un douzième de la capacité nucléaire française, note Le Point.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/intelligence-artificielle/le-futur-superordinateur-de-microsoft-et-d-openai-coutera-100-milliards-de-dollars-et-fonctionnera-a-l-energie-nucleaire-n220407.html

Blockchain

La Banque de France et la BRI explorent la blockchain pour les paiements transfrontaliers. Nom de code : Agora

finyear.com - Par Anne-Laure Allain

Publié le 04 avril 2024

Sept banques centrales - dont la Banque de France pour l'Eurosystème - avec l'appui de la BRI (la banque centrale des banques centrales) viennent d'officialiser le lancement du projet Agora.
Avec l'appui de structures privées qui seront bientôt sélectionnées et coordonnées par l'Institut de la Finance Internationale, elles exploreront de concert, comment la tokenisation de monnaie de banque centrale et de monnaie de banque commerciale, pourront à termes, améliorer le système monétaire, et notamment les paiements transfrontaliers.
Parmi les objectifs principaux : gagner en rapidité et en coûts sur les paiements internationaux tout en garantissant leur sécurité et en limitant le risque de malversations.

Vous vous souvenez de ce débat ou de ce mini "buzz" (si le mot existe encore) qui consistait à expliquer pourquoi les salaires de ce mois de mars 2024 risquaient d'être versés sur les comptes bancaires des salariés début avril, et ce, en raison de la fermeture de certaines structures, dont Target 2 gérée par la BCE (système de paiement qui gère les virements entre les structures bancaires européennes).

Et pourquoi cette fermeture ? Parce que le vendredi précédant le lundi de Pâques est férié dans certains pays de l'Union.

De nombreuses voix dans l'écosystème blockchain avaient souligné qu'en utilisant la technologie, cette situation n'aurait pas eu lieu.

Il semblerait qu'une nouvelle fois, la Banque de France soit plus en pointe sur le sujet qu'on ne se l'imagine...

Ce jeudi 4 avril, elle a dévoilé avec 6 autres banques centrales - la Banque du Japon, la Banque de Corée, la Banque du Mexique, la Banque nationale suisse, la Banque d'Angleterre et la Réserve fédérale de New York - elle allait participer en représentation de l'Eurosystème, à un projet explorant la blockchain. Nom de code : Agora.

Lire la suite : https://www.finyear.com/La-Banque-de-France-et-la-BRI-explorent-la-blockchain-pour-les-paiements-transfrontaliers-Nom-de-code-Agora_a50697.html 

5G

Des réseaux 5G privés pour remplacer une 5G publique faiblarde ? Panasonic lance des tests en Europe

clubic.com - Par Alexandre Boero, Chargé de l'actualité de Clubic

Publié le 05 avril 2024 

Panasonic a annoncé, vendredi, mettre à disposition de ses clients européens des réseaux 5G privés. L'idée est ici de répondre aux besoins de connectivité, dans le cas où les réseaux traditionnels ne conviennent plus.

Pour les utilisateurs, et ici plus particulièrement les entreprises, les besoins d'une connectivité rapide et sécurisée ont augmenté ces dernières années. L'arrivée de la 5G est, pour beaucoup, considérée comme un réel progrès, mais elle présente ses limites, comme toute technologie. Panasonic a ainsi dévoilé, ce vendredi 5 avril 2024, une initiative visant à rendre les réseaux 5G privés faciles à installer et à exploiter en Europe. C'est sur son campus, à Munich, que la société a ouvert son premier environnement de test.

Panasonic vante les mérites des réseaux 5G privés

C'est en partenariat avec des fournisseurs de services 5G-as-a-service (en tant que service) que Panasonic propose de tester des réseaux 5G privés entièrement personnalisés, en vantant une latence « ultra-faible ».

Ces réseaux offrent donc des temps de réponse plus rapides, des vitesses de téléchargement (montantes et descendantes) toujours plus performantes et une fiabilité de connexion accrue.

Panasonic propose ici de simplifier l'installation, la configuration et la maintenance des réseaux 5G privés. Ce mécanisme est présenté au Centre d'expérience client du campus Panasonic de Munich. La société japonaise a installé sur place deux cellules, qui permettent à ses clients et partenaires d'éprouver les capacités des réseaux 5G privés.

