Revue de presse ADCET N°260 du 15 Avril 2024

Mobilité

Avec la ZFE, l'interdiction de circuler à Bordeaux concerne finalement 26 975 voitures en Gironde

actu.fr - Par  Nicolas Gosselin

Publié le 7 avril 2024

Obligatoire dès 2025, la Zone à faibles émissions (ZFE) interdira l'accès à l'intra-rocade aux véhicules non classés à Bordeaux. À la base elle devait être plus restrictive encore.

À partir du 1 janvier 2025, conséquence de la création d’une Zone à faibles émissions (ZFE) rendue obligatoire par la loi, près de 30 000 voitures immatriculées en Gironde (26 975 exactement, selon les données de 2023) n’auront plus le droit d’accéder au secteur intra-rocade de Bordeaux.

C’est beaucoup et peu à la fois. En effet, en 2022, Alain Anziani – alors président de Bordeaux Métropole – et sa vice-présidente Claudine Bichet envisageaient d’étendre la restriction à dix fois plus de véhicules. On parlait de plus de 300 000 véhicules concernés.

Une ambition environnementale revue à la baisse

L’élue écologiste, qui s’occupe du dossier au sein de la Métropole, évoquait – chiffres à l’appui – l’intérêt sanitaire considérable d’une interdiction étendue jusqu’aux vignettes Crit’Air 3 (valable pour les véhicules essence immatriculés avant 2006 et les diesel avant 2011) et voulait suivre l’exemple d’autres agglomérations dirigées par la gauche.

Deux ans plus tard, force est de constater que les ambitions environnementales ont été sévèrement revues à la baisse puisque même les vignettes Crit’Air 4 et 5 seront toujours les bienvenues dans la ZFE bordelaise.

« La meilleure solution a été trouvée, la plus raisonnable. Le bon sens a fini par l’emporter », savoure Christophe Duprat, l’ancien vice-président métropolitain en charge des transports et actuel élu d’opposition, qui défendait avec son groupe Métropole Commune(s) une version moins restrictive pour les automobilistes. 

Lire la suite : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/avec-la-zfe-l-interdiction-de-circuler-a-bordeaux-concerne-finalement-26-975-voitures-en-gironde_60895558.html

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« Pass Rail ». Les jeunes du Grand Est pourront aussi voyager en Allemagne pour 29 € de plus 

rennes.mavill.com - Avec Newsgene - Ouest-France  

Publié le 09 avril 2024

À peine le « pass rail » a-t-il été adopté au niveau national que la région Grand Est a annoncé de son côté l’instauration d’un abonnement transfrontalier. Celui-ci permettra aux moins de 26 ans de voyager cet été en illimité dans trois régions allemandes pour 29 € par mois.

Adopté ce mercredi 3 avril 2024, le « pass rail » permettra aux moins de 27 ans de voyager en illimité sur tous les TER et Intercités de France pour 49 € par mois en juillet et août, à l’exception de l’Île-de-France. Comme le rapporte  Actu Strasbourg , la région Grand Est a annoncé en parallèle le lancement d’un dispositif permettant de voyager en Allemagne. 

Ce « pass transfrontalier » permettra aux moins de 26 ans, pour 29 € par mois, de se déplacer dans les trois Länder situés à proximité de la frontière française, la Sarre, la Rhénanie-Palatinat et le Bade-Wurtemberg, en plus de la région Grand Est, détaille  France 3 Grand Est . Ce nouveau dispositif sera ouvert unilatéralement aux jeunes Allemands et Français pour leur permettre de circuler sur les quatre territoires cet été. 

Une offre complémentaire au Pass rail

Comme l’a souligné auprès de nos confrères Thibaud Philipps, vice-président de la Région en charge des mobilités, cette offre est complémentaire du « pass rail » : « Un jeune de moins de 27 ans de notre région qui voudra circuler "localement", et jusqu’en Allemagne, payera 29 € par mois. Et s’il veut voyager ailleurs en France, il prendra le pass rail à 49 €. »

Lire la suite : https://rennes.maville.com/actu/actudet_--pass-rail-.-les-jeunes-du-grand-est-pourront-aussi-voyager-en-allemagne-pour-29-e-de-plus-_54135-6238982_actu.Htm

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C'est officiel : le nouveau tramway de Nantes sera mis en service ce lundi

actu.fr - Par Julien Sureau

Publié le 12 avril 2024

Le tramway nouvelle génération sera mis en service à partir de ce lundi 15 avril 2024, a annoncé la présidente de Nantes Métropole, Johanna Rolland.

Il ne manquait plus que « le dernier coup de tampon » de la préfecture. La maire PS de Nantes et présidente de Nantes Métropole, Johanna Rolland, a annoncé en conseil métropolitain la mise en service du nouveau tramway, « à l’occasion d’une phase de tests avec voyageurs », à compter de ce lundi 15 avril 2024.

14 nouvelles rames d’ici la fin de l’année 2024

Fin 2024, 14 nouvelles rames seront livrées et opérationnelles sur la ligne 1 du réseau, avait indiqué la Semitan il y a quelques semaines, l’entreprise en charge des transports urbains de l’agglomération.

Plus longs, plus lumineux et plus verts, ces tramways fabriqués dans les ateliers d’Alstom à La Rochelle (Charente-Maritime) transporteront jusqu’à 300 voyageurs, soit 50 supplémentaires par rapport aux rames actuelles.

Lire la suite : https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/c-est-officiel-le-nouveau-tramway-de-nantes-sera-mis-en-service-ce-lundi_60941421.html

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Île-de-France : le passe Navigo sur l'iPhone finalement disponible d'ici fin mai

francebleu.fr - Par Laurent Borde

Publié le 9 avril 2024

Les propriétaires d'iPhone vont enfin pouvoir valider leur passe Navigo aux portiques des stations de transport, via leur téléphone. Cette possibilité sera donnée aux Franciliens d'ici fin mai, a indiqué ce mardi Ile-de-France Mobilités.

La carte Navigo des propriétaires d'iPhone va pouvoir rester dans leur poche. La validation directe du titre de transport via leur appareil sera effective d'ici fin mai, après des années de discussion avec Apple. Un temps annoncé pour le premier trimestre 2024, le dispositif a finalement "demandé un développement technologique supplémentaire", a fait savoir Île De France Mobilités (IDFM).

Le procédé est en cours de finalisation et IDFM confirme à France Bleu Paris qu'"il sera opérationnel bien avant les Jeux Olympiques". Jusqu'à présent, les possesseurs d'autres téléphones que des iPhones pouvaient déjà valider aux portiques sans sortir leur carte de transport depuis octobre 2022.