Lire la suite : https://www.clubic.com/actualite-523359-des-reseaux-5g-prives-pour-remplacer-une-5g-publique-faiblarde-panasonic-lance-des-tests-en-europe.html

CNIL

Données personnelles et IA : l’apport des normes ISO/IEC 27701 et 42001

cnil.fr - Communiqué

Publié le 02 avril 2024

La norme internationale ISO/IEC 27701 décrit la gouvernance et les mesures de sécurité à mettre en place pour les traitements de données personnelles. La norme ISO/IEC 42001 est, quant à elle, destinée aux organismes qui fournissent ou utilisent des systèmes d’IA. 

Des normes pour la protection des données personnelles

Qu'est-ce que la norme 27701 ?

Depuis de nombreuses années, la sécurité informatique bénéficie de deux normes internationales reconnues :

  • • l’ISO/IEC 27001, qui certifie un « système de management de la sécurité de l’information » ;
  • • l’ISO/IEC 27002, qui détaille les bonnes pratiques pour la mise en œuvre des mesures de sécurité nécessaires.

Afin de standardiser et de renforcer la protection des données personnelles, la norme ISO/IEC 27701, publiée en août 2019, complète ces deux normes en définissant :

  • un « système de management de la protection de la vie privée » étendu pour inclure les particularités des traitements de données personnelles :
    • détermination du rôle de l’organisme à certifier (responsable de traitementsous-traitant) ;
    • gestion unifiée des risques informatiques pour l’organisme et des risques pour la vie privée des personnes, désignation d’un responsable pour la protection de la vie privée (dans le cadre de l’ISO/IEC 27701, il s’agit du délégué à la protection des données) ;
    • sensibilisation des personnels, classification des données, protection des supports amovibles, gestion des accès et chiffrement des données, sauvegarde des données, journalisation des événements ;
    • conditions de transferts de données, protection de la vie privée dès la conception et par défaut (privacy by design and by default), gestion des incidents ;
    • conformité aux exigences légales et réglementaires, etc.

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/liso-27701-une-norme-internationale-pour-la-protection-des-donnees-personnelles

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RGPD : 5 ans et des violations de données qui grimpent

zdnet.fr - Par Christophe Auffray

Publié le 04 avril 2024

Depuis son application, 17.483 notifications de violations de données ont été notifiées à la Cnil et suivent une tendance à la hausse depuis 2018. Le secteur privé représente environ deux tiers des déclarations à la CNIL. 

L’heure reste au bilan pour la Cnil concernant le RGPD. L’Autorité de protection des données personnelles témoignait plus tôt cette année du record de sanctions infligées en 2023. Au total : 168 mises en demeure, 33 rappels à la loi et 42 amendes (pour près de 90 millions d’euros).

Début mars, le régulateur se penchait sur la mesure de l’impact du règlement, soulignant notamment un biais de la régulation : sa tendance à favoriser les grands acteurs du numérique. Motif : ils disposent de plus de moyens à consacrer à la conformité.

Notifications ne riment pas avec nombre réel d’incidents

Mais le RGPD couvre aussi les violations de données personnelles et leur notification à la Cnil. La Commission a publié un bilan de ces incidents déclarés. Résultat : entre mai 2018 et mai 2023, 17.483 violations de données lui ont été notifiées.

“Ce volume ne reflète pas le nombre réel d’incidents puisqu’un même évènement, tel qu’un piratage, peut donner lieu à de multiples notifications”, prévient le régulateur. Une cyberattaque d’un prestataire peut ainsi conduire celui-ci à en informer la Cnil.

Les clients de l’entreprise procéderont parallèlement à leurs propres déclarations. Pour autant, l’autorité note que le nombre de violations de données notifiées a augmenté avec les années. Mais là aussi, il est complexe d’en tirer des conclusions.

Difficile “de faire la part entre la meilleure prise en compte du RGPD par les acteurs et une éventuelle amplification des menaces sur les données personnelles”, commente la Commission. Des observations sont néanmoins possibles.

Les administrations pèsent 18% des déclarations

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/rgpd-5-ans-et-des-violations-de-donnees-qui-grimpent-390268.htm

Atos - Eviden

IGM Financial choisit Eviden pour la fourniture de services de cloud computing

eviden.com - Communiqué

Publié le 3 avril 2024

Eviden, la ligne d’activités d’Atos leader dans le digital, le cloud, le big data et la sécurité, annonce aujourd’hui avoir été sélectionnée par IGM Financial Inc. (IGM) (TSX : IGM), une société de gestion de patrimoine et d’actifs de premier plan au Canada, dans le cadre d’un contrat d’une durée d’un an pour la migration de ses actifs de centre de données existants vers une solution moderne, agile et sécurisée basée sur les plateformes Microsoft Azure et Google Cloud.