Mais pour les iPhones, Apple restreignait le recours à la technologie NFC qui permet au téléphone de communiquer avec les bornes de validation à leur contact. Un accord avec Apple était nécessaire pour son utilisation, qui a été signé par IDFM en 2022 après plus de trois ans de négociations.

Disponible depuis 2015 à Londres

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/ile-de-france-le-passe-navigo-sur-l-iphone-finalement-disponible-d-ici-fin-mai-7133144

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Voiture électrique : on pourra enfin payer par carte bancaire sur (presque) toutes les bornes

01net.com - Par Michaël Bazoge

Publié le 9 avril 2024

C’est à partir du 13 avril que les nouvelles stations de recharge pour les voitures électriques devront s’équiper d’un moyen de paiement par carte ou sans contact, sans avoir besoin d’un abonnement. Un changement de taille qui va simplifier la vie des conducteurs.

Plus besoin de jongler entre des dizaines de cartes d’accès et d’abonnements différents pour pouvoir faire le plein aux stations de recharge électrique. En vertu du texte européen sur les infrastructures pour carburants alternatifs (AFIR), qui va entrer en vigueur ce 13 avril, les utilisateurs de véhicules électriques (ou fonctionnant à l’hydrogène) doivent pouvoir payer facilement aux points de recharge ou de ravitaillement « au moyen de cartes de paiement ou de dispositifs sans contact et sans avoir besoin d’un abonnement, en toute transparence au niveau des prix », rapporte le texte.

La fin des abonnements envahissants

La disposition concerne les bornes de recharge qui fournissent une puissance de 50 kW au minimum. Pour les bornes sous ce seuil des 50 kW, un système à base de code QR suffira. Cette bonne nouvelle ne représente pas pour autant le grand soir pour les conducteurs : si toutes les nouvelles bornes installées à partir du 13 avril devront intégrer un système de paiement par carte, celles déjà installées auront jusqu’au 1er janvier 2027 pour s’adapter.

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/voiture-electrique-payer-carte-bancaire-presque-toutes-bornes.html

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Marseille Métropole

La Métropole et le Département veulent produire plus d’énergie renouvelable

madeinmarseille.net - La rédaction

Publié le 12 avril 2024

La Métropole et le Département actent la création d’une société publique locale (SPL) Energies de Provence pour accélérer la production d’énergie renouvelable.

La société publique locale (SPL) Energies de Provence, qui doit agir comme un opérateur local de production d’énergie renouvelable, a été votée le 5 avril, en commission permanente du Département des Bouches-du-Département.

Sa création avait été annoncée le 30 mai 2023 lors du bilan de mi-mandat de la présidente (DVD) de la Métropole Aix-Marseille-Provence (AMP), Martine Vassal. Et pour cause, cette structure sera également portée par l’intercommunalité.

La société publique se concentrera dans un premier temps sur les installations photovoltaïques « qui constituent le besoin le plus immédiat exprimé par les collectivités, assure la Métropole AMP. Un nombre important de bâtiments et d’équipements publics peuvent en effet permettre la réalisation d’installations photovoltaïques », ajoute-t-elle.

À ce sujet, une délibération portée par Amapola Ventron, conseillère départementale déléguée à la Transition écologique – votée le 9 février dernier – propose la mise à disposition des toitures de plusieurs collèges pour y installer des panneaux solaires.

Les communes pourront intégrer la structure

Le Département et la Métropole détiendront chacun 50% des parts du capital de la société publique au démarrage, qui représente une mise de 3,5 millions d’euros.

À terme, la SPL Energies de Provence pourra également concerner les communes. Chaque maire de l’intercommunalité pourra choisir d’intégrer la SPL et d’entrer au capital.

D’ici 2050, l’objectif est de couvrir 100% des consommations énergétiques des Bouches-du-Rhône par des énergies renouvelables.

Lire la suite : https://madeinmarseille.net/158131-la-metropole-et-le-departement-veulent-produire-plus-denergie-renouvelable/

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Vers un billet unique pour les transports dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur

madeinmarseille.net - Par Narrasse Kerboua et Margot Geay

Publié le 10 avril 2024

La Région Sud veut harmoniser et fluidifier le système de billettique des transports ferroviaires et routiers, avec d’ici à un an, la mise en place d’un titre de transport unique.

Voyager avec un seul billet en main. C’est l’objectif que vise la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec la mise en cohérence de tous les services de transports dont elle est l’organisatrice, ferroviaires comme routiers.

« Cette harmonisation va concerner l’information voyageur avec un outil dynamique et intermodal et la billettique avec un système de distribution unique. Il aura la capacité à terme de proposer aux habitants de notre région des innovations très attendues, comme le paiement par carte bancaire des trains des trajets régionaux et surtout la mise en place d’un titre unique pour les transports dont nous avons la charge », explique Jean-Pierre Serrus (Notre Région D’abord) vice-président aux Transports de la Région Sud, en présentant le rapport lors de la plénière du vendredi 5 avril 2024.

À ce jour, la réservation des billets de transports sur les lignes régionales s’effectue sur les bornes et applications de la SNCF. Mais avec l’ouverture à la concurrence actée en 2022, ce nouveau système d’information et de billettique régional (SIBR) doit permettre de réserver son billet quelque soit l’opérateur.

Pour rappel, les premiers trains de SNCF Sud Azur opéreront sur l’Etoile de Nice à partir de décembre 2024 et Transdev sur la ligne Marseille-Toulon-Nice en 2025.

Un délégataire pendant huit ans

Pour mettre en œuvre « ce dispositif novateur en France », souligne Jean-Pierre Serrus, la Région Sud a choisi de s’appuyer sur une délégation de service publique (DSP) pendant huit ans.

C’est le groupement Sud Mobilités technologies, composé des sociétés SNCF Voyageurs, SNCF Connect & Tech Services, Capgemini Technology Services et Matawan, qui a été retenu face à un autre consortium d’acteurs, à l’issue d’une procédure de mise en concurrence démarrée dès 2022. « Ce groupement a remis une offre qui a recueilli la meilleure note financière mais également la meilleure note technique », justifie le vice-président.

Lire la suite : https://madeinmarseille.net/158106-vers-un-titre-unique-de-transports-en-provence-alpes-cote-dazur/

Jeux Olympiques de Paris 2024

Cyberattaques, arnaques et désinformation, les menaces en ligne qui pèsent sur les Jeux olympiques de Paris

lemonde.fr - Par Florian Reynaud

Publié le 10 avril 2024

En focalisant l’attention du monde entier pendant plusieurs semaines, Paris 2024 sera une cible de choix pour les cybercriminels. Les autorités se préparent à une multitude d’attaques « informationnelles », qu’elles soient menées à des fins financières ou pour ternir l’image de la France.