Grâce à sa suite d’outils Cloudamize Studio, à Cloud Migration Center et à ses capacités de pointe en matière de modernisation, Eviden accompagnera la transformation numérique en cours d’IGM et soutiendra la migration de l’entreprise vers le cloud.

L’évaluation des risques étant essentielle au processus du client, l’expertise d’Eviden dans la mise en œuvre d’une architecture agile et évolutive permettra à IGM d’atténuer les risques et de garantir une meilleure visibilité pour le reporting et la remédiation. La fourniture combinée de solutions offrira à IGM un modèle cloud natif qui permettra d’obtenir un retour sur investissement et de générer des résultats commerciaux grâce à un contrôle, une vitesse et une évolutivité améliorés.

« L’accent mis sur les partenariats d’Eviden entre clients et hyperscalers s’inscrit dans une stratégie visant à regrouper compétences et connaissances spécialisées pour garantir un processus de transformation réussi et efficace », a déclaré Ed Nemes, Directeur d’Eviden au Canada, Groupe Atos. « Cette collaboration renforce notre position sur le marché canadien des services financiers et constitue une étape majeure dans les efforts déployés par IGM pour moderniser ses plateformes technologiques, mais aussi assurer des opérations technologiques durables et innovantes dans un paysage commercial en rapide évolution. »

« Nous sommes ravis de collaborer avec Eviden. Sa solide expertise nous permettra d’accélérer et de moderniser notre infrastructure technologique », a déclaré Sam Burns, Directeur des systèmes d’information d’IGM Financial. « Il s’agit d’un tournant majeur dans notre transformation numérique qui nous permettra de mieux répondre aux besoins financiers des Canadiens. »

Lire la suite : https://eviden.com/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/igm-financial-choisit-eviden-pour-la-fourniture-de-services-de-cloud-computing/ 

Thales

Thales réorganise ses projets d'IA pour systèmes critiques

Emmanuelle Delsol, publié le 03 Avril 2024

L'industriel Thales spécialisé dans la défense, l'aéronautique et la spatial, rationalise ses développements de solutions d'IA pour systèmes critiques au sein d'une nouvelle organisation de 600 experts en IA, sciences physiques et métier.

Comme nombre de très grands industriels, Thalès n'a pas attendu ChatGPT pour exploiter l'intelligence artificielle. « Nous y travaillons depuis les années 90, rappelle Patrice Caine, Pdg de l'industriel de l'électronique pour la défense, l'aéronautique et le spatial civils et militaires, à l'occasion d'une conférence de presse. À l'époque, il s'agissait cependant uniquement de projets de recherche. » Les capacités de calcul et volumes de données disponibles ne permettant alors pas de passer à l'échelle. « Par ailleurs, notre IA n'est pas celle qui se voit, mais une IA de systèmes critiques, poursuit-il. Et dans ce domaine, nous avons des ambitions fortes. »Patrice Caine, Pdg 

Les IA pour systèmes critiques que développe Thalès servent ainsi à traiter les données produites ou captées par ses équipements ou à aider les opérateurs à prendre des décisions. Des développements algorithmiques, mais aussi matériels, qui exigent une connaissance des technologies, mais aussi des métiers et des produits qui doivent être petits et légers, et peu consommateurs en énergie.

L'IA améliore, par exemple, la précision lors de l'identification d'objets. Thalès a ainsi mis au point une analyse des signaux radar en opération militaire, qui sait distinguer en quelques secondes un véhicule militaire d'un oiseau ou d'un nuage de sable soulevé par le vent. Une IA développée à partir de l'expertise des opérateurs radar. Une autre solution analyse les signaux radars pour la surveillance maritime afin de classifier par taille les navires repérés en quelques secondes. En matière d'aide à la décision, l'industriel a aussi développé une aide au contrôle aérien, qui s'appuie sur du machine learning, pour des aéroports confrontés à une forte densité de vols. Objectif : optimiser l'exploitation de l'aéroport avec un flux d'avions continu qui réduit également l'empreinte carbone des appareils.

Analyse des données des capteurs et aide à la décision

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