Par Florian Reynaud

Publié le 10 avril 2024 

La phrase, lâchée au micro de TF1 par le chef de l’Etat, agite depuis plusieurs jours les médias, mais aussi les canaux de propagande russes. Lors de l’inauguration du Centre aquatique olympique, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 4 avril, Emmanuel Macron a assuré qu’il n’avait « aucun doute » sur le fait que la Russie puisse cibler les Jeux olympiques de Paris, « y compris en termes informationnels ».

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/04/10/cyberattaques-arnaques-et-desinformation-les-menaces-en-ligne-qui-pesent-sur-les-jeux-olympiques_6226923_3242.html?random=703147898

Intelligence artificielle

Yann Le Cun, Méta nous présente JEPA, le futur de l'intelligence artificielle

lepoint.fr - sur Youtube

Publié le 12 avril 2024

Plus fort que ChatGPT, JEPA. Une intelligence artificielle avancée, capable de raisonner et d'apprendre plus, à la manière des humains, voilà le projet que nous a présenté Yann Le Cun, prix Turing, Chef AI Scientist chez Meta et un des plus grands chercheurs en intelligence artificielle. Pour lui, actuellement « L’intelligence artificielle générative est 50 fois moins intelligente qu’un enfant de 4 ans ». Celle qu'il espère et souhaite construire pourrait comprendre les conséquences de ses actions, raisonne, comprendre le monde, se poser des questions par exemple sur la dangerosité d'une action avant d’agir, tout comme réfléchir aux conséquences de ses actes. Un entretien exceptionnel

Voir sur : https://www.youtube.com/watch?v=t9AOqaqZ5Hw

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La nouvelle génération de ces IA aura la capacité de raisonner !

futura-sciences.com - Par Edward Back

Publié le 12 avril 2024

Cette semaine, les entreprises OpenAI et Meta se sont toutes les deux exprimées sur les nouvelles versions de leurs modèles d’intelligence artificielle qui devraient sortir bientôt. Dans les deux cas, ils annoncent une nouvelle capacité de raisonnement, une étape cruciale sur le chemin encore très long pour atteindre l’intelligence artificielle générale.

Malgré des performances parfois impressionnantes, les chatbots et autres intelligences artificielles (IA) sont encore loin d’égaler l’intelligence humaine. Pour cela, il faudra atteindre l'intelligence artificielle générale

Lire la suite : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-nouvelle-generation-ces-ia-aura-capacite-raisonner-112816/

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« Les LLM, c’est nul » : le responsable IA de Meta tacle les IA génératives actuelles, et promet bien mieux

01net.com - Par Stéphanie Bacou

Publié le 11 avril 2024

Meta, l’éternel outsider qui mise, pour l’IA, sur le long terme : lors d’une matinée dédiée à l’IA, le groupe de Mark Zuckerberg a expliqué comment il comptait devenir un leader dans le secteur de l’intelligence artificielle. Et sans surprise, l’IA générative ne fait pas partie de ses priorités… à long terme. La société qui regroupe WhatsApp, Facebook et Instagram mise sur son exploration dans la recherche fondamentale de l’IA, avec, à la clef, de futurs agents personnels qui joueront les intermédiaires entre nous et le monde numérique.

Comme un air de déjà vu, avec le métavers ? Mercredi 10 avril, la presse était invitée à une matinée dédiée à l’intelligence artificielle chez Meta France, la maison mère d’Instagram, de Facebook et de WhatsApp. L’heure n’était pas aux annonces grandiloquentes, mais plutôt à la pédagogie sur sa stratégie en matière d’IA. Et comme il l’a déjà fait pour le métavers, misant envers et contre tous sur cet univers parallèle jusqu’à changer de nom en devenant Meta, le groupe de Mark Zuckerberg joue aussi, en matière d’IA, la carte de l’outsider.

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/les-llm-cest-nul-le-responsable-ia-de-meta-tacle-les-ia-generatives-actuelles-et-promet-bien-mieux.html

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IA générative et cloud : Orange et Google Cloud annoncent une extension de leur partenariat

actuia.com - Par Thierry Daubant

Publié le 10 avril 2024

Cela fait près de 4 ans qu’Orange et Google Cloud ont entamé un partenariat stratégique pour accompagner la transformation digitale du Groupe grâce aux données et à l’IA. Les deux sociétés ont annoncé hier une extension de leur collaboration pour développer l’usage de l’IA, notamment de l’IA générative, dans les différentes activités et les 26 pays où Orange est présent.

Acteur majeur du numérique en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, Orange présentait l’an passé son nouveau plan stratégique. Baptisé “Lead the future”, il a pour ambition de valoriser l’excellence reconnue dans son cœur de métier, les réseaux, grâce à une plus grande utilisation de l’IA et de la data, mais aussi de capitaliser sur les infrastructures dans l’ensemble des pays où le Groupe est présent, sur le segment entreprise et de renforcer la position d’Orange dans la cybersécurité.

Pour atteindre son objectif de tirer parti du potentiel de l’IA dans toutes les géographies où il est présent, Orange avait besoin d’une solution sécurisée pour renforcer ses services cloud en local, tout en répondant aux exigences réglementaires locales en matière de sécurité et de résidence des données. Le Groupe s’est tourné vers Google Cloud, les deux sociétés ont collaboré dès la phase de conception pour déployer Google Distributed Cloud, permettant ainsi à Orange de disposer d’un cloud local ayant une résilience accrue, en particulier dans les environnements contraignants tout en optimisant les performances et en réduisant la latence pour les traitements de données importants.

Google Distributed Cloud (GDC) est un ensemble de solutions combinant matériel et logiciels qui étendent l’infrastructure cloud de Google jusqu’à la périphérie et dans le centre de données des locaux du client, facilitant le déploiement, la gestion et la mise à l’échelle d’applications et d’innovations en matière d’IA. Totalement géré par Google Cloud qui fournit, déploie, exploite et entretient le matériel, il permet à Orange de s’adapter aux exigences réglementaires locales en matière d’environnements cloud, accélérer l’adoption de l’IA au bénéfice de ses clients et favoriser une approche de l’IA ouverte et centrée sur la valeur.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/ia-generative-et-cloud-orange-et-google-cloud-annoncent-une-extension-de-leur-partenariat/?mc_cid=46ebc249bb&mc_eid=1b5f52f4fd

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Intelligence artificielle : entre promesses et prudence, la voie de la collaboration cognitive

journaldunet.com - Chronique d'Eric Craeymeersch

Publié le 12 avril 2024

L'intelligence artificielle (IA) s'immisce dans tous les aspects de notre société. Elle promet une révolution dans la manière dont nous travaillons, interagissons et prenons des décisions.

Cette avancée spectaculaire, si elle représente un front d’innovation majeur, comporte toutefois son lot de défis et d'interrogations, notamment en ce qui concerne le remplacement potentiel de certains emplois humains par les machines. Cette transition, riche en potentialités, doit être abordée avec discernement pour en comprendre les implications profondes et rendre harmonieuse la collaboration homme-machine.

IA : des limites et des défis inhérents au modèle

Bien que les modèles de langage de grande envergure (LLM) suscitent l'admiration pour leur capacité à générer du texte semblable à celui d'un humain, ils ne sont pas exempts de limitations. En effet, la question se pose : ces systèmes manifestent-ils une forme d'intelligence propre ou ne font-ils que répéter des motifs existants ? Bien qu’avancés, ces modèles restent en effet limités par leur nature d’apprentissage et leur dépendance aux données sur lesquelles ils ont été entraînés.

Melanie Mitchell, dans son ouvrage Artificial Intelligence: A Guide for Thinking Humans (1), illustre parfaitement cette problématique. Les LLM opèrent principalement sur une base statistique et, bien qu'excellents dans des situations courantes, leur performance diminue face à des cas rares ou inédits.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/intelligence-artificielle/1529671-intelligence-artificielle-entre-promesses-et-prudence-la-voie-de-la-collaboration-cognitive/

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Cartographie : quels sont les acteurs du marché de l’IA en 2024 ?

blogdumoderateur.com - Par José Billon

Publié le 9 avril 2024

Découvrez les grands acteurs du monde de l’IA, de l’analyse de données et de l’apprentissage automatique.

FirstMark, société de capital-risque basée à New York, publie sa cartographie de l’écosystème des données, de l’analytique, de l’apprentissage automatique et de l’IA en 2024. Le travail accompli est d’une ampleur colossale : il regroupe plus de 2 000 logos (entreprises ou solutions), répartis dans 9 catégories et près de 100 sous-catégories. Tour d’horizon.

Le nombre d’entreprises de l’IA et de la data en expansion

Il s’agit de la 10e édition de cette cartographie. Selon la société, « les choses n’ont jamais été aussi excitantes et prometteuses qu’aujourd’hui ». Pour preuve, cette édition recense 2 011 entités, contre seulement 1 416 pour en 2023. En 2012, la première cartographie ne répertoriait que 139 logos. FirstMark explique que cette croissance exponentielle du nombre d’acteurs s’est déroulée en deux étapes majeures :

1. L’explosion du Big Data, il y a une dizaine d’années, qui est toujours en développement.

2. L’émergence de l’intelligence artificielle générative fin 2022, qui a suscité un engouement massif tant de la part des utilisateurs que des entrepreneurs. FirstMark souligne que de nombreuses jeunes startups ont été intégrées à la cartographie, et qu’il est donc probable qu’un certain nombre d’entre elles ne parviennent pas à perdurer sur le long terme.

Lire la suite : https://www.blogdumoderateur.com/cartographie-acteurs-marche-ia-2024/

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OpenAI et Meta annoncent le lancement de leurs intelligences artificielles capables de «raisonner»

liberation.fr - Par Libération

Publié le 10 avril 2024

Intelligence artificielle : de la fascination à l'inquiétude - dossier

Bientôt la liberté de penser ? OpenAI (ChatGPT) et Meta (Facebook, Instagram…) ont tous deux annoncé la sortie à venir de nouveaux modèles d’intelligence artificielle capables de «raisonner», selon le Financial Times. Nommés respectivement GPT-5 et Llama 3, les deux IA concurrentes n’ont pas encore de date de sortie précise, mais arriveraient «bientôt» pour la première. Pour la seconde, on parlerait de «quelques semaines».

«Nous travaillons dur pour trouver comment amener ces modèles non seulement à parler, mais aussi à raisonner et à planifier… à avoir de la mémoire», a annoncé Joelle Pineau, vice-présidente de la recherche en IA chez Meta. La prochaine génération de GPT d’OpenAI permettrait, elle, de résoudre des «problèmes difficiles», a expliqué Brad Lightcap, directeur des opérations d’OpenAI, au Financial Times.

Lors d’un événement à Londres ce mardi, Yann LeCun, chercheur en intelligence artificielle pour Meta, ne s’est pas montré tendre avec les IA actuelles. Selon lui, elles se contenteraient pour le moment de produire «un mot après l’autre sans réflexion», et «commettent toujours des erreurs stupides». Une intelligence artificielle plus aboutie serait quant à elle capable de raisonner, et de comprendre les conséquences de ses actions.

Parmi les exemples cités par le chercheur, un modèle plus poussé serait par exemple capable de planifier et de réserver les différentes étapes d’un voyage, rapporte le média anglais. Mais surtout, de telles avancées représenteraient un pas de plus vers «l’intelligence artificielle générale», le grand projet des adeptes du progrès à tout prix de la tech.

«L’intelligence artificielle générale » dangereuse ?

Lire la suite : https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/openai-et-meta-annoncent-le-lancement-de-leurs-intelligences-artificielles-capables-de-raisonner-20240410_FTBPXGC4NFGG3D5J2L6XX4PNXI/ 

5G

Vous êtes maintenant plus de 14 millions à avoir adopté la 5G, les opérateurs vendent de moins en moins de forfaits

universfreebox.com - Par Lucas Musset

Publié le 8 avril 2024

Plus de 14 millions de cartes SIM ont été actives sur les réseaux 5G durant le quatrième trimestre, soit 17% du nombre total de cartes SIM en circulation.

La couverture 5G d’Orange, SFR, Bouygues et Free Mobile continue de s’améliorer depuis le lancement de la nouvelle technologie en 2020 et les consommateurs adoptent assez rapidement la dernière génération de téléphonie mobile.

Au 31 décembre 2023, ce sont donc plus de 14 millions d’abonnés connectés à la 5G, annonce l’Arcep, soit 17% du parc. Si le nombre de de cartes SIM en service sur le territoire français continue d’augmenter, c’est à un rythme qui ralentit graduellement depuis un an. Ainsi, “la croissance du nombre d’abonnements n’a jamais été aussi faible” avec 1.2 million de forfaits supplémentaires en un an au quatrième trimestre, contre 2.1 millions pour le même exercice en 2022. Parallèlement, la croissance du nombre de cartes SIM actives sur les réseaux 4G, qui s’est maintenue à un rythme compris entre + 10 % et + 13 % en un an entre 2018 et 2021, ralentit progressivement depuis un an et demi. Elle s’élève à + 4 % ce trimestre.

Le trafic de données mobiles continue de s’accroître, mais à un rythme qui se réduit depuis le début de l’année 2023 (+ 13 % en un an ce trimestre, soit – 19 points en un an).

Lire la suite : https://www.universfreebox.com/article/564021/vous-etes-maintenant-plus-de-14-millions-a-avoir-adopte-la-5g-les-operateurs-vendent-de-moins-en-moins-de-forfaits 

CNIL

Le Parlement européen se prononce en faveur d’un renforcement de l’application du RGPD

Par : Julia Tar | Euractiv.com

Publié le 11 avril  2024

Les eurodéputés ont adopté mercredi (10 avril) des amendements visant à renforcer l’application du règlement général sur la protection des données (RGPD), mais des parties prenantes ont réclamé d’autres modifications, en particulier en ce qui concerne les droits des plaignants et les questions transfrontalières.

Entré en vigueur en 2018, le RGPD régit la manière dont les données à caractère personnel sont traitées par les organismes sur tout le territoire de l’Union européenne, en insistant sur le droit à la vie privée des individus.

Les amendements au règlement sur les procédures d’application du RGPD adoptés par les eurodéputés mercredi ont pour objectifs de renforcer les droits des plaignants, de clarifier les procédures d’application et de répondre aux préoccupations en matière de procédure. Selon l’eurodéputé allemand et rapporteur du dossier Sergey Lagodinsky (Verts/ALE), cela permettra d’apporter davantage de clarté juridique.

Entre autres, les amendements adoptés au RGPD modifient le rôle des autorités de contrôle et suppriment certaines de leurs obligations en matière de partage des conclusions préliminaires.

Cependant, ces amendements ne sont pas du goût de tous.

Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/application-de-la-loi/news/le-parlement-europeen-se-prononce-en-faveur-dun-renforcement-de-lapplication-du-rgpd/

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Développement des systèmes d’IA : les recommandations de la CNIL pour respecter le RGPD

cnil.fr - Communiqué

Publié le 08 avril 2024

La CNIL a publié ses premières recommandations sur l’application du RGPD au développement des systèmes d’intelligence artificielle pour aider les professionnels à concilier innovation et respect des droits des personnes. Voici ce qu’il faut en retenir.

Les concepteurs et développeurs de systèmes d’intelligence artificielle font souvent remonter à la CNIL que l’application du RGPD leur pose des difficultés, notamment pour l’entraînement des modèles.

L’idée reçue selon laquelle le RGPD empêcherait l’innovation en intelligence artificielle en Europe est fausse. En revanche, il faut avoir conscience que les bases d’entraînement comprennent parfois des « données personnelles », des informatiques sur des personnes réelles. L’utilisation de ces données fait courir des risques aux personnes, qu’il faut prendre en compte, afin de développer des systèmes d’IA dans des conditions qui respectent les droits et libertés des personnes, et notamment leur droit à la vie privée.

Périmètre des recommandations

Quels sont les systèmes d’IA concernés ?

Ces recommandations concernent le développement de systèmes d’IA impliquant un traitement de données personnelles (pour plus d’informations sur le cadre juridique, voir la fiche n°1). En effet, l’entraînement des systèmes d’IA nécessitent régulièrement l’utilisation d’importants volumes d’informations sur des personnes physiques, qu’on nomme « données personnelles ».

Sont concernés :

  • Les systèmes fondés sur l’apprentissage automatique (machine learning) ;
  • Les systèmes dont l’usage opérationnel est défini dès la phase de développement et les systèmes à usage général qui pourront être utilisés pour nourrir différentes applications (« general purpose AI »).
  • Les systèmes dont l’apprentissage est réalisé « une fois pour toutes » ou de façon continue, par exemple en utilisant des données d’utilisation pour son amélioration.

Quelles sont les étapes concernées ?

Ces recommandations concernent la phase de développement de systèmes d’IA, et non celle de déploiement.

La phase de développement comprend toutes les étapes préalables au déploiement du système d’IA à savoir : la conception du système, la constitution de la base de données et l’apprentissage

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/developpement-des-systemes-dia-les-recommandations-de-la-cnil-pour-respecter-le-rgpd

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IA : la CNIL publie ses premières recommandations sur le développement des systèmes d’intelligence artificielle

cnil.fr - Communiqué

Publié le 08 avril 2024

À l’issue d’une consultation publique, la CNIL publie ses premières recommandations sur le développement des systèmes d’intelligence artificielle. Elles doivent aider les professionnels à concilier innovation et respect des droits des personnes pour le développement innovant et responsable de leurs systèmes d’IA.

Concilier le développement de systèmes d’IA avec les enjeux de protection de la vie privée

De nombreux acteurs ont fait part à la CNIL de questionnements concernant l’application du règlement général sur la protection des données (RGPD) à l’intelligence artificielle (IA), en particulier depuis l’émergence de systèmes d’IA génératives (« Generative AI systems »). En mai 2023, la CNIL a publié son « plan IA » et a lancé un important travail de clarification du cadre juridique afin de sécuriser les acteurs.

L’analyse de ces systèmes montre que leur développement est conciliable avec les enjeux de protection de la vie privée. Plus encore, la prise en compte de cet impératif permettra de faire émerger des dispositifs, outils et applications éthiques et fidèles aux valeurs européennes.

C’est à cette condition que les citoyens feront confiance à ces technologies. Pour cela, il est important que les acteurs disposent d’éléments clairs et pratiques pour éclairer leurs décisions stratégiques de développement ou d’utilisation de l’IA qu’ils devront prendre dans les prochains mois.

Les premières recommandations de la CNIL

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/ia-la-cnil-publie-ses-premieres-recommandations-sur-le-developpement-des-systemes-dintelligence

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Les webinaires de la CNIL en 2024

cnil.fr - Communiqué

Publié le 11 avril 2024

En 2024, la CNIL propose de nouveaux webinaires à destination des professionnels. Ces webinaires sont gratuits et ouverts à tous.

  • À qui s’adressent les webinaires ?

D’une durée de 45 min environ et présenté par les agents de la CNIL, chaque webinaire vous propose de décrypter un sujet ou une actualité en lien avec la protection des données.

Les participants au webinaire pourront poser leurs questions et échanger avec les agents de la CNIL à l’issue de leur présentation.

Ouverts à tous, ces webinaires s’adressent aux organismes privés et publics, et principalement aux personnes en charge de la conformité RGPD au sein de leur organisme et aux délégués à la protection des données.

Quel est le programme ?

De nouveaux webinaires seront régulièrement publiés sur cette page.

Comment s’inscrire ?

Les inscriptions seront ouvertes selon le calendrier détaillé ci-dessus. Cliquez sur le webinaire de votre choix sur cette page ou directement dans la rubrique Agenda du site pour vous inscrire.

Inscription obligatoire (places limitées).

Pensez également à consulter régulièrement les réseaux sociaux pour suivre de l'ouverture des inscriptions.

Revoir les webinaires

Les webinaires en 2024

Les webinaires seront enregistrés et accessibles depuis cette page.

Les rediffusions des webinaires du premier semestre 2023

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/les-webinaires-de-la-cnil

Cybersécurité

Le paysage de la cybersécurité en France pour 2024

lebigdata.fr - Par Harimaholy

Publié le 13 avril 2024

Bitdefender, une référence mondiale dans le domaine de la cybersécurité, a publié son rapport annuel 2024. L'étude, réalisée entre décembre 2023 et janvier 2024, a impliqué plus de 7300 consommateurs de sept pays, y compris la France. Ce rapport détaille les comportements, les pratiques et les préoccupations actuelles en matière de cybersécurité.

Comportements et préoccupations des consommateurs français

Les résultats de l'enquête française révèlent plusieurs points critiques :

Préoccupations liées à l'IA. 62 % des Français sont préoccupés par la sécurité et la confidentialité autour de l'utilisation de l'intelligence artificielle, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne mondiale de 67 %.

• Perception de la menace. Une grande majorité, soit 72,5 %, pense ne pas être ciblée par les cybercriminels.

• Incidents de sécurité. Près de 20 % (19,6 %) des Français ont subi un incident de sécurité dans leur vie numérique au cours de l'année précédente, moins que la moyenne mondiale de 24 %.

• Menaces principales. Les escroqueries par SMS et les tentatives de fraude, incluant la fraude à la carte et le phishing, sont les principales menaces rencontrées.

• Gestion des mots de passe. 38,3 % des Français notent leurs mots de passe, et 32,1 % utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes.

• Transactions sensibles. 74 % des sondés en France effectuent des transactions sensibles via leurs mobiles, mais 47,3 % ne se protègent pas avec des solutions de sécurité mobile.

Utilisation mobile et cybersécurité

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/rapport-cybersecurite-france-2024

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Maddy Keynote 2024 : l'industrie logicielle à l'heure du RGPD et de la cybersécurité

maddyness.com - Actus avec Yousign

Publié le 12 avril 2024

Entre des contraintes réglementaires de plus en plus fortes et des cyberattaques qui ne cessent de se multiplier, l’industrie software est confrontée à des défis d’ampleur. Mais si ces derniers sont évidemment sensibles, ils sont aussi sources d’opportunités. Startups et fonds d’investissement nous éclairent sur le sujet lors d’une table ronde de l’édition 2024 de la Maddy Keynote.

Loin de se limiter au software, les problématiques liées à la cybersécurité touchent toutes les industries en phase de digitalisation. « Les cyberattaques sont souvent liées à l’évolution des infrastructures », avance Evgenia Plotnikova, General Partner chez Dawn Capital. « Au fur et à mesure que les logiciels pénètrent dans l’économie réelle, les risques cyber augmentent », ajoute-t-elle sur la scène de la Maddy Keynote, le jeudi 28 mars.

Avec les récentes attaques et l’accueil des Jeux Olympiques de 2024, les entreprises françaises sont plus que jamais sur le qui vive. « Le gouvernement et les entreprises se préparent déjà depuis un certain temps. Avec le télétravail massif, beaucoup de transactions se feront en ligne. Il faudra être capable de sécuriser à l’échelle sur un pic de temps donné », commente Alban Sayag, CEO de Yousign.

Cybersécurité : des menaces grandissantes qui exigent des niveaux de sécurité renforcés

Les experts sont d’accord : les menaces augmentent et les cybercriminels sont de plus en plus sophistiqués. L'attaque de SolarWinds en 2020 reste l'un des exemples les plus frappants de cyberespionnage de l'histoire récente, mettant en évidence les risques de sécurité liés à la chaîne d'approvisionnement et la complexité de la cybersécurité à l'ère numérique.

« La cybercriminalité n’a pas de loi. Aujourd’hui, les attaques sont fulgurantes et peuvent faire des dégâts énormes. Il faut que la cyberdéfense soit au moins à la hauteur de ces attaques », insiste Éléna Poincet, fondatrice et CEO de Tehtris. « C’est une course de fonds. Si nous étions capables jusque-là d’assurer sans faille l’intégrité de certaines données, aujourd’hui, le monde du quantique vient rebattre les cartes », souligne Alban Sayag.

Lire la suite : https://www.maddyness.com/2024/04/12/maddy-keynote-2024-lindustrie-logicielle-a-lheure-du-rgpd-et-de-la-cybersecurite/

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La ville de Saint Nazaire victime d’une cyber-attaque

incyber.org - Par la rédaction

Publié le 12 avril 2024

Lancée dans la nuit du 9 au 10 avril 2024, l’offensive a mis hors service tous les serveurs de la municipalité.

Une cyberattaque « de grande ampleur » a frappé la municipalité de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) dans la nuit du 9 au 10 avril 2024, mettant hors service l’ensemble de ses serveurs. L’incident a notamment rendu inutilisables toutes ses lignes téléphoniques et toutes ses boîtes mail. « Les accès aux fichiers de travail et aux logiciels métiers, pour les agents publics, sont impossibles », ajoute la municipalité dans un communiqué.

« Tout ce qui n’est pas urgent sera traité dans quelques semaines, pour le reste, on reprend le papier et le crayon. On revient à l’imprimante pour pouvoir produire des arrêtés municipaux par exemple », a détaillé David Samzun, maire de Saint-Nazaire.

L’attaque a également touché quatre autres communes de l’agglomération, qui utilisent les mêmes serveurs : Montoir-de-Bretagne, Donges, La Chapelle-des-Marais et Pornichet. L’agence d’aménagement du territoire nazairien, la Sonadev, et l’Agence pour le développement durable de la région nazairienne (ADDRN) sont également concernées.

« Les agents de la DSI sont toutes et tous mobilisés pour rétablir au plus vite les outils de travail et le réseau sécurisé, pour permettre aux agents des services municipaux et communautaires de reprendre leur activité dans les meilleures conditions », indique la ville de Saint-Nazaire. Aucune date de retour à la normale n’est pour l’heure évoquée.

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Vol de données d’AT&T : 73 millions de comptes compromis

incyber.org - Par la Rédaction

Publié le 08 avril 2024

Le géant américain des télécoms a reconnu que les informations publiées mi-mars 2024 sur le darkweb appartenaient bien à ses clients.

AT&T, le géant américain des télécoms, a admis, le 30 mars 2024, qu’une base de données mise en ligne mi-mars 2024 sur le darkweb comportait bien des « données spécifiques à AT&T ». « D’après notre analyse préliminaire, l’ensemble des données semble dater de 2019 ou avant, et concerne environ 7,6 millions de titulaires de comptes AT&T actuels et 65,4 millions d’anciens titulaires de comptes », précise la firme de Dallas.

Les données dérobées comprennent notamment les numéros de sécurité sociale et les codes personnels d’accès à quatre chiffres des 73 millions de comptes concernés. AT&T avait d’ailleurs réinitialisé des millions de codes, mi-mars 2024, juste après la publication des données volées sur un forum du darkweb.

La base contient également des adresses e-mail, des adresses postales, des numéros de téléphone et des dates de naissance. Elle ne comporterait en revanche aucune information financière ou d’historique d’appels. Le géant des télécoms précise qu’il ignore si les données « proviennent d’AT&T ou de l’un de ses fournisseurs ».

Le chercheur en cybersécurité Troy Hunt note que ces éléments rappellent beaucoup une violation de données survenue en 2021 mais qu’AT&T n’a jamais reconnue. S’il s’avère que la firme a dissimulé à ses clients une telle fuite pendant trois ans, elle s’expose selon lui à de nombreux recours collectifs en justice.

Lire la suite : https://incyber.org/article/vol-de-donnees-att-73-millions-de-comptes-compromis/

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Cyber Apocalypse : face à l'IA, nos modèles de cybersécurité sont obsolètes

journaldunet.com - Chronique de François-Xavier Thoorenss, Vaultys

Publié le 8 avril 2024

La sécurité de nos données et de nos infrastructures est devenue une préoccupation vitale dans un écosystème numérique en constante évolution. Malgré les efforts constants pour renforcer nos systèmes.

Imaginez-vous dans la peau d'un patient gravement malade hospitalisé en banlieue parisienne. Soudain, les écrans se figent, les dossiers médicaux deviennent inaccessibles et les équipements essentiels cessent de fonctionner… Les traitements sont retardés, des vies mises en danger : le chaos s'installe. Je ne décris pas ici le pitch d’un énième film de science-fiction mais une situation bien réelle rencontrée à l’hôpital de Versailles, victime d’une cyberattaque le 3 décembre 2023.

La sécurité de nos données et de nos infrastructures est devenue une préoccupation vitale dans un écosystème numérique en constante évolution. Malgré les efforts constants pour renforcer nos systèmes, nous sommes d’ores et déjà confrontés à une réalité brutale : nos modèles traditionnels de cybersécurité sont obsolètes et vulnérables.

Les attaques assistées par l'intelligence artificielle contournent facilement les mécanismes d'authentification traditionnels, laissant nos données et nos infrastructures exposées à des risques toujours plus grands. Les stratégies telles que l'arnaque au président ou les attaques de type 'supply chain' ne sont que la partie émergée d’un iceberg que nous découvrons à peine. Il est temps d'agir avant que la prochaine catastrophe ne frappe.

D’un autre côté, les normes de sécurité, censées protéger nos données, sont devenues des fardeaux insupportables pour les utilisateurs. Les exigences toujours plus strictes, des changements de mots de passe incessants aux authentifications multifacteurs, alourdissent la charge des individus. Au lieu de protéger, ces mesures aliènent et frustrent les utilisateurs, sapant ainsi leur confiance dans nos systèmes de sécurité. Sans pour autant arrêter les cyberterroristes.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1529563-cyber-apocalypse-face-a-l-ia-nos-modeles-de-cybersecurite-sont-obsoletes/

Metavers

"Technologies innovantes des univers virtuels immersifs", Marina Ferrari lance l'appel à projets.

finyear.com - Par Anne-Laure Alain

Publié le 11 avril 2024

Les métavers ne sont pas morts, ils préfigurent peut-être juste "les univers virtuels immersifs" ? A l'occasion de sa visite sur le salon "Laval Virtual", en Mayenne donc, Madame la Secrétaire d'Etat en charge du Numérique, Marina Ferrari a officialisé son appel à projets "Technologies innovantes des univers virtuels immersifs". Un programme qui vise à "catalyser le développement des technologies immersives de demain, dans le but de renforcer la souveraineté numérique et de soutenir la croissance des entreprises françaises"...
Comprendre qu'au-delà des metavers qui conservent pour certains un environnement "trop gamers", il subsiste des usages beaucoup plus pratiques, pour d'autres, à l'instar des jumeaux numériques déjà bien implémentés dans l'industrie.

Cet appel à projets a lieu dans le cadre du plan France 2030 et fait suite au rapport de la mission sur les métavers remis en 2022. Trois dates sont prévues pour les dépôts de dossier.
Pour Marina Ferrari, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique « L’émergence des univers virtuels immersifs est une opportunité pour l’économie française et nos entreprises technologiques peuvent se positionner afin de proposer des solutions de pointe, compétitives et souveraines. A l'heure où le secteur de l'immersif fait l'objet d'un intérêt croissant et d'investissements massifs, aussi bien de la part de grandes entreprises du numérique que de certains États, il est primordial de renforcer notre maîtrise de ces technologies en soutenant nos pépites innovantes afin d'assurer à notre pays un rôle clé dans la construction de ces univers. »

Le rapport de la mission sur le développement des métavers[1] remis en 2022 a montré que la France dispose de nombreux atouts pour conserver sa souveraineté industrielle et culturelle dans cette révolution technologique mais doit répondre d’abord à plusieurs défis :

Permettre aux entreprises françaises de développer des briques technologiques compétitives et souveraines (moteurs graphiques ou 3D, cloud computing, etc.) ;

Constituer une véritable filière industrielle en accompagnant les entreprises les plus prometteuses ;

Lire la suite : https://www.finyear.com/Technologies-innovantes-des-univers-virtuels-immersifs--Marina-Ferrari-lance-l-appel-a-projets_a50746.html

Atos

Atos : l’Etat sécurise les activités sensibles du groupe d’informatique

lemonde.fr - Par Olivier Pinaud

Publié le 09 avril 2024

En échange d’un financement de 50 millions d’euros, l’Etat bénéficiera d’une action de préférence dans la filiale Bull, ce qui lui donnera un droit d’achat sous certaines conditions.

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L’Etat s’engage formellement dans le plan de sauvetage d’Atos en sécurisant l’avenir des activités sensibles et souveraines du groupe d’informatique. En échange d’un prêt de 50 millions d’euros apporté par l’intermédiaire du Fonds de développement économique et social (FDES), l’Etat recevra une action de préférence au niveau de Bull SA, la filiale qui contrôle notamment l’activité de fabrication des supercalculateurs utilisés dans la simulation nucléaire, selon des modalités dévoilées par Atos, mardi 9 avril.

Cet « accord de principe prévoit un droit pour l’Etat d’acquérir des activités souveraines sensibles en cas de franchissement par un tiers du seuil de 10 % ou d’un multiple de 10 % du capital ou des droits de vote d’Atos », sauf à ce que le groupe d’informatique et l’Etat trouvent un « accord raisonnable sur les modalités de préservation des intérêts nationaux en relation avec ces activités souveraines sensibles ». Ce droit pourrait, par exemple, être exercé si Atos venait à être acheté par un acteur étranger. Il respecterait toutefois le régime français de contrôle des investissements étrangers. L’accord prévoit aussi des « droits de gouvernance pour l’Etat au niveau de Bull SA, sans droit de vote à ce stade », ajoute Atos.

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/09/l-etat-securise-les-activites-sensibles-d-atos_6226786_3234.html

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Atos : des sénateurs appellent à une entrée de Bpifrance au capital du géant informatique

capital.fr - Par Christine Lejoux

Publié le 11 avril 2024

Dans un communiqué publié ce jeudi 11 avril, les rapporteurs de la mission d'information sénatoriale sur l'avenir d'Atos appellent à une entrée de l'Etat dans l'actionnariat du groupe informatique lourdement endetté.

Bpifrance «aura pour mission première de soutenir des projets d'avenir et non pas de venir en aide aux entreprises en difficulté». C'est ce qu'avait déclaré le futur président de la Banque publique d'investissement, Jean-Pierre Jouyet, en octobre 2012, à l'aube de sa création. Une dizaine d'années plus tard, c'est pourtant bien Bpifrance que des sénateurs appellent au chevet d'Atos, le géant informatique français malade. Dans un communiqué publié ce jeudi 11 avril, au lendemain de l'audition de Jean-Pierre Mustier, président du conseil d’administration d'Atos, et de Paul Saleh, directeur général, les commissions des affaires économique, des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat «appellent à une entrée durable de l'État au capital» du groupe. Et ce, par l'intermédiaire d'une prise de participation Bpifrance dans l'actionnariat d'Atos.

L'objectif étant de «rétablir la confiance des marchés, grâce à un actionnariat solide et durable, et de faciliter l’examen de manifestations d’intérêt pour certaines branches d’activité» de la société, espèrent les rapporteurs de la mission d'information sénatoriale lancée en début d'année. Une gageure face à la chute de 80% de la valeur boursière d'Atos en un an, l'échec de la vente de ses activités d'infogérance au milliardaire tchèque Daniel Kretisnky et de big data et de sécurité (BDS) à Airbus et une dette qui flirte avec les 5 milliards d'euros.

« L'Etat pourrait acheter les activités sensibles d'Atos »

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/atos-des-senateurs-appellent-a-une-entree-de-bpifrance-au-capital-du-geant-informatique-1495125

Thales

La quête de vie sur mars se poursuit avec exomars 2028

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 09 avril 2024

Thales Alenia Space signe un contrat avec l’Agence spatiale européenne pour relancer le développement d’un rover européen pour l’exploration de la Planète rouge

  • - La mission européenne vers Mars redémarre sous la supervision de l’Agence spatiale européenne (ESA) avec le soutien des agences spatiales italienne (ASI) et britannique (UKSA) et dans le cadre d’un partenariat renouvelé avec la NASA. Les objectifs scientifiques de la mission d’origine sont préservés.
  • - ExoMars 2028 représente un défi scientifique et technologique sans précédent, depuis l’utilisation de matériaux innovants pour la protection thermique lors de la rentrée dans l’atmosphère martienne jusqu’au développement logiciel du système de navigation, contrôle et atterrissage sur le sol martien.
  • - Les travaux menés pour relever ces défis technologiques apporteront une contribution majeure à l’exploration robotique et humaine de cette planète et du système solaire.

Turin, le 9 avril 2024 - Thales Alenia Space, société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), a signé un contrat-cadre divisé en différentes tranches avec l’Agence spatiale européenne (ESA), d’un montant total de 522 millions d’euros, prévoyant de poursuivre les activités essentielles à la réalisation de la mission ExoMars 2028. Ce contrat couvre le développement du module de rentrée, descente et atterrissage EDLM (Entry, Descent and Landing Module) et les activités de maintenance et mise à niveau des véhicules déjà fabriqués pour la mission de 2022.

La prochaine mission ExoMars, qui sera lancée du Centre spatial Kennedy (KSC), en Floride, entre les mois d’octobre et décembre 2028, aura pour but d’explorer la surface de Mars pour tenter de répondre à la question que se pose depuis longtemps l’humanité : y a-t-il eu un jour de la vie sur cette planète ? Dirigé par l’ESA avec la participation active de la NASA, le programme prévoit la fourniture d’un rover européen capable de se déplacer de façon autonome sur le sol martien. Ce véhicule, dont l’arrivée sur Mars est prévue en 2030 à l’issue d’un long voyage, sera équipé d’une foreuse développée par Leonardo pour effectuer des carottages jusqu’à deux mètres de profondeur. Les propriétés chimiques, physiques et biologiques des échantillons ainsi collectés seront analysées directement sur site par le mini-laboratoire embarqué ALD (Analytical Laboratory Drawer) développé par Thales Alenia Space. L’un des objectifs de la mission sera de détecter la présence d’éventuelles bactéries souterraines, vivantes ou fossilisées, qui seraient la preuve d’une vie existante ou antérieure sur la Planète Rouge.

D’ici là, l’orbiteur TGO (Trace Gas Orbiter), fabriqué sous la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, sera toujours en orbite autour de Mars pour continuer ses observations. Chargé de détecter les gaz à l’état de traces, en particulier le méthane, dans l’atmosphère martienne, TGO joue un rôle clé pour comprendre les indicateurs potentiels de vie sur cette planète. Il continue de plus à transmettre la plupart des données émanant de la surface, notamment celles des rovers Curiosity et Perseverance de la NASA, afin de contribuer aux efforts de recherche en cours. TGO dispose encore d’importantes réserves d’ergols permettant de prolonger sa durée de vie opérationnelle pour soutenir la mission ExoMars 2028.

Le rôle de Thales Alenia Space

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press_release/quete-vie-mars-se-poursuit-exomars-2